Amendement N° I-242 rectifié (Non soutenu)

Loi de finances pour 2022

Avis de la Commission : Demande de retrait
( amendement identique : )

Déposé le 19 novembre 2021 par : MM. Levi, Guerriau, Mme Férat, MM. Chasseing, Henno, de Belenet, Mmes Catherine Fournier, Billon, MM. Laugier, Decool, Mme Paoli-Gagin, MM. Kern, Capus, Mme de La Provôté, M. Le Nay, Mme Perrot, MM. Loïc Hervé, Moga.

Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Joël Guerriau Photo de Françoise Férat Photo de Daniel Chasseing Photo de Olivier Henno Photo de Arnaud de Belenet Photo de Catherine Fournier Photo de Annick Billon Photo de Michel Laugier 
Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Vanina Paoli-Gagin Photo de Claude Kern Photo de Emmanuel Capus Photo de Sonia de La Provôté Photo de Jacques Le Nay Photo de Évelyne Perrot Photo de Loïc Hervé Photo de Jean-Pierre Moga 

Après l'article 4 octies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1 du I de l’article 244 quater F du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les collaborateurs libéraux et les gérants non-salariés participant au financement de ces mêmes établissements, lorsqu’ils assurent l’accueil de leurs enfants de moins de trois ans, peuvent également bénéficier du crédit d’impôt. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à étendre le bénéfice du « Crédit Impôt Famille » (CIFAM) aux indépendants : professions libérales, gérants non-salariés, entreprises individuelles, artisans et autoentrepreneurs.

Le « Crédit d’impôt famille » (CIFAM) bénéficie actuellement à toutes les entreprises industrielles, commerciales, libérales ou agricoles imposées selon un régime réel d’imposition. Les dépenses éligibles sont celles qui financent des établissements assurant l'accueil des enfants de moins de 3 ans des salariés de l'entreprise.

Les travailleurs non-salariés, professions libérales, artisans, commerçants, gérants non-salariés etc. dont l’entreprise n’emploie aucun salarié n’ont pas droit au bénéfice du CIFAM.

Par conséquent, les enfants des professions libérales et indépendants ne peuvent pas bénéficier d’un accès à la crèche via ce crédit d’impôt et ne peuvent dès lors que bénéficier d’une place en crèche municipale dont les horaires ne sont pas forcément adaptés aux besoins de ces professions au service des Français.

Ouvrir le bénéfice de ce crédit d’impôt aux professions libérales, aux indépendants qui auront massivement souffert de la crise sanitaire permettrait à ces travailleurs de bénéficier d’une aide incitant au retour à l’emploi, et à leurs enfants de bénéficier d’un accueil de qualité adapté aux besoins de leurs parents.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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