Amendement N° 880 (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 4 novembre 2022 par : Mme Jasmin, MM. Mickaël Vallet, Chantrel, Pla, Lurel, Bourgi, Mmes Gisèle Jourda, Monier, M. Gillé, Mme Espagnac, M. Montaugé, Mme Préville, M. Tissot.

Photo de Victoire Jasmin Photo de Mickaël Vallet Photo de Yan Chantrel Photo de Sebastien Pla Photo de Victorin Lurel Photo de Hussein Bourgi Photo de Gisèle Jourda Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Hervé Gillé Photo de Frédérique Espagnac Photo de Franck Montaugé Photo de Angèle Préville Photo de Jean-Claude Tissot 

Alinéa 2, tableau, seconde colonne

1° Troisième ligne

Remplacer le nombre :

100, 7

par le nombre :

100, 8

2° Septième ligne

Remplacer le nombre :

3, 4

par le nombre :

3, 3

Exposé Sommaire :

Le présent amendement prévoit la réaffectation d’une enveloppe de 100 M€ pour la revalorisation des carrières des psychologues de la fonction publique hospitalière.

En effet, ces derniers ont été tenus à l’écart des revalorisations de carrière des métiers du soin prévues en 2020 à l’issue du Ségur de la santé.

Le présent amendement vise à permettre aux psychologues des établissements publics de santé de bénéficier d’une revalorisation de carrière au même titre que toutes les professions prenant en charge les personnes à l’hôpital (sages-femmes, infirmiers, personnels de rééducation, etc.).

Les psychologues revendiquent une juste reconnaissance de la dimension soignante de leur pratique à l’hôpital et la revalorisation de leurs rémunérations afin de maintenir une attractivité des postes dans un contexte de difficulté croissante dans leur recrutement.

En effet, malgré les demandes réitérées de la profession, le Gouvernement a maintenu son refus de revaloriser les carrières des psychologues hospitaliers au seul motif que ceux-ci ne disposent pas d’un statut de profession de santé dans le Code de la santé publique.

L’exclusion des psychologues des revalorisations salariales du Ségur de la Santé aboutit à une situation où les psychologues, profession de catégorie A, se voient rémunérés sur la base d’une grille salariale datant de 1991 et voyant leur salaire inférieur ou équivalent à ceux des professions de catégorie B ou C. Les psychologues voient leur rémunération décrocher derrière d’autres professions diplômées à bac+3, malgré leur qualification à bac+5 de plus en plus souvent complétée par un doctorat.

Il apparaît désormais urgent de remédier à cette incohérence en redonnant de l’attractivité à l’exercice hospitalier des psychologues.

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