Amendement N° 1543 (Irrecevable)

Convocation du parlement en session extraordinaire

Avis de la Commission : art. 45

Déposé le 10 juin 2021 par : MM. Montaugé, Gillé, Joël Bigot, Kanner, Mmes Artigalas, Blatrix Contat, MM. Bouad, Cardon, Mérillou, Michau, Pla, Redon-Sarrazy, Tissot, Mme Bonnefoy, MM. Dagbert, Devinaz, Mme Martine Filleul, MM. Houllegatte, Jacquin, Mme Préville, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Franck Montaugé Photo de Hervé Gillé Photo de Joël Bigot Photo de Patrick Kanner Photo de Viviane Artigalas Photo de Florence Blatrix Contat Photo de Denis Bouad Photo de Rémi Cardon Photo de Serge Merillou Photo de Jean-Jacques Michau 
Photo de Sebastien Pla Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Michel Dagbert Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Martine Filleul Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Olivier Jacquin Photo de Angèle Préville 

Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au troisième alinéa de l’article L. 236-1 A du code rural et de la pêche maritime, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « doivent ».

Exposé Sommaire :

L'article L. 236-1-A du code rural et de la pêche maritime pose le principe d'une interdiction des denrées alimentaires ou produits agricoles pour lesquels il a été fait usage de produits phytopharmaceutiques ou vétérinaires ou d'aliments pour animaux non autorisés par la réglementation européenne ou ne respectant pas les exigences d'identification et de traçabilité imposées par cette même réglementation.

Dans son troisième alinéa, il précise que les ministres chargés de l'agriculture et de la consommation peuvent prendre des mesures conservatoires dans ce sens.

Le présent amendement vise à remplacer cette possibilité par une obligation.

En effet, depuis l'introduction de cet article L. 236-1-A par la loi EGALIM en 2018, aucune mesure n'a été prise par le Gouvernement. Or, il apparait plus que jamais nécessaire de veiller à sa stricte application particulièrement au regard de l'application actuelle du CETA et de l'accord du MERCOSUR à venir, pour protéger nos agriculteurs de la concurrence déloyale de produits importés ne respectant pas les mêmes normes.

Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution par la commission saisie au fond

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