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... se sont de plus en plus vivement exprimées sur la préservation de nos libertés individuelles et collectives. Quels garde-fous peuvent être mis en place, madame la garde des sceaux, pour y remédier ? On nous dit que tout citoyen pourra saisir la commission nationale de contrôle. Mais encore faut-il qu'il sache qu'il est surveillé ! Comment espérer beaucoup de transparence sachant qu'un service de renseignement fonctionne, par définition, dans le secret ? J'en viens aux services pénitentiaires. Autant je rejoins Jean-Yves Leconte dans la première partie de son propos, autant je ne puis le suivre là-dessus. Il faut se garder de tout mélanger. Comme nous avons eu l'occasion de le constater sur le terrain, le lien entre les détenus et les surveillants pénitentiaires est complexe et fragile. Ce n'est pas e...
Je partage totalement votre analyse, madame le garde des sceaux, sur l'article 12, et votre souci de maintenir la distance entre la fonction très spécifique de la justice et le monde du renseignement. Le ministère de la justice n'est pas une administration comme une autre. Nous avons confiance dans la justice de notre pays, et cette confiance doit être préservée. À entendre les débats soulevés par ce texte et par sa discussion à l'Assemblée nationale, j'ai le sentiment que l'on perd parfois de vue la gravité de la menace terroriste. Nous ne sommes pas dans une situation ordinaire. Mais le pr...
Vous avez dit que 185 personnes seraient en charge, en 2016, du renseignement pénitentiaire. Si je comprends bien, l'activité de renseignement de ces personnels ne doit être connue ni des détenus ni de leurs collègues de travail et ils ne rendent compte qu'à la cellule du ministère ?
Depuis quelques années, la situation mondiale a changé ; elle est de plus en plus préoccupante. Les zones qui, aujourd'hui, sont porteuses de cette inquiétude se sont multipliées. La DRM, au sein de la communauté du renseignement, joue un rôle particulier. Vous avez évoqué le rôle classique d'observation et de veille qu'elle tient auprès de certains pays, comme la Russie ou la Chine, par exemple, mais la multiplication des zones de conflits fait que nous devons nous adapter à ces situations si particulières, dans un contexte financier contraint. Vous avez ainsi évoqué le besoin de recrutement et les problèmes de formatio...
C'est avec plaisir, mais aussi avec une certaine inquiétude, que nous vous avons entendu nous présenter l'état du monde et les défis que nous devons relever tous ensemble. Vous avez également évoqué la coordination, les fusions des services de renseignement, ainsi qu'Hermès. Pourriez-vous nous en dire plus des spécificités de la DGSE et du volet satellitaire ? En second lieu, le renseignement humain est souvent indispensable à l'action. Cela vient encore de se vérifier lundi, dans le Sahel. Vous avez commandé les opérations spéciales (COS). Au sein de celui-ci, le 13e RDP est à la disposition du GCOS et à votre disposition. Comment cela se passe-il...
Merci pour le panorama très complet que vous nous avez brossé. S'agissant du renseignement spatial, l'arrivée de satellites d'observation comme Musis, à la suite d'Hélios, et d'écoutes électromagnétiques Cérès, prévus pour 2020, devraient renforcer sensiblement la capacité d'appréciation de la DRM. Leur lancement et leur mise en oeuvre s'effectueront-elles comme prévu ? Disposez-vous des infrastructures et des ressources humaines nécessaires à la mise en exploitation de ces deux capaci...
Quel partage de l'information préconisez-vous avec nos alliés ? En second lieu, pourriez-vous être plus précis à propos des relations entre les services civils de renseignement et les vôtres ?
...mment militaires, tant la confusion actuelle est grande... Enfin, la Syrie soulève la question de nos relations avec la Turquie, dont on a souligné l'ambiguïté. C'est un vrai sujet, la Turquie constituant un allié incontournable dans le conflit syrien, notamment à la frontière... Général Christophe Gomart. - La question de savoir s'il est nécessaire pour la France de disposer de six services de renseignement revient souvent. Ne doit-on réduire ce nombre ? Même si ma position d'ancien adjoint de Bernard Bajolet, alors coordonnateur national du renseignement, m'a permis d'acquérir une vision assez large de l'ensemble des capacités de chacun de ces services, je pense que la DRM répond à un vrai besoin. Sa création, en 1992, était liée au besoin d'appréciation autonome face à certaines menaces. On sort...
Vous avez expliqué qu'il était nécessaire de connaître les intentions de nos deux adversaires et souligné que la DRM disposait de capteurs techniques et humains performants. Quels sont les moyens dont disposent nos adversaires en termes de renseignement ? Avec quels outils peuvent-ils faire eux-mêmes du renseignement ? Le renseignement évolue-t-il au plan européen ? Existe-t-il des objectifs de mutualisation, de renforcement, de coopération, ou reste-t-on toujours au point mort ? Enfin, comment le renseignement français se situe-t-il au plan mondial, eu égard aux autres nations ?
Nous avons bien compris qu'il vous manquait quelques agents. Vous avez bien fait passer le message ! En France, le concours administratif semble désormais remplacer la cooptation pour ce qui est de l'intégration dans la communauté du renseignement. Pour autant, il n'y a pas, à ma connaissance, de formation universitaire dans ce domaine en France, contrairement à ce qui se passe dans les pays anglo-saxons, où cela existe depuis très longtemps. Qu'en pensez-vous ? Comment devraient être formés les agents que vous allez recruter ? On a parlé de langues rares : quel devrait être leur profil ? Pensez-vous qu'on pourrait avancer dans ce domaine...
L'expansion foudroyante de Daesh en Syrie et en Irak, qui a conquis 200 000 km² en six mois, souligne les carences du renseignement et l'absence de coordination entre les divers services de renseignements. Quelles mesures comptez-vous prendre pour pallier celles-ci ?
Votre intervention était particulièrement intéressante - pour ne pas dire passionnante. Vous avez dit avoir besoin de trois cents personnes supplémentaires. Où peut-on s'adresser pour avoir des renseignements pratiques au cas où nous connaîtrions des personnes intéressées par ce sujet ?
...faire ce tri de façon automatique, mais, au bout du compte, il reste l'homme, avec ses yeux et son cerveau, de façon à mener l'analyse qui apparaît utile. Si j'ai parlé d'un besoin de recrutement de trois cents personnes, c'est parce que je dois recruter différentes compétences et, tout d'abord, de compétences cybernétiques. J'ai d'excellents liens avec l'amiral Coustilliere. Ce qu'on appelle le renseignement fermé permet de mieux comprendre le renseignement ouvert. Tout cela nécessite du monde, des interprétateurs d'images, des linguistiques, des analystes. D'où viennent-ils ? Beaucoup sont des contractuels qui sortent de Sciences Po ou qui ont des masters 2 en relations internationales et en sciences politiques. Il n'en est pas moins vrai que la France ne compte pas de filière consacrée au renseign...