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Faut-il accentuer encore ce mouvement ? On notera, bien évidemment, la décélération de l’ONDAM médicosocial, après trois années d’une croissance soutenue. Rien ne laisse pourtant penser, en termes tant de création d’établissements que de vieillissement démographique, que les besoins sur le terrain sont en diminution. Et que dire de la fameuse ...
Telles sont donc les implications de vos mesures principales en matière de santé : des assurances complémentaires mises à contribution, des assurés qui passent à la caisse, un vieillissement démographique sous-estimé et des établissements hospitaliers sous pression. Je veux maintenant évoquer brièvement les silences pesants qui entourent vos p...
Un spécialiste sur deux les pratique. Le laxisme des pouvoirs publics sur ce point relève d’une indifférence coupable ! La déontologie médicale est, elle aussi, bafouée par l’égoïsme. Le secteur 2 n’est plus seulement celui de la médecine de haut niveau ; il est devenu le lieu d’un véritable commerce !
Les patients, de leur côté, sont pris en tenaille entre des remboursements qui chutent et des tarifs médicaux hors de tout contrôle.
Va-t-on continuer à tolérer que des segments entiers de la population soient exclus des soins ? Faut-il que la médecine devienne, elle aussi, une marchandise ?
À l’opposé de ce système réservé à la seule médecine de spécialité, la médecine générale souffre énormément. En quinze ans, les écarts de revenus entre spécialistes et généralistes se sont creusés comme jamais auparavant.
L’apparition de déserts médicaux est, d’ores et déjà, le résultat le plus notable de cette évolution. La question de la répartition des professionnels de santé sur le territoire reste en effet d’une grande actualité dans de nombreuses zones rurales et périurbaines de ce pays. Je reviendrai sur ce point au cours du débat. Comme chaque année, le...
J’ai quasiment terminé, madame la présidente !
De nos jours, le Parlement lit, commente et avalise plus qu’il n’étudie, ne contrôle et ne décide. Pour autant, nous ne nous tairons pas devant l’insuffisance de vos mesures et l’injustice de vos choix. Nous tenterons, avec détermination, d’en infléchir les aspects les plus négatifs. Nous formulerons des propositions pour que la sécurité socia...
Madame le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la dette se creuse dangereusement depuis plusieurs années, en particulier depuis 2007, où la trajectoire des comptes publics est devenue très inquiétante. Ce sont vingt points de PIB de dette publique supplémentaire en trois ans ! Avec 47 milliards d’euros de dépenses prévues pour...
C’est kafkaïen ! En tout cas, c’est l’action du Président de la République ! Monsieur le ministre, nous le savons toutes et tous, la réduction de la dette est le principal dilemme de la sortie de crise. Entre l’adoption d’une politique plus responsable et le soutien à la timide reprise que nous connaissons, la voie est étroite. Cependant, les...
Les années se suivent et se ressemblent... Vous vous satisfaites d'un déficit stabilisé à 20 milliards. Pourtant, l'agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) n'en peut plus d'emprunter, et la Cades n'en peut plus de rembourser ! Tous les acteurs de la santé sont défavorables à vos propositions, même les hôpitaux privés. Vous ...
Plutôt que tout sacrifier à la maîtrise comptable, ne faudrait-il pas changer la structure de financement de la sécurité sociale ? La réussite des contrats d'amélioration des pratiques individuelles (Capi) est un signe que la médecine de ville cherche d'autres modes de financement ; les jeunes générations veulent une médecine plus fonctionnaris...
Les années se suivent et se ressemblent, madame la ministre. Le déficit reste à un niveau élevé : 11,5 milliards d'euros prévus pour 2011 après 11,4 milliards en 2010 et 10,6 milliards en 2009, soit trois fois plus qu'en 2008. C'est toujours la même méthode et je rappelle, au risque de vous irriter, que quand vous parlez de maîtrise médicalisée...
C'est une proposition de Claude Evin !
La dette de la Cades est de 200 milliards !
Que ferez-vous quand vous aurez besoin d'une césarienne à 3 heures du matin ? C'est un système idiot.
Soyons réalistes : ce texte programme la rigueur, que ses articles justifient très succinctement. On pose des principes, dont le premier est qu'il faut être en accord avec l'Europe, d'où les 3 %, d'où toute une série de mesures comme des fonctionnaires qu'on retire à l'Education nationale. L'on peut dégager des économies dans certains ministère...
Les syndicats de médecins dénoncent la volonté de maîtrise comptable qui fixe l'Ondam à 2,9 %, alors que les dépenses de maladie progressent de plus de 4 % par an et ne vont faire qu'augmenter avec le vieillissement de la population : une personne de quatre-vingts ans consomme six fois plus de soins de santé qu'une personne de vingt ans, et deu...