Déposé le 9 novembre 2020 par : Mme Férat, MM. Détraigne, Levi, Janssens, Mme Nathalie Goulet, M. Savary, Mme Billon, MM. Jean-Michel Arnaud, Cigolotti, Folliot, Mme Perrot, MM. Delahaye, Mizzon, Canevet, Louault, Cazabonne, Moga, Mme Saint-Pé, MM. Capo-Canellas, Stéphane Demilly, Mmes Catherine Fournier, Jacquemet, MM. Longeot, Delcros, Mme Guidez, M. Pascal Martin, Mme Létard, M. Cadic.
Après l’article 13
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – La seconde phrase du VII de l’article L. 741-16 du code rural et de la pêche maritime est complété par les mots : « à l’exception du versement de l’indemnité de précarité pour les contrats de travail saisonniers prévu par accord ou convention collective ».
II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Le présent amendement vise à ajuster la méthode de calcul du dispositif TO-DE afin que les employeurs ne soient pas pénalisés lorsque la convention collective ou accord collectif dont il dépend prévoit le versement d’une indemnité de précarité, au-delà des exigences légales.
Actuellement, l’indemnité conventionnelle est prise en compte dans le calcul et conduit mécaniquement au dépassement du seuil de 1, 2 SMIC au-delà duquel l’exonération diminue.
Dans la période actuelle, ces dispositions conventionnelles favorisant le pouvoir d’achat des travailleurs saisonniers ne doivent pas se retourner contre les employeurs en leur faisant perdre une partie des exonérations auxquelles ils auraient droit s’ils ne versaient pas cette indemnité.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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