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J’irai bien évidemment dans le même sens que ce qu’on dit tous mes collègues sur cette question. Rendez-vous compte, mes chers collègues, nous franchissons des milliers de kilomètres, en plein confinement, pour venir au Sénat. La Martinique aussi est confinée, comme la France ; tout est fermé parce que nous avons des taux de covid très importa...
On est dans le même registre et, à un moment, il faudra peut-être se demander : « Pourquoi donc défilent-ils tous au micro pour dire les mêmes choses ? » Le collègue Lurel vient de pousser un cri : tôt ou tard, il faudra arrêter. Nous allons nous épuiser à « charrier de l’eau dans panyen », comme on dit chez nous, c’est-à-dire à transpo...
Le mot « avantage » me pose un problème d’ordre sémantique : j’aimerais que ce terme soit définitivement banni du lexique lorsque l’on évoque des régimes dérogatoires destinés à restituer de l’équité. Nous devons fournir cet effort de lucidité. Ce que nous demandons n’est pas un avantage, car nous ne voulons pas quelque chose en plus. Non ! No...
Je souhaite que l’effort de solidarité demandé, lequel est nécessaire, je ne le conteste pas, s’accompagne d’une plus grande équité. Peut-on appliquer à tous les organismes, sans exception, les mêmes taux de contribution afin de passer cette crise ? Pour certaines petites ou toutes petites mutuelles, il sera excessivement difficile d’assumer u...
Pour préparer ce sous-amendement, j’ai fait le tour des petites mutuelles, par exemple en Martinique. Le fait est que leur activité a baissé, monsieur le rapporteur général, et ce pour une raison simple : beaucoup de leurs clients sont aux minima sociaux. En Martinique, je le rappelle, plus de 30 % de la population vit au-dessous du seuil de p...
Je félicite et remercie le président et le rapporteur, et salue chaleureusement Antoine Karam, qui clôt de très belle manière son mandat. Il fallait oser ce rapport, hélas réaliste. Il décrit une réalité que nous vivons aussi chez nous, aux Antilles. On ne devient pas passeur par hasard. Les indicateurs de développement de nos pays témoignent d...
Je le suis moi aussi !
Exactement !
Je suis vraiment désolée, mais, pour cette fois, je ne jouerai pas mon joker confiance. Lors du vote du PLF, en fin d’année, ici même, Didier Guillaume, la main sur le cœur, nous a dit que ces 5 millions d’euros étaient accordés par l’Europe – l’information qu’on nous donne aujourd’hui est donc rassie –, et que les budgets allaient être trouvés...
Trois millions d’euros devaient provenir du budget du ministère des outre-mer, et deux millions d’euros du ministère du travail. J’ignore ce que le ministère du travail venait faire là-dedans ; peut-être s’agissait-il d’une opération à tiroirs. Peu importe : disons que le budget de l’État est un pot commun. Mais, à ce jour, le pot reste vide !...
Et nous irons jusqu’au bout, de manière solidaire. L’agriculture de nos pays mérite ces fonds ; il faut savoir en effet que les intrants sont quarante à quarante-cinq fois plus chers chez nous, et que les frais d’éloignement se répercutent sur la production. Ces fonds permettent, entre autres, une meilleure rémunération – elle est très faible –...
Arrêtez ces postures !
Voilà !
Je viens en solidarité apporter mon soutien à mon collègue de Guyane, Georges Patient. La Guyane, c’est l’une des exceptions de la République : un territoire grand comme le Portugal, peuplé de 300 000 habitants, avec des difficultés immenses, car il a jusqu’à présent été considéré comme une simple position géostratégique de la France et une ri...
Mme Catherine Conconne. C’est un peu comme au moment du calcul de la retraite, on prend les meilleures années.
Prenez donc les meilleures années, car cette demande est légitime pour la Guyane ! Les Guyanais en ont besoin. La preuve en est que, dans la crise du covid, c’est le département qui paye l’un des plus lourds tributs en matière de contamination. On pourrait passer au stylo fluo toutes les difficultés de la Guyane : problèmes d’équipements hospi...
Il s’agit, une fois de plus, de réparer des anomalies grossières. Dans les années quatre-vingt, quand on a transféré les lycées aux régions dans le cadre de la décentralisation, aucune compensation financière n’était prévue. La Martinique, la Guadeloupe et La Réunion étaient sous-dotées, bien entendu, et des milliers d’enfants n’allaient pas ...
Ces distorsions d’égalité vont-elles un jour cesser ? On a parlé de la Corse. Les Corses seraient-ils plus intimidants que les Martiniquais, les Guadeloupéens, les Réunionnais ou les Mahorais ? Nous aussi, nous savons mettre des bombes ! Nous l’avons prouvé dans le passé. Les Martiniquais peuvent aussi donner dans le registre de la méthode for...
Il n’y a pas de petites recettes pour des collectivités comme les nôtres. Avec autant de personnes qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté, autant de chômeurs et 60 000 personnes au RSA, ne me faites pas croire que 2 millions d’euros, ce n’est pas une petite recette ! Et puisque ce n’est rien, monsieur le ministre, donnez-le-nous !
Nous n’avons guère l’espoir que cet amendement soit adopté, mais il est de notre devoir de le présenter. Il vise à créer une aide exceptionnelle en faveur des ménages en situation de précarité énergétique. Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, nous sommes contraints de réduire à due concurrence les dotations, à hauteur d...