Amendement N° 874 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : 587 )

Déposé le 7 novembre 2022 par : Mme Jasmin, M. Lurel, Mme Conconne, M. Antiste, Mme Gisèle Jourda, MM. Pla, Chantrel, Bourgi, Mme Espagnac, M. Montaugé, Mme Préville, M. Tissot.

Photo de Victoire Jasmin Photo de Victorin Lurel Photo de Catherine Conconne Photo de Maurice Antiste Photo de Gisèle Jourda Photo de Sebastien Pla Photo de Yan Chantrel Photo de Hussein Bourgi Photo de Frédérique Espagnac Photo de Franck Montaugé Photo de Angèle Préville Photo de Jean-Claude Tissot 

Après l'article 7 quinquies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, au plus tard un an après la promulgation de la présente loi, un rapport relatif à l’application des régimes prévus aux articles L. 752-3-2, L. 752-3-3 et D. 752-7 du code de la sécurité sociale aux exploitations hôtelières de Guadeloupe, de Martinique et de La Réunion.

Exposé Sommaire :

Le présent amendement demande au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport qui se veut être un outil structurant dans le cadre des réflexions menées autour des dispositifs d’aides au secteur hôtelier ; l’objectif étant de disposer d’une vision actualisée de la compétitivité des exploitations hôtelières des DOM et de soutenir des mesures d’aide au secteur.

En effet, le tourisme est une des principales sources de revenus des Antilles françaises et de La Réunion, avec une influence qui s’étend à d’autres secteurs. Les hébergements touristiques marchands, et plus précisément l’hôtellerie, sont essentiels au maintien de cette économie touristique.

Toutefois, si les performances commerciales de l’hôtellerie en Guadeloupe, en Martinique et en à La Réunion sont souvent comparables à celles observées en métropole, les professionnels de la filière font face depuis toujours à des déficits de compétitivité avec des charges d’exploitation lourdes (masse salariale essentiellement) qui pénalisent la rentabilité et la capacité à se rénover.

Ainsi, en moyenne, la masse salariale pèse 42 % du chiffre d’affaires des hôtels aux Antilles françaises et 40 % à La Réunion, contre environ 30 % (donnée 2019) en Métropole et 14 % sur les îles des Caraïbes voisines des Antilles Françaises (donnée 2015).

Dès lors, la rentabilité limitée des structures hôtelières aux Antilles françaises a conduit à la diminution du parc hôtelier de 45 % en Martinique et 38 % en Guadeloupe (en nombre de chambres) entre 2000 et 2022, ainsi qu’à la dégradation des produits restants par manque d’investissements.

L’enjeu est donc plus que jamais de parvenir à maintenir en exploitation ces acteurs de l’hébergement donc l’impact social, économique et fiscal sur les destinations insulaires est crucial.

Ce rapport aura donc pour objectif d’illustrer au mieux les performances et enjeux auxquels les entrepreneurs du secteur de l’industrie hôtelière sont confrontés et d’inciter le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’aide au secteur complémentaires au régime d’exonération de charges sociales patronales applicables aux entreprises ultramarines (dit « LODEOM ») permettant d’abaisser significativement le poids des charges sociales pesant sur ce secteur d’activité.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM)

NB:La rectification consiste en un changement de place de après 6 à après 7 quinquies.

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