Amendement N° 18 (Adopté)

Combat contre le harcèlement scolaire

Discuté en séance le 27 janvier 2022
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 19 janvier 2022 par : Mme Conway-Mouret, MM. Féraud, Chantrel, Leconte, Kanner, Todeschini, Roger, Mmes Carlotti, Gisèle Jourda, MM. Temal, Mickaël Vallet, Vallini, Vaugrenard, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Rémi Féraud Photo de Yan Chantrel Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Patrick Kanner Photo de Jean-Marc Todeschini Photo de Gilbert Roger Photo de Marie-Arlette Carlotti Photo de Gisèle Jourda Photo de Rachid Temal Photo de Mickaël Vallet Photo de André Vallini Photo de Yannick Vaugrenard 

Après l’article 4

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 juin 2022, un rapport portant sur la possibilité d’autoriser l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger à recourir à l’emprunt pour le financement de ses projets immobiliers et sur l’évolution de ses capacités de financement.

Exposé Sommaire :

L’un des principaux obstacles que rencontre l’AEFE pour atteindre l’objectif de doublement du nombre d’élèves à l’horizon 2030 fixé par le Président de la République réside dans son incapacité à contracter un emprunt d’une durée supérieure à douze mois afin de conduire des projets immobiliers dans ses établissements en gestion directe, conformément à l’article 12 de la loi du 28 décembre 2010 de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 qui interdit de manière pérenne le recours à l’emprunt d’une durée supérieure à douze mois aux organismes divers d’administration centrale (ODAC) à l’exception de ceux listés dans l’article. Depuis l’arrêté du 28 septembre 2011 jusqu'à celui du 4 septembre 2018, l’AEFE a toujours été inscrite parmi les ODAC auxquels s’applique cette interdiction, qui engendre des tensions croissantes avec les familles sur lesquelles pèse désormais lourdement l’essentiel de la charge financière.

Malgré de nombreuses alertes de parlementaires - de toute sensibilité - sur les conséquences de cette interdiction d’emprunt, le Gouvernement n’a à ce jour pas réagi.

Les règles de recevabilité contraignant l’initiative parlementaire sur de tels sujets, cet amendement demande donc au Gouvernement un rapport visant à étudier la possibilité d’inscrire l’AEFE dans la liste des ODAC pouvant recourir à l’emprunt d’une part, et l’évolution des mécanismes de financement de l’AEFE d’autre part.

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