Déposé le 9 novembre 2020 par : Mmes Micouleau, Bonfanti-Dossat, MM. Chatillon, Belin, Mme Boulay-Espéronnier, MM. Bouloux, Brisson, Calvet, Cambon, Charon, Chevrollier, Mmes Delmont-Koropoulis, Deromedi, Dumas, Garriaud-Maylam, Goy-Chavent, MM. Gremillet, Houpert, Mme Jacques, MM. Daniel Laurent, Henri Leroy, Mme Lherbier, MM. Rapin, Sido, Mme Thomas.
Après l’article 37
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Dans les six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un bilan des expérimentations menées en matière de prise en charge des troubles psychiques par des psychologues, ainsi que les dispositifs à mettre en œuvre pour accompagner et financer les conséquences psychologiques de la crise sanitaire.
Le présent amendement vise à permettre de mieux évaluer l'impact psychologique de la crise sanitaire de la Covid-19
L’insécurité, l’imprévisibilité ainsi que les mesures restrictives prises dans le contexte de crise sanitaire que nous traversons depuis de nombreux mois, ont un fort retentissement psychologique sur nos concitoyens.
Depuis plusieurs années, différentes expérimentations sont menées afin de permettre le financement des consultations et des suivis assurés par des psychologues, dont le bilan doit être réalisé fin 2021 sans qu’aucun examen n’en ait été prévu par le Parlement.
Afin de faire correspondre le calendrier de ces expérimentations avec celui de la crise sanitaire actuelle, le présent amendement vise à accélérer leur évaluation dans l’objectif de permettre aux Français de bénéficier des mesures qui pourront en résulter dans les meilleurs délais possibles.
Le Parlement pourrait ainsi être mieux associé aux travaux actuellement menés sur la prise en charge de la souffrance psychique de nos concitoyens.
Tel est l'objet du présent amendement.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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