Amendement N° 1304 8ème rectif. (Retiré)

Différenciation décentralisation déconcentration et simplification

Discuté en séance le 8 juillet 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 7 juillet 2021 par : Mmes Bourrat, Canayer, Goy-Chavent, MM. Karoutchi, Laugier, Mme Belrhiti, M. Bascher, Mmes Laure Darcos, Drexler, Demas, M. Vogel, Mmes Garriaud-Maylam, Deromedi, MM. Charon, Meurant, Somon, Mme Bellurot, MM. Levi, Genet, Mme Schalck, MM. Bouchet, Bonhomme, Mme Gosselin, M. Kern, Mme Joseph, MM. Piednoir, Chaize, Mmes de Cidrac, Deroche.

Photo de Toine Bourrat Photo de Agnès Canayer Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Roger Karoutchi Photo de Michel Laugier Photo de Catherine Belrhiti Photo de Jérôme Bascher Photo de Laure Darcos Photo de Sabine Drexler Photo de Patricia Demas Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Jacky Deromedi Photo de Pierre Charon 
Photo de Sébastien Meurant Photo de Laurent Somon Photo de Nadine Bellurot Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Fabien Genet Photo de Elsa Schalck Photo de Gilbert Bouchet Photo de François Bonhomme Photo de Béatrice Gosselin Photo de Claude Kern Photo de Else Joseph Photo de Stéphane Piednoir Photo de Patrick Chaize Photo de Marta de Cidrac Photo de Catherine Deroche 

Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le troisième alinéa de l’article L. 2131-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour le garantir, l'ensemble des actes constituant des décisions réglementaires et individuelles prises par le maire dans l'exercice de son pouvoir de police, s'ils ne sont pas respectés dans un délai de trois jours à compter de leur publication, déclenchent une astreinte journalière pouvant aller jusqu'à 500 euros par jour. Toute procédure engagée pour contester l'un de ces actes est réputée non suspensive. Dans ce cas, ladite astreinte prononcée est consignée sous séquestre par le comptable public. Le caractère non suspensif est exclu si ledit acte est jugé contraire au motif impérieux d'intérêt général ou s'il est débouté par le contrôle des légalités. »

Exposé Sommaire :

Le maire est trop souvent dans l’incapacité de faire respecter les actes qui relèvent de ses prérogatives. Autorité communale exerçant des pouvoirs de police et une mission de représentation de l’État, elle doit être dotée par lui des moyens nécessaires à l’accomplissement de ces prérogatives.

Dans un contexte marqué par le délitement de l’autorité de l’État, le maire est l’élu de proximité le mieux à même d’assurer l’effectivité des règles et le respect de l’ordre public. Ses actes ne doivent donc pas être contournés par des pratiques dilatoires.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion