Amendement N° 1853 rectifié (Rejeté)

Convocation du parlement en session extraordinaire

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : 615 )

Déposé le 13 juin 2021 par : M. Féraud, Mme de La Gontrie, MM. Jomier, Antiste, Bourgi, Cardon, Cozic, Mmes Martine Filleul, Jasmin, M. Kerrouche, Mme Lepage, M. Marie, Mme Meunier, M. Michau, Mme Monier, M. Pla, Mmes Préville, Rossignol.

Photo de Rémi Féraud Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Bernard Jomier Photo de Maurice Antiste Photo de Hussein Bourgi Photo de Rémi Cardon Photo de Thierry Cozic Photo de Martine Filleul Photo de Victoire Jasmin 
Photo de Éric Kerrouche Photo de Claudine Lepage Photo de Didier Marie Photo de Michelle Meunier Photo de Jean-Jacques Michau Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Sebastien Pla Photo de Angèle Préville Photo de Laurence Rossignol 

Après l’alinéa 8

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Au plus tard un an après la promulgation de la loi n° du portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, les restaurants collectifs dont les personnes morales de droit privé ont la charge sont tenus de proposer, au moins une fois par semaine, un menu sans viande ni poisson composé de protéines animales ou végétales.

Exposé Sommaire :

Diversification des protéines dans la restauration collective privée (une fois par semaine).

L’expérimentation de la loi no 2018-938 concernant l’introduction d’un menu végétarien hebdomadaire concerne uniquement les cantines scolaires publiques et privées et arrive à son terme en octobre 2021.

Cet amendement vise à pérenniser l’expérimentation de la loi EGAlim et à l’étendre à l’ensemble de la restauration collective privée. Cela est d’autant plus pertinent que le présent projet de loi étend aux personnes privées les dispositions sur l'approvisionnement durable. L’urgence climatique est l’affaire de tous et ce ne sont pas aux seules cantines scolaires de faire des efforts. De plus, les recommandations de l’ANSES et du Haut conseil de la santé publique insistent sur la nécessité pour l’ensemble des Français, enfants comme adultes, de consommer plus de protéines végétales, plus de fruits et légumes et moins de viande. Le ministère de l’agriculture rappelle également qu’il est nécessaire de relancer la consommation de protéines végétales auprès des Français. Cette relance de la consommation est en cohérence avec le Plan protéines végétales annoncé par le gouvernement en 2020. L’objectif ici est bien de diversifier les sources de protéines au profit d’une montée en gamme des protéines animales par ailleurs.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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