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Interventions en commissions de Catherine Génisson


1164 interventions trouvées.

L'amendement est assez sec : pour des patients avec de lourdes pathologies, le travail à domicile fait presque partie du traitement - comme la gymnastique ! - et ne devrait pas entraîner la suppression des indemnités journalières.

C'est un débat récurrent. Lorsque les experts font de la recherche sur des produits, ils ont forcément un lien d'intérêt, ce qui est à distinguer de contrats n'ayant aucune validité scientifique - comme des études portant sur quinze à trente cas - qui ne visent qu'à promouvoir un produit. Notre recherche était performante.

Les opticiens et les optométristes restent les parents pauvres de la filière. L'optométrie est partagée entre les orthoptistes et les opticiens, qui s'estiment eux-mêmes laissés-pour-compte, alors même qu'ils ont le droit de prescrire des modifications de lunettes de vue, pendant les trois ans qui suivent une ordonnance d'ophtalmologie.

Si un début d'amélioration est en cours pour l'organisation de la filière, on reste au milieu du gué.

Certaines propositions commencent à aller dans le bon sens. Les opticiens, qui sont assermentés, restent les parents pauvres.

D'autant qu'il risque d'être étendu. Certains opticiens prennent l'initiative de vérifier l'éventuelle apparition d'une pathologie. Rien n'est codifié : on a le meilleur comme le pire. On n'a fait que la moitié du chemin.

On demande un décret en Conseil d'Etat, puis un arrêté du ministre ? Ce n'est pas très cohérent.

C'est ce que l'on appelait les règles hygiéno-diététiques...

Le principe d'encourager le sport plutôt que la prise de médicaments est très bon, mais les patients souhaitent tout de même une prescription, notamment les diabétiques et les cardiaques.

Il existe des aberrations. A une époque, les pompes à insuline étaient remboursées contrairement aux tubulures pour faire fonctionner les pompes. Un rapport avait dénoncé cette situation.

Nous y étions plutôt favorables contrairement au Gouvernement.

Lorsqu'on parle des besoins de la population aux ARS, les interlocuteurs répondent qu'ils ne les connaissent pas. Or c'est fondamental pour établir un schéma.

Il faut différencier les programmes standards de ceux qui sont adaptés aux territoires.

Les praticiens sont tous partis à la retraite. Dans certains hôpitaux publics, le chef de service d'obstétrique refuse de se charger de ces interventions.