Amendement N° 61 2ème rectif. (Rejeté)

Confiance dans l'institution judiciaire

Discuté en séance le 29 septembre 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 28 septembre 2021 par : Mmes Valérie Boyer, Bellurot, Thomas, M. Courtial, Mme Noël, MM. Pellevat, Panunzi, Calvet, Mme Belrhiti, MM. Daniel Laurent, Bouchet, Bonhomme, Somon, Charon, Henri Leroy, Grosperrin, Mme Bourrat, M. Frassa, Mme Borchio Fontimp.

Photo de Valérie Boyer Photo de Nadine Bellurot Photo de Claudine Thomas Photo de Édouard Courtial Photo de Sylviane Noël Photo de Cyril Pellevat Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de François Calvet Photo de Catherine Belrhiti 
Photo de Daniel Laurent Photo de Gilbert Bouchet Photo de François Bonhomme Photo de Laurent Somon Photo de Pierre Charon Photo de Henri Leroy Photo de Jacques Grosperrin Photo de Toine Bourrat Photo de Christophe-André Frassa Photo de Alexandra Borchio Fontimp 

Alinéa 44

Supprimer les mots :

ou, s’il s’agit d’un délit, de quatre mois par année d’incarcération et neuf jours par mois pour une durée d’incarcération inférieure à un an

Exposé Sommaire :

L'article 9 prévoit que "Les personnes condamnées à une peine privative de liberté pour une ou plusieurs infractions mentionnées aux articles 221-4, 222-3, 222-8, 222-10 et 222-12 du code pénal au préjudice d’une personne investie d’un mandat électif public, d’un magistrat, d’un militaire de la gendarmerie nationale, d’un militaire déployé sur le territoire national dans le cadre des réquisitions prévues à l’article L. 1321-1 du code de la défense, d’un fonctionnaire de la police nationale, des douanes ou de l’administration pénitentiaire, d’un agent de police municipale, d’un sapeur-pompier professionnel ou volontaire, ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique, ne peuvent bénéficier des réductions de peine mentionnées à l’article 721 du présent code qu’à hauteur de quatre mois par année d’incarcération et neuf jours par mois pour une durée d’incarcération inférieure à un an".

Compte tenu de la gravité des faits en cause, cet amendement prévoit que les condamnés pour agression sur des détenteurs de l'autorité publique ne pourront bénéficier d'aucune réduction de peine.

Aujourd'hui, l'uniforme ne protège plus, il expose. Les porteurs d'uniforme sont devenus une cible : en 2019, il y a eu plus de 50 000 faits d'agressions, de menaces, d'outrages et d'injures à l'encontre de policiers. Parallèlement, les violences contre les dépositaires de l'autorité sont passées, entre 2000 et 2019, de 15.500 environ à plus de 38.500. Rapportées à la population, elles ont plus que doublé en 20 ans. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de protéger ceux qui nous protègent.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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