Amendement N° I-1956 3ème rectif. (Irrecevable)

Mise au point au sujet d'un vote

Déposé le 24 novembre 2023 par : M. Chasseing, Mmes Bourcier, Lermytte, M. Chevalier, Mme Laure Darcos, MM. Wattebled, Brault, Alain Marc, Vincent Louault, Mme Paoli-Gagin, MM. Capus, Rochette, Henri Leroy, de Nicolay, Chatillon, Mme Sollogoub, MM. Delcros, Fargeot.

Photo de Daniel Chasseing Photo de Corinne BOURCIER Photo de Marie-Claude LERMYTTE Photo de Cédric CHEVALIER Photo de Laure Darcos Photo de Dany Wattebled Photo de Jean-Luc BRAULT Photo de Alain Marc Photo de Vincent LOUAULT 
Photo de Vanina Paoli-Gagin Photo de Emmanuel Capus Photo de Pierre Jean ROCHETTE Photo de Henri Leroy Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Alain Chatillon Photo de Nadia Sollogoub Photo de Bernard Delcros Photo de Daniel FARGEOT 

Texte de loi N° 20232024-127

Après l'article 3 duovicies

Après l’article 3 duovicies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la seconde phrase du 5° du II de l’article L. 133-5-12 du code de la sécurité sociale, les mots : «, dans la limite d’un plafond annuel fixé par décret en fonction de la composition du foyer fiscal des personnes concernées » sont supprimés.

Exposé Sommaire :

L’avance immédiate de crédit d’impôt permet à un particulier-employeur de bénéficier du service CESU+ et Pajemploi+, et ainsi, dans le cadre de l’emploi d’une aide à domicile, de ne pas avancer des frais qu’il se fera rembourser une année plus tard par le biais du crédit d’impôt pour l’emploi à domicile qui est actuellement de 6.000 euros pour des dépenses de 12.000 euros. Ce dispositif a connu un succès rapide. En juillet 2023, ce sont ainsi 300.000 particuliers-employeurs qui font appel au CESU+. Ce succès confirme que ce dispositif répond à un réel besoin de simplification pour les contribuables.

Baisser le plafond d’avance de 6.000 à 1.200 euros serait source de complexification. Ainsi, un particulier-employeur qui a 3.000 euros de dépenses en aide à domicile et qui peut donc bénéficier de1.500 euros de crédit d’impôt, va pouvoir profiter du CESU+ à hauteur de 1.200euros, et devoir avancer, pour le même salarié, le reste et attendre le crédit d’impôt l’année suivante.

Enfin, il est à craindre que cette baisse du plafond ne soit que la prémisse de la baisse du crédit d’impôt lui-même, ce qui serait catastrophique pour le secteur de l’emploi et aide à domicile, en plus à un moment où nous souhaitons renforcer le virage domiciliaire. Le secteur de l’aide à domicile, ce sont 3, 3 millions de particuliers-employeurs qui embauchent 1, 3 millions de salariés, et en matière d’autonomie, c’est 1 million de particuliers-employeurs pour 550.000 assistants de vie.

Le présent amendement vise donc à ce que le plafond de l’avance immédiate de crédit d’impôt ne soit pas fixé par décret, mais soit égal au crédit d’impôt prévu par le code général des impôts.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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