Amendement N° COM-28 rectifié (Rejeté)

Commission des affaires économiques

Énergie et climat


( amendement identique : )

Déposé le 9 juillet 2019 par : MM. Decool, Menonville, Guerriau, Alain Marc, Chasseing, Bignon, Lefèvre, Longeot, de Nicolay, Mmes Kauffmann, Goy-Chavent, M. Moga, Mmes Duranton, Noël, M. Poniatowski, Mme Anne-Marie Bertrand, M. Laménie, Mme Catherine Fournier, M. Adnot.

Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Franck Menonville Photo de Joël Guerriau Photo de Alain Marc Photo de Daniel Chasseing Photo de Jérôme Bignon Photo de Antoine Lefèvre Photo de Jean-François Longeot Photo de Louis-Jean de Nicolay 
Photo de Claudine Kauffmann Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Jean-Pierre Moga Photo de Nicole Duranton Photo de Sylviane Noël Photo de Ladislas Poniatowski Photo de Anne-Marie Bertrand Photo de Marc Laménie Photo de Catherine Fournier Photo de Philippe Adnot 

Alinéa 16

remplacer les mots « basse tension » par les mots « de distribution »

Exposé Sommaire :

Il s’agit ici d’une précision pour la mise en œuvre des engagements du plan Place au Soleil en direction de l’autoconsommation collective. L’un de ces engagements était l’extension de ce périmètre d’une maille électrique fine à une maille géographique d’1 kilomètre de rayon. Le Sénat avait alors simplement renvoyé à un arrêté la définition de ce périmètre.

L’Assemblée nationale, en adoptant la transcription des définitions issues de la Directive du 11 décembre 2018 relative aux énergies renouvelables a modifié l’article L. 315-2 du code de l’énergie.

Elle conserve cependant une restriction au réseau basse tension des opérations d’autoconsommation collective qui entraine deux restrictions majeures. D’une part cela signifie que les installations d’une taille supérieure à 250 kW ne pourront pas entrer dans le champ de l’autoconsommation collective, ces dernières injectant sur le réseau de haute tension. Le texte de l’arrêté, en cours de discussion, plafonne de son côté à 3MW les installations éligibles pour ces opérations. Il y a donc une incohérence entre cette limitation à la basse tension et la faculté offerte aux porteurs de projets de bâtir des opérations jusqu’à 3MW.

D’autre part, cela exclut des bâtiments dont l’importante consommation électrique les oblige à être raccordés en haute tension. C’est le cas notamment de bâtiments publics comme les lycées, les EPHAD ou encore de petites et moyennes industries ou encore de supermarchés. Or ce sont ces mêmes bâtiments qui disposent souvent de surface de toits importantes qui pourraient accueillir une centrale de production solaire et partager leurs électrons solaires.

Aussi, cet amendement, travaillé avec le syndicat des professionnels de l'énergie solaire Enerplan, propose de revenir sur ces restrictions, en permettant aux projets de s’inscrire sur le réseau de distribution d’électricité.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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