Amendement N° 3209 (Rejeté)

Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

Discuté en séance le 11 mars 2023
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 305 337 391 474 543 562 604 633 661 691 720 751 801 856 886 923 966 1003 1050 1121 1164 1164 1164 1197 1230 1236 1298 1333 1396 1429 1459 1490 1527 1533 1563 1615 1645 1684 1718 1739 1772 1785 1812 1842 1864 1930 2010 2092 2282 2291 4062 )

Déposé le 1er mars 2023 par : Mmes Poncet Monge, Mélanie Vogel, MM. Benarroche, Breuiller, Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Labbé, Parigi, Salmon.

Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Mélanie Vogel Photo de Guy Benarroche Photo de Daniel Breuiller Photo de Ronan Dantec Photo de Monique de Marco Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard Photo de Joël Labbé Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Daniel Salmon 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet article – obligatoire dans un budget de la Sécurité sociale rectificatif – maintient le plafond des dépenses de la branche Famille pour l’année 2023.

Nous avions déjà souligné l’urgence, durant l’examen du PLFSS pour 2023, de revaloriser les prestations de la branche famille pour une utilisation conforme aux missions de la branche.

Par cet amendement de suppression, nous souhaitons alerter sur les besoins non couverts de la branche famille.

En effet, les mesures de la branche famille devraient être justifiées par la lutte contre la pauvreté des familles et des enfants ou par la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Rappelons qu’en France un enfant sur cinq – soit près de trois millions – est pauvre.

De plus, quatre enfants sur dix ne bénéficient pas d’un mode d’accueil (chiffres UNAF).

Il y a donc beaucoup de chantiers à ouvrir pour la branche famille que permettraient ses excédents sans oublier la nécessité de rouvrir des embauches pour restaurer la qualité de service dégradée par la restitution des emplois exigée par la Convention d’objectifs et de Gestion (COG) qui se termine.

De surcroît, rien n’empêche de prévoir la revalorisation du congé parental dont le forfait ridiculement bas n’a pas permis au deuxième parent – en fait le père – d’en bénéficier, générant une économie de près d’un milliard à la CNAF : il est des excédents non vertueux qui assigne encore les femmes au travail « reproductif ».

Comme d’envisager à terme une nouvelle prolongation du congé paternité car « à l’arrivée des enfants, pour concilier vie privée et vie professionnelle, les femmes sont toujours plus nombreuses que les hommes à interrompre leur activité ou à réduire leur temps de travail : en 2020, celles qui travaillent sont trois fois plus souvent à temps partiel que les hommes ».

Cet amendement de suppression vise donc à souligner l’urgence de revaloriser les prestations de la branche famille pour une utilisation conforme aux missions de la branche.

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