Amendement N° 27 2ème rectif. (Rejeté)

Organisation et transformation du système de santé

Discuté en séance le 5 juin 2019
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 3 juin 2019 par : M. Segouin, Mme Eustache-Brinio, MM. Brisson, Longuet, Revet, Morisset, Mme Deromedi, MM. Genest, Perrin, Raison, Poniatowski, Meurant, Mandelli, Laménie, Pellevat, Mmes Canayer, Lamure, M. Gremillet.

Photo de Vincent Segouin Photo de Jacqueline Eustache-Brinio Photo de Max Brisson Photo de Gérard Longuet Photo de Charles Revet Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Jacky Deromedi Photo de Jacques Genest Photo de Cédric Perrin 
Photo de Michel Raison Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Sébastien Meurant Photo de Didier Mandelli Photo de Marc Laménie Photo de Cyril Pellevat Photo de Agnès Canayer Photo de Élisabeth Lamure Photo de Daniel Gremillet 

Après l'article 4 ter

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 4131-6 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 4131-6-... ainsi rédigé :

« Art. L. 4131-6-.... – Dans le cadre de leur première installation professionnelle, les étudiants en médecine mentionnés à l’article R. 6153-46 s’établissent durant les trois premières années dans le ressort géographique de l’académie dans lequel ils ont validé leur première année de médecine. »

Exposé Sommaire :

Alors même qu’il existe une cartographie relative à l’installation de nombreux corps de métiers tels que les pharmaciens, les notaires ou encore les agents de la fonction publique, aucune cartographie n’existe quant à l’installation des médecins sur l’ensemble du territoire national ; résultat, c’est le seul cas pour lequel il existe des zones désertées par la profession. Nous n’avons pas de problème avec les autres professions de santé.

Une cartographie médicale semble donc nécessaire pour inverser la vapeur de la désertification de certains territoires, tant dans le but de réduire considérablement la part des 15% de personnes vivant en métropole n’ayant pas de médecin traitant, mais également pour protéger les pharmacies rurales aujourd’hui menacées du fait de cette désertification.

Une fois cette cartographie établie et les zones dites « tendues » ou « sous-dotées » identifiées, il apparait du devoir du législateur, conformément à la demande des maires ruraux mais aussi à la notion de service de l’intérêt général qu’il partage avec le milieu médical, de fournir en médecin les zones n’étant plus suffisamment dotées en offre médicale. (Dans le but de préserver le cadre de vie de ces nouveaux médecins, il faudra également réfléchir à fixer un nombre de patients annuels par médecins pour qu’un médecin partant à la retraite avec une importante patientèle soit remplacé par deux ou trois médecins).

Il apparait donc nécessaire d’obliger des médecins à s’installer en zones tendues après tant d’années de politiques incitatives inefficaces ; c’est pourquoi cet amendement a pour but de rendre obligatoire les trois premières années d’installation professionnelle dans le ressort de l’académie dans lequel la première année de médecine a été validée.

Tous les Français ont le droit d’être soignés !

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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