Amendement N° 1596 (Rejeté)

Convocation du parlement en session extraordinaire

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 10 juin 2021 par : MM. Devinaz, Jacquin, Mme Martine Filleul, MM. Joël Bigot, Montaugé, Mme Briquet, M. Kanner, Mme Bonnefoy, MM. Dagbert, Gillé, Houllegatte, Mmes Préville, Artigalas, Blatrix Contat, MM. Bouad, Cardon, Mérillou, Michau, Pla, Redon-Sarrazy, Tissot, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Olivier Jacquin Photo de Martine Filleul Photo de Joël Bigot Photo de Franck Montaugé Photo de Isabelle Briquet Photo de Patrick Kanner Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Michel Dagbert Photo de Hervé Gillé 
Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Angèle Préville Photo de Viviane Artigalas Photo de Florence Blatrix Contat Photo de Denis Bouad Photo de Rémi Cardon Photo de Serge Merillou Photo de Jean-Jacques Michau Photo de Sebastien Pla Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Jean-Claude Tissot 

Alinéa 4

1° Remplacer les mots :

deux heures trente

par les mots :

trois heures

2° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

L’application de cette interdiction est conditionnée à une étude d’impact ex ante réalisée par des organismes publics indépendants et pluralistes désignés par décret.

Exposé Sommaire :

Cet article interdit l’exploitation de services aériens sur des liaisons intérieures au territoire national, dès lors qu’un trajet alternatif, par un autre moyen de transport collectif, moins émetteur de CO2, existe en moins de 2h30.

Les auteurs de l’amendement estiment que cette interdiction n'est pas suffisante et qu'il faut l'élargir aux trajets aériens dont une alternative par le train de moins de 3h existe.

En effet, en l'état la proposition du gouvernement ne permettrait de réduire que seulement de 2, 2% les émissions des vols dans l’hexagone. Selon l’Ademe, un trajet en avion émet 45 fois plus de CO2 qu’un parcours en TGV sur la même distance.

Pour autant, si l'urgence climatique exige des mesures beaucoup plus volontaristes, il est néanmoins nécessaire de pouvoir en mesurer leur impact et ce dans leurs multiples dimensions (sociales, économiques ou environnementales) avant de prévoir d'autres extensions du champ de cette interdiction.

Raison pour laquelle les auteurs de l’amendement souhaitent conditionner l'application de cette interdiction à la réalisation d'une étude d'impact ex ante. Ils souhaitent par ailleurs que cette étude d’impact puisse être réalisée par des organismes publics indépendants et pluralistes, habilités à réaliser ce type d'études.

Face aux enjeux pour les territoires concernés et aux effets que pourrait avoir cette mesure sur l'ensemble de la filière aéronautique déjà largement impactée par la crise sanitaire, confier l'évaluation à des organismes indépendants et pluriels permet d'assurer son objectivité.

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