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La troisième ligne de front, c’est l’école. Parce que nulle part ailleurs dans le monde il n’existe un lien aussi étroit entre la nation et l’école, parce que nulle part ailleurs sur la planète une importance aussi décisive n'est accordée au pacte scolaire au cœur du pacte républicain, il nous faut créer, comme Pierre Manent l’écrit si bien, un...
M. Bruno Retailleau. En conclusion, mon groupe votera bien sûr la prorogation de l’état d’urgence. À Stockholm, Albert Camus, recevant le prix Nobel, fit allusion à l’école de la République et à son instituteur. Celui-ci lui avait confié la mission qui est la nôtre aujourd'hui : « empêcher que le monde se défasse ». La France ne doit pas se déf...
Absolument !
M. Bruno Retailleau. C’est presque fait !
Comme le rappelait le président, c'est selon la procédure accélérée que nous examinons ces textes, dont l'un est une proposition de loi organique - ce qui nous place dans un cas de figure intermédiaire entre un texte constitutionnel et un texte ordinaire : en cas de désaccord, l'Assemblée nationale ne pourra trancher qu'à la majorité absolue de...
Entendre le président du CSA est en effet une bonne chose. Cela dit, notre groupe ne prendra pas part au vote sur ces deux amendements, pour les raisons que j'ai dites.
Je rappelle que les lois organiques sont soumises d'office au Conseil constitutionnel.
Madame la présidente, monsieur le garde des sceaux, mes chers collègues, eh bien oui, nous sommes en guerre ! La France est en guerre : certes, une guerre d’un nouveau type, une guerre qui s’est affranchie des frontières, des codes militaires, des nationalités, une guerre qui se déploie sur un théâtre d’opérations extérieur qui concerne toute l...
C’est exactement la démarche que nous avons voulu suivre – et je veux en remercier à la fois Philippe Bas, président de la commission des lois, et Michel Mercier, ancien garde des sceaux et rapporteur – en essayant de tirer des leçons des événements. La première de ces leçons, on le voit bien, c’est que, l’an dernier, janvier n’a pas pu nous pr...
… et nous avons en charge cette idée simple pour nos concitoyens que le passé ne se répète pas, ne bégaie pas. Il me semble, et c’est toute la démarche de la proposition de loi, qu’il nous faut évaluer la menace – vous l’avez dit, monsieur le ministre, elle est élevée, intense, et elle s’installe – et, dans le même temps, réévaluer l’ensemble ...
Eh bien, Daech, c’est le califat plus internet, …
… c’est-à-dire une formidable régression de la pensée.
Hannah Arendt nous a mis en garde : « C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal. » Au service de cette régression de la pensée sont en même temps utilisés les moyens les plus modernes que l’Occident a mis au point. Attention donc : nos sociétés sont sans doute technologiquement avancées, mais elles risquent d’être aussi des sociétés...
C’est ce qu’a judicieusement fait Philippe Bas, épaulé par Michel Mercier. La proposition de loi traduit une approche très simple : elle vise à faire en sorte que nous nous portions au-devant des événements, au lieu d’être à la traîne, à la remorque, comme trop souvent dans nos démocraties, qui ont leurs faiblesses et, évidemment, leurs valeur...
Nous avions imaginé une peine de rétention de sûreté ; je remercie Michel Mercier de lui avoir substitué un régime de perpétuité réelle, parce qu’il faut enfermer les terroristes jusqu’au bout quand ils présentent un danger pour nos concitoyens et pour la République.
Tourner le dos au laxisme en matière de réponse pénale, cela veut dire, en somme, faire en sorte que nos concitoyens soient définitivement rassurés sur notre volonté, qui doit être implacable. Troisième défi, enfin, on ne peut vouloir un renforcement du régime de répression sans vouloir parallèlement le renforcement du régime qui garantit les ...
J’ai été, moi aussi, sensible aux déclarations des plus hauts responsables des grandes instances judiciaires françaises. Elles ne sont ni de droite ni de gauche : elle représente une autorité qui est importante pour nous. Dans la proposition de loi, nous n’avons pas oublié ce versant pour trouver le juste équilibre dont je parlais. Pour conclu...
M. Bruno Retailleau. Eh bien, ces propositions, nous en débattons. Nous sommes au rendez-vous de la responsabilité politique, au rendez-vous aussi, monsieur le garde des sceaux, pour assurer à nos concitoyens et à la France un régime de sûreté, un régime de sécurité.
Bravo !