Amendement N° COM-1 2ème rectif. (Rejeté)

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale

Gestion de la crise sanitaire


( amendement identique : COM-260 )

Déposé le 23 juillet 2021 par : M. Babary, Mme Deromedi, M. Bouloux, Mmes Puissat, Berthet, MM. Rietmann, Klinger, Chasseing, Duffourg, Le Nay, Mme Billon, M. Chatillon, Mmes Chauvin, Bonfanti-Dossat, MM. Pellevat, Meurant, Mme Laure Darcos, MM. Cardon, Étienne Blanc.

Photo de Serge Babary Photo de Jacky Deromedi Photo de Yves Bouloux Photo de Frédérique Puissat Photo de Martine Berthet Photo de Olivier Rietmann Photo de Christian Klinger Photo de Daniel Chasseing Photo de Alain Duffourg 
Photo de Jacques Le Nay Photo de Annick Billon Photo de Alain Chatillon Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Christine Bonfanti-Dossat Photo de Cyril Pellevat Photo de Sébastien Meurant Photo de Laure Darcos Photo de Rémi Cardon Photo de Étienne Blanc 

Alinéa 19

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Par dérogation, concernant les salariés en contrat d?apprentissage et les salariés en contrat de professionnalisation, la suspension du contrat de travail, s?appliquera uniquement pour le temps en entreprise.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à limiter la suspension du contrat de travail des alternants au temps en entreprise.

En l?état actuel du droit, en effet, la suspension du contrat de travail d?un alternant à pour conséquence qu'il ne peut plus se rendre en CFA/organisme de formation pour suivre sa formation ; ce alors même que l'accueil des alternants en CFA/organisme de formation n'est pas conditionné à la présentation du passe sanitaire.

Un alternant dont le contrat de travail serait suspendu ne pourrait dès lors pas suivre ses cours ce qui pourrait remettre en cause sa capacité à valider sa formation et à se présenter aux examens. Par ailleurs, les centres de formations ne pourraient pas justifier du suivi de la formation par l?alternant auprès de leurs financeurs qui ne pourront donc pas financer les formations, ce qui remettrait en cause leur équilibre financier.

Or la répartition « temps en entreprise/temps en formation » peut être modifiée d?un commun accord entre le CFA/centre de formation et l?employeur. Il n?y aurait donc pas de difficulté à ce que, comme le propose cet amendement, un alternant sans passe sanitaire continue à suivre ses cours dans l?attente d?une régularisation de sa situation qui lui permettra d?aller de nouveau en entreprise. Il se verrait ainsi placé dans la même situation que les autres salariés vis-à-vis de l?entreprise : suspension du contrat de travail en cas de défaut de présentation des justificatifs puis licenciement si cette situation perdure.

Cette proposition sécurise le parcours de formation de l?alternant, ne mettra pas en difficulté financière les centres de formation et garantira l?égalité entre les alternants et les autres salariés.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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