Amendement N° COM-26 2ème rectif. (Irrecevable)

Accélération et simplification de l'action publique


( amendement identique : )

Déposé le 26 février 2020 par : M. Paccaud, Mme Berthet, M. Bonhomme, Mmes Bories, Bruguière, MM. Chaize, Cuypers, Mme Laure Darcos, M. Bernard Fournier, Mmes Imbert, Lamure, MM. Lefèvre, Henri Leroy, Mandelli, Meurant, Piednoir, Priou, Mme Raimond-Pavero, MM. Regnard, Saury, Savary, Sido, Mme Troendlé, M. Vogel.

Photo de Olivier Paccaud Photo de Martine Berthet Photo de François Bonhomme Photo de Pascale Bories Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Patrick Chaize Photo de Pierre Cuypers Photo de Laure Darcos Photo de Bernard Fournier Photo de Corinne Imbert Photo de Élisabeth Lamure Photo de Antoine Lefèvre 
Photo de Henri Leroy Photo de Didier Mandelli Photo de Sébastien Meurant Photo de Stéphane Piednoir Photo de Christophe Priou Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Damien Regnard Photo de Hugues Saury Photo de René-Paul Savary Photo de Bruno Sido Photo de Catherine Troendle Photo de Jean Pierre Vogel 

Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

1. A l’alinéa 1 de l’article L2212-2-1 du code général des collectivités territoriales, supprimer les mots « Dans les conditions prévues au II, peut donner lieu à une amende administrative d'un montant maximal de 500 € ».

2. Après le 3èmealinéa, l’article L2212-2-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

« 2° Conformément à l’article L.2212-2 du code général des collectivités territoriales, pour le délit prévu au premier alinéa du présent article, y compris en cas de récidive, l’action publique peut être éteinte, dans les conditions prévues aux articles 495-17 à 495-25 du code de procédure pénale, par le versement d'une amende forfaitaire d’un montant de 500 €. Le montant de l’amende forfaitaire minorée est de 330 € et le montant de l'amende forfaitaire majorée est de 1300 €. »

Exposé Sommaire :

Suite à l’adoption de la loi n° 2019-1461 du 27 décembre 2019 relative à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique, l'article L2212-2-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT) prévoit la possibilité pour le maire de procéder à une amende administrative d'un montant maximal de 500 euros en cas de non-respect d'un arrêté de restrictions horaires pour la vente d'alcool à emporter.

Cet article dote ainsi, en théorie, le maire de nouveaux outils afin de l'aider à maintenir la tranquillité publique. La pratique est toute autre. En sanctionnant un contrevenant, le maire entame une longue procédure : une notification mentionne la possibilité de présenter des observations dans un délai de dix jours. Si la personne n’a pas pris de mesures pour faire cesser le manquement, le maire met en demeure l’individu de se conformer à la réglementation dans un nouveau délai de dix jours. Nous en sommes donc à un minimum de vingt jours qui conduisent enfin à la prise d'une décision motivée et l'amende administrative.

Il s’agit davantage d’un miroir aux alouettes, une usine à gaz plutôt qu’un pouvoir de décision. Voilà une nouvelle contradiction entre la volonté affichée et sa transcription.

Pour une réponse dissuasive, rapide, voire immédiate aux incivilités qui polluent le quotidien de nos concitoyens, cet amendement vise à donner la possibilité aux maires de sanctionner ce type d’infraction directement par la procédure d’amende forfaitaire, dans le cadre de leur pouvoir de police.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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