Amendement N° 46 2ème rectif. (Adopté)

Intervention des cabinets de conseil privés dans les politiques publiques

Discuté en séance le 18 octobre 2022
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Sagesse
( amendement identique : 9 )

Déposé le 18 octobre 2022 par : Mme Assassi, M. Bocquet, les membres du groupe communiste républicain citoyen, écologiste.

Photo de Éliane Assassi Photo de Éric Bocquet 

I. - Après l’alinéa 1

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au premier alinéa de l’article L. 2141-1, après la référence : « 434-9-1 », est insérée la référence : «, 434-13 » ;

II. - Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

... ° Au premier alinéa de l’article L. 2341-1, après la référence : « 434-9-1 », est insérée la référence : «, 434-13 » ;

III. - Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Au premier alinéa de l’article L. 3123-1, après la référence : « 434-9-1 », est insérée la référence : «, 434-13 » ;

Exposé Sommaire :

Les auteurs du groupe CRCE entendent préserver l’intégrité des marchés publics en excluant la possibilité de soumissionner, aux entreprises, ici les cabinets de conseils, lorsqu’ils se sont rendus coupables de faux témoignage devant une juridiction ou un officier de police judiciaire.

Pour rappel, un arrêt du 9 novembre 2018 la Cour d’appel de Paris a confirmé qu’un faux témoignage, entendu aussi comme une omission volontaire ou un mensonge devant une commission d’enquête parlementaire constitue une infraction pénale de « témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction », prévue à l’article 434-13 du code pénal et passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.

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