Interventions sur "l’a"

74 interventions trouvées.

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

Madame la ministre, lors du débat sur l’amendement précédent, vous vous êtes dite prête à consacrer 40 millions d’euros aux passages à niveau, mais vous ne vouliez pas que cela soit inscrit dans le projet de loi. Même chose à présent : vous êtes prête à le faire, mais vous ne voulez pas l’inscrire. On m’a toujours dit : un tiens vaut mieux que deux tu l’auras… Je voterai donc les amendements identiques. En ce qui concerne la ligne Clerm...

Photo de Pascal SavoldelliPascal Savoldelli :

...n d’évoquer le projet de ligne Paris-Orléans-Clermont-Lyon, le POCL. De mémoire, il faut, au mieux, trois heures et vingt-cinq minutes pour relier Paris à Clermont-Ferrand ! Il faut donc mettre en place un programme de régénération et de modernisation. L’État ne peut pas, si j’en crois ce que je lis, contractualiser avec les collectivités en matière de fonctionnement. Or on ne peut pas, comme on l’a fait précédemment, nous expliquer qu’il faut une contractualisation s’agissant des performances de la SNCF et de celles des collectivités, et se contenter, dans le même temps, d’un avis de sagesse sur ces amendements, traitant de la régénération et de la modernisation de la liaison Paris-Clermont-Ferrand, avec tous les enjeux que cela comporte. Vous m’avez parlé de 400 000 emplois pour les routi...

Photo de Jean-Marc BoyerJean-Marc Boyer :

Vous avez indiqué à plusieurs reprises, madame la ministre, que les travaux de modernisation de la voie étaient en cours et les appels d’offres lancés. Il en va de même pour l’ensemble du matériel roulant. Il me semble important, notamment au vu de l’ampleur des travaux envisagés, de prévoir une démarche complète de modernisation des infrastructures. Engager une phase ou deux, sans prévoir la troisième, c’est risquer de devoir remettre sur l’ouvrage l’ensemble de la procédure et de retarder l’opération entière. Or, il faut le savoir, les travaux prévus dans le cadre des deux premières phases vont déjà perturber très fortement le trafic et, en ...

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Permettez-moi, mes chers collègues, d’évoquer maintenant la question des investissements dans le réseau ferroviaire de nuit. Celle-ci a été précédemment abordée par notre collègue Josiane Costes. Je voudrais revenir sur ce sujet, en rappelant l’annonce que vous nous aviez faite, madame la ministre, d’un investissement de plus de 30 millions d’euros de l’État pour rénover les trains de nuit. Ce montant nous semble faible, pour ne pas dire ridicule, quand on sait qu’une somme d’environ 1, 5 milliard d’euros serait nécessaire pour, d’une part, acheter une nouvelle génération de voitures, et, d’autre part, relancer un certain nombre de ligne...

Photo de Didier MandelliDidier Mandelli :

Je rejoins bien évidemment les auteurs de l’amendement sur leur diagnostic : les trains de nuit peuvent être un bon moyen de travailler au désenclavement de certains territoires. Aujourd’hui, l’État consacre environ 20 millions d’euros par an pour subventionner ces lignes. Une dépense de 30 millions d’euros est en outre envisagée pour remettre le matériel roulant de ces réseaux aux normes et en état. Les montants proposés dans cet amendeme...

Photo de Martine BerthetMartine Berthet :

...orger ces transports ou de créer de nouvelles lignes à moindre coût. De plus, ce mode de transport non carboné réduirait fortement la pollution des grandes villes. En montagne, il rendrait plus attractifs et efficaces les espaces valléens. Le développement du transport par câbles et des ascenseurs valléens est donc indispensable pour l’économie touristique de nos territoires, afin de désengorger l’accès aux stations lors des « migrations hivernales », mais aussi de faciliter et décarboner le transport au quotidien des habitants. Par ailleurs, développer la mobilité par liaison tram-train, lorsque celle-ci est possible, permettrait le désenclavement des territoires via des transports décarbonés. Cela répond à un double enjeu d’attractivité des territoires et de réduction de pollution....

Photo de Didier RambaudDidier Rambaud :

...ns à saluer l’initiative de notre collègue Martine Berthet. Étant un élu isérois, je voudrais également rappeler que ce territoire accueille une entreprise leader mondial dans le transport par câbles – Poma, pour ne pas la citer. Paradoxalement, cette entreprise compte de nombreuses réalisations dans le monde, et très peu en France. Elle mérite d’être encouragée ! Je ne prendrai que l’exemple de l’agglomération grenobloise. Grâce à ce type de transports, on pourrait nettement améliorer ses relations avec les massifs de la Chartreuse, du Vercors et de Belledonne.

Photo de Michel ForissierMichel Forissier :

...voquer le cas de Brest, où un aménagement exemplaire a été réalisé. Sous cet angle des nouvelles technologies, et puisque l’on parle de véhicules guidés, signalons qu’il peut y avoir des véhicules en site propre, mais aussi, aujourd’hui, avec les systèmes optiques, électroniques et les systèmes de navigation, des véhicules sans conducteur dans la circulation normale. Certains sont à l’essai dans l’agglomération lyonnaise. Ce type de navettes, capables de faire des parcours intelligents grâce aux nouvelles technologies, doit être expérimenté. Ce sont des modalités d’avenir, et la modernité, me semble-t-il, a toute son importance en matière de transports !

Photo de Ronan DantecRonan Dantec :

En écho aux propos qui viennent d’être tenus, je veux rappeler que le transport par câbles – le téléphérique – n’est pas du tout un transport urbain secondaire dans certaines agglomérations. À Medellín, notamment, un projet de cette nature, avec un financement de l’Agence française de développement, a eu un impact urbain extrêmement important. Les flux de passagers sur une ligne par câbles peuvent être tout à fait comparables à ceux d’une ligne de tramway ou de bus en site propre. En France, on voit le téléphérique uniquement comme un mode de transport d’appoint. Or il s’agit d’une vraie réponse de transport public en milieu urbain, et, effectivement, si nou...

Photo de Fabien GayFabien Gay :

...… Vous avez annoncé le maintien de deux lignes de trains de nuit. Tant mieux ! Nous nous en réjouissons. Mais nombre de ces lignes ont été abandonnées – pas uniquement au cours des dix-huit derniers mois, d’ailleurs ; voilà plusieurs années que le processus est en marche. En réalité, les gouvernements successifs ont cherché, en guise de solution, à confier ces trains de nuit au secteur privé. En l’absence de rentabilité de ces lignes, celui-ci n’en a pas voulu, même si, a priori, une compagnie russe pourrait être intéressée par la liaison Paris-Nice. Pour notre part, nous avons une véritable interrogation en la matière. À un moment où l’on parle de transition écologique et où la problématique des mobilités, puisque c’est l’angle que vous retenez, madame la ministre, pèse sur le porte...

Photo de Olivier JacquinOlivier Jacquin :

Il faut appuyer cette proposition en faveur des trains de nuit ! La logique du TGV – voyager toujours plus vite, et de jour –, retenue depuis plus de dix ans, a plus ou moins plongé cette offre des trains de nuit, considérée comme moins rentable, dans l’oubli, si bien qu’elle a été presque abandonnée. C’est dommage ! Elle permet pourtant de joindre des grandes villes, d’un bout à l’autre de la France, par un mode de transport économique et qui peut être tout à fait confortable. D’ailleurs, certains concurrents de la SNCF, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, s’interrogent sur ce potentiel largement sous-exploité. Je préférerais que ce dernier soit exploité par l’opérateur public, et que cette offre revienne au goût du jour.

Photo de Ronan DantecRonan Dantec :

La problématique n’est pas uniquement d’ordre financier, mes chers collègues. D’ailleurs, je considère aussi que l’État a fait un effort ; je l’ai dit au nom de mon groupe lors de la discussion générale, il semble reprendre la main, en déployant une véritable stratégie sur le train. Mais là n’est pas le débat. La question, ici, c’est que l’État ait un discours de soutien aux trains de nuit. J’ai l’impression, notamment, que l’on se trompe s’agissant des critères de vitesse. Le train de nuit n’offre pas seulement le charme d’un voyage buco...

Photo de Pascal SavoldelliPascal Savoldelli :

...ndement, en nous expliquant que vous faites tout de même des efforts sur les deux lignes de train de nuit maintenues. Toutefois, madame la ministre, les investissements qui vont dorénavant être faits, notamment par la SNCF, vont entraîner des emprunts. Je ne vois pas comment la SNCF, sans ce recours à l’emprunt, pourra prendre sa part dans les dispositifs de contractualisation dans lesquels vous l’avez, comme les collectivités territoriales, engagée. Dites-moi si je me trompe, et je retirai mes propos, mais l’opérateur aura recours à la dette privée. Dès lors – la question présente un intérêt à nos yeux, en tout cas aux miens –, je voudrais savoir comment le système bancaire réagira. Sera-t-il plus favorable aux emprunts contractés dans le cadre de l’action et de la dette publiques ou à ceu...

Photo de Cathy Apourceau-PolyCathy Apourceau-Poly :

Je ne fais que présenter cet amendement, qui est dû à ma collègue Céline Brulin. Il s’agit d’un amendement d’appel, par lequel nous souhaitons attirer l’attention sur l’allongement du calendrier de réalisation de la ligne nouvelle Paris-Normandie, dite LNPN, et sur les modifications du projet concernant, notamment, les sections les plus éloignées de Paris. Cette ligne nouvelle devait mettre fin à la dégradation de la desserte de la région Normandie, qui, depuis les années 1970, est l’une des seules à avoir vu ses temps de trajet vers Paris augment...

Photo de Didier MandelliDidier Mandelli :

Sans reprendre l’avis détaillé de la commission sur ce type de projets, j’indiquerai simplement que des engagements très clairs ont déjà été pris sur cette ligne, fondés sur le rapport du COI auquel je fais souvent référence. L’exposé général du projet de loi détaille un calendrier. Une inscription dans la loi n’aurait aucun impact supplémentaire. La commission émet donc un avis défavorable.

Photo de Gilbert-Luc DevinazGilbert-Luc Devinaz :

Par cet amendement, nous manifestons notre volonté que le Gouvernement clarifie sa position sur le projet d’autoroute A 45. Madame la ministre, vous avez annoncé son abandon à l’automne dernier au cours d’une réunion, certes non publique, avec des parlementaires de La République En Marche, décision d’abandon qui a été inscrite dans l’exposé des motifs du présent texte. Si ce projet autoroutier devait se réaliser, cela poserait un certain nombre de problèmes à l’agriculture dans le département du Rhône, mais aussi à la métropole de Lyon, puisqu’il aurait pour conséquence d...

Photo de Bernard BonneBernard Bonne :

Cet amendement a un objet contraire à celui qui vient d’être présenté : il vise à mentionner explicitement le projet autoroutier A 45 entre Saint-Étienne et Lyon, dont le contrat de concession est prêt, parmi les grands projets d’infrastructures entrant dans le champ de programmation des investissements prévus à l’article 44. Ce projet, dont on parle depuis très longtemps, et même depuis des décennies, a reçu l’aval de plusieurs gouvernements jusqu’à aujourd’hui. Validé et cofinancé par l’ensemble des collectivités – région Auvergne-Rhône-Alpes, département de la Loire et métropole de Saint-Étienne –, ainsi que des acteurs économiques locaux, il est indispensable au développement économique et au développem...

Photo de Didier MandelliDidier Mandelli :

Vous l’aurez compris, mes chers collègues, les objets de chacun de ces deux amendements sont à l’opposé l’un de l’autre. L’amendement n° 959 vise à reprendre le paragraphe consacré à ce projet A 45 entre Saint-Étienne et Lyon dans l’exposé des motifs, qui prévoit explicitement qu’une concertation aura lieu et qu’il faut donc abandonner celui-ci. L’amendement n° 5 rectifié bis a un objet inverse, ...

Photo de Jean-Claude TissotJean-Claude Tissot :

Habitant dans le département de la Loire, j’emprunte la voie ferrée Saint-Étienne-Lyon toutes les semaines, voire plusieurs fois par semaine, et encore hier. Bien sûr, elle est chargée, et c’est même, me semble-t-il, l’une des lignes les plus chargées. Nous n’allons pas, ici ce soir, refaire le débat sur l’A 45, qui dure depuis vingt, vingt-cinq ou trente ans, mais je salue l’engagement que vous avez pris, madame la ministre, dans votre propos liminaire. Qui aurait l’idée aujourd’hui de faire la publicité pour une 504 diesel ? Personne !

Photo de Jean-Claude TissotJean-Claude Tissot :

Pourtant, cette voiture a été imaginée à l’époque où l’on imaginait l’A 45 ! Nous sommes d’accord : il faut bien sûr aménager l’A 47, qui, c’est une évidence, est aujourd’hui saturée, sur laquelle circule beaucoup trop de monde. Mais permettez-moi de faire le lien avec l’amendement que nous avons précédemment examiné, relatif au transport par câble : pourquoi ne pas réfléchir, notamment en matière de cabotage, à des modes de transport un peu plus innovants ? S’agis...