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Je vous propose d'émettre un avis défavorable à l'amendement n° 289 tendant à supprimer du code du travail certains thèmes de la négociation sur le temps partiel.
Je considère comme étant un amendement d'appel, l'amendement n° 526 visant à porter à quatre jours au minimum le délai de prévenance en cas de modification des horaires de travail d'un salarié à temps partiel. Ce faisant, il propose d'aligner l'ensemble des branches sur celle de l'aide à domicile qui a adopté un accord en ce sens.
L'amendement n° 280 concerne la portée de la négociation sur le temps partiel et son impact sur les droits des salariés.
L'amendement n° 290 propose de qualifier de délit d'entrave le fait de refuser une négociation sur le temps partiel dans les branches où il concerne plus d'un tiers des effectifs. L'extension du délit d'entrave ne se justifie pas, d'autant que la négociation a lieu au niveau de la branche et non de l'entreprise et que d'autres solutions existen...
L'amendement n° 514 vise à exonérer de l'obligation de négociation les branches ayant déjà passé des accords fixant la durée minimale du travail à temps partiel. Il est trop restrictif par rapport au champ de la négociation nouvelle prévue à cet article.
Certes mais le champ de la négociation prévu par l'accord est plus large. Il porte aussi sur l'organisation du temps de travail.
L'amendement n° 589 vise à exclure toute possibilité d'annualisation du temps de travail par accord d'entreprise ou de branche. En ce qu'il est en dehors du champ de l'Ani, il appelle un avis défavorable.
L'amendement n° 292 supprime la possibilité pour un accord de branche de décider qu'un salarié à temps partiel pourra se voir proposer un emploi à temps plein n'entrant pas dans la même catégorie que son activité précédente. Avis défavorable.
L'amendement n° 308 prévoit d'interdire à une entreprise de procéder au recrutement d'un salarié à temps plein pour un type d'emploi lorsqu'un ou plusieurs de ses salariés à temps partiel exercent déjà un emploi équivalent ou ressortissant à la même catégorie.
Je propose un avis défavorable car, pour certains salariés, le temps partiel est choisi et non subi.
L'amendement n° 296 propose de rendre nuls les contrats, avenants, accords ou convention prévoyant, dans la journée de travail, plusieurs coupures ou une coupure de plus de deux heures. Ce principe est déjà posé par l'article L. 3123-16 du code du travail auquel il est possible de déroger par accord de branche ou d'entreprise.
L'amendement n° 281 propose de supprimer la possibilité d'annualisation du temps de travail des salariés à temps partiel dans la mesure où il permet de déroger au plancher des vingt-quatre heures de travail hebdomadaires. Avis défavorable car l'accord n'a nullement entendu remettre en cause l'annualisation.
L'amendement n° 260 rectifié prévoit l'exclusion de la durée minimale de vingt-quatre heures lorsque les caractéristiques de l'activité ne le permettent pas. Dans la mesure où les partenaires sociaux n'ont pas prévu une telle clause générale, je vous propose d'émettre un avis défavorable.
L'amendement n° 261 rectifié, qui propose que certaines activités soient exclues de l'application du plancher de vingt-quatre heures, est pour partie satisfait et il va au-delà de l'accord.
Président de conseil général, je suis moi aussi très attentif à l'emploi dans ce secteur et j'envisage de demander en séance des explications au ministre sur ce point dont nous débattrons sans doute longuement. Beaucoup d'emplois sont en effet concernés...
Je ne suis pas convaincu de l'utilité de la nouvelle rédaction proposée par l'amendement n° 527 car le texte actuel prévoit déjà que le salarié puisse demander une dérogation à la règle des vingt-quatre heures annuelles pour des motifs personnels ou pour pouvoir cumuler plusieurs emplois.
Quand un salarié fera une demande fondée à un titre ou à un autre, il aura de toute façon satisfaction.
Demande de retrait, sinon avis défavorable.
L'amendement n° 294 supprime la possibilité de déroger par convention ou par accord de branche au plancher de vingt-quatre heures. Dans la mesure où il s'agit de revenir sur une possibilité prévue par l'Ani, je propose un avis défavorable.
L'amendement n° 243 rectifié définit les horaires réguliers comme ceux « permettant la conciliation avec une vie familiale et personnelle normale ». Or cette précision n'est pas nécessaire dans la mesure où l'amendement est déjà satisfait pas l'alinéa 15 de l'article 8.