Amendement N° 688 rectifié (Retiré)

Loi de finances rectificative pour 2020

Discuté en séance le 17 juillet 2020
Avis de la Commission : Avis du Gouvernement — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 17 juillet 2020 par : M. Féraud, Mme de la Gontrie, MM. Assouline, Jomier, Mmes Conway-Mouret, Harribey, Tocqueville, Schoeller, MM. Duran, Manable, Leconte, Mmes Jasmin, Féret, M. Lurel, Mme Taillé-Polian.

Photo de Rémi Féraud Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de David Assouline Photo de Bernard Jomier Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Laurence Harribey Photo de Nelly Tocqueville 
Photo de Marie-Noëlle Schoeller Photo de Alain Duran Photo de Christian Manable Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Victoire Jasmin Photo de Corinne Feret Photo de Victorin Lurel Photo de Sophie Taillé-Polian 

Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour l’application du a du 1 de l’article 266 du code général des impôts, ne constituent pas des subventions directement liées au prix des opérations les subventions et aides financières de toutes natures consenties par les collectivités territoriales et organismes de droit public aux bailleurs et visant à compenser des abandons de créances de loyer et accessoires afférents à des immeubles donnés en location consentis entre le 15 avril et le 31 décembre 2020.

II. – La perte de recettes pour l’État résultant du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à sécuriser les soutiens financiers des collectivités territoriales et organismes de droit public aux bailleurs consentis dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 3 de la LFR-2 pour 2020 en les assimilant à des subventions d’équilibre ou de fonctionnement non soumises à TVA.

Les subventions et aides financières aux bailleurs viennent compenser tout ou partie des pertes de loyers et peuvent être accompagnées de conditions relatives au maintien d’une activité économique, culturelle ou associative locale souvent fragile.

En l’état actuel du droit, ces soutiens financiers risquent d’être assimilés à des modalités de paiement des loyers par un tiers au locataire et soumis de ce fait à TVA.

Il est observé que la base d’imposition correspondant à ces aides n’entraînerait pas de TVA déductible chez le locataire, générant de fait un gain fiscal pour l’État financé par les collectivités territoriales. Il est ainsi proposé de corriger cet effet d’aubaine non anticipé et sécuriser juridiquement l’aide des collectivités aux bailleurs afin qu’ils consentent aux abandons de loyers encouragés par l’État.

NB:La rectification consiste en un changement de place (d'un article additionnel après l'article 2 A vers un article additionnel après l'article 2).

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion