Amendement N° II-396 rectifié (Sort indéfini)

Mise au point au sujet d'un vote


( amendements identiques : II-51 II-51 II-51 )

Déposé le 3 décembre 2019 par : MM. Pascal Martin, Longeot, Henri Leroy, Henno, Mme Joissains, M. Le Nay, Mmes Doineau, Canayer, MM. Moga, Bonhomme, Mme Vullien, M. Laménie, Mmes Gatel, Saint-Pé.

Photo de Pascal Martin Photo de Jean-François Longeot Photo de Henri Leroy Photo de Olivier Henno Photo de Sophie Joissains Photo de Jacques Le Nay Photo de Elisabeth Doineau Photo de Agnès Canayer Photo de Jean-Pierre Moga Photo de François Bonhomme Photo de Michèle Vullien Photo de Marc Laménie Photo de Françoise Gatel Photo de Denise Saint-Pé 

Alinéas 4, 5, 9 et 12 à 17

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

La baisse du taux prévue par l’article 50 présente un danger considérable pour le financement de nombreux bénéficiaires de causes d’intérêt général. Les associations et les fondations subissent déjà depuis deux ans les conséquences collatérales de réformes successives les ayant gravement déstabilisées et ayant entraîné une baisse de ressources de 4.2 % des dons des particuliers. Dans un contexte de restriction des ressources publiques, le mécénat est une source importante de développement. Les associations et les fondations voient ainsi avec beaucoup d’incompréhension et d’inquiétude une nouvelle réforme portant sur le mécénat des entreprises alors qu’il représente 3 milliards sur les 7.5 milliards de générosité.

Le gouvernement fait le pari d’une économie de dépense fiscale de 100 millions d’euros à compter de 2021 due « à la baisse du taux » sans diminution des dons et versements par les 78 entreprises visées par la réforme. Un message négatif est envoyé aux entreprises désireuses de s’engager alors que les besoins ne cessent de croitre. Une refonte du dispositif pourrait par ailleurs encourager certaines entreprises à délocaliser leurs dons à l’étranger et obligerait l’État, à terme, à prendre en charge les dépenses non couvertes par le mécénat d’entreprise. Cette réforme constitue un non-sens économique car dans le secteur du bâtiment et du patrimoine, par exemple, la Fondation du patrimoine a évalué que pour 1€ de dépense fiscale engagée par l’État, ce sont 4, 6€ qui sont engendrés en recettes de TVA ou en non-dépenses pour les organismes sociaux.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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