Déposé le 27 juillet 2022 par : MM. Stéphane Demilly, Longeot, Canévet, Bonnecarrère, Moga, Capo-Canellas, Belin, Bonneau, Mmes Billon, Jacquemet, M. Lafon, Mmes Vérien, Devésa, M. Levi, Mme Saint-Pé, M. Calvet, Mme de La Provôté, MM. Tabarot, Kern, Henno, Hingray, Détraigne, Pascal Martin, Pellevat, Bazin, Mme Thomas, MM. Duffourg, Chauvet, Mizzon, Genet, Bacci, Mmes Joseph, Dumont, MM. Bonhomme, Le Nay, Mme Garriaud-Maylam.
Alinéa 5, première phrase
Après le mot :
électronique
insérer les mots :
auprès d’une entreprise installée en France ou à l’étranger
L’article 7 vise à permettre au consommateur de résilier facilement un contrat conclu par voie électronique, afin de ne pas le maintenir captif d’un opérateur économique.
La localisation des entreprises ne doit pas constituer un obstacle à l’application de cette simplification des résiliations. Cet amendement propose par conséquent de préciser que le consommateur peut résilier son contrat par voie électronique, que l’entreprise soit basée en France ou à l’étranger.
Le droit français de la consommation encadre par principe l’exécution de l’ensemble des contrats ayant pour partie un consommateur français, comme le précise l’article L. 232-3 du code de la consommation. En pratique, une entreprise étrangère ne peut pas s’affranchir de proposer une option de résiliation.
Pourtant certaines entreprises tentent d’échapper à la législation française, notamment en matière de résiliation, et elles y réussissent régulièrement. Il est donc important d’inscrire la généralisation de cette obligation dans la loi, afin de ne soulever aucune ambiguïté de lecture, ni aucune erreur d’interprétation.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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