Amendement N° 419 (Irrecevable)

Mise au point au sujet d'un vote

Déposé le 3 novembre 2022 par : MM. Patrice Joly, Sueur, Fichet, Pla, Gillé, Cozic, Michau, Tissot, Mme Préville, M. Vallini, Mmes Van Heghe, Espagnac, M. Todeschini, Mmes Gisèle Jourda, Blatrix Contat.

Photo de Patrice Joly Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Sebastien Pla Photo de Hervé Gillé Photo de Thierry Cozic Photo de Jean-Jacques Michau 
Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Angèle Préville Photo de André Vallini Photo de Sabine Van Heghe Photo de Frédérique Espagnac Photo de Jean-Marc Todeschini Photo de Gisèle Jourda Photo de Florence Blatrix Contat 

Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article L. 4131-6 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 4131-6-… ainsi rédigé :

« Art. L. 4131-6-…. – L’exercice de la médecine à tout autre titre que ceux mentionnés à l’article L. 4131-6 est subordonné à l’exercice préalable de la médecine générale, pendant six mois en équivalent temps plein, dans l’une des zones caractérisées par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés dans l’accès aux soins au sens du 1° de l’article L. 1434-4. Cette durée doit être accomplie de manière continue dès l’obtention du diplôme.
« Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article. »

II. – Les dispositions du I du présent article ne sont pas applicables aux médecins qui, à la date de publication de la présente loi, remplissaient les conditions mentionnées au I de l’article L. 632-2 du code de l’éducation.

Exposé Sommaire :

Il s’agit de créer une obligation d’exercice de la médecine générale en zone sous-dense d’une durée de six mois en équivalent temps plein pour les nouveaux médecins diplômés, qui envisageraient de ne pas exercer en tant que médecins face à des patients.

Les modes d’exercice pourront bien entendu être souples : libéral ou salarié, en cabinet ou à l’hôpital.

Alors que les déserts médicaux se développent, il devient urgent de lutter contre ce phénomène « d’évaporation des jeunes médecins » qui a un impact réel sur l’accès aux soins de nos concitoyens.

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