Interventions sur "l’éducation"

275 interventions trouvées.

Photo de Mireille JouveMireille Jouve :

...et, l’esprit de cet article, car, selon les auteurs de l’amendement, la transmission des résultats aux familles leur permettra d’adapter leur projet pédagogique en vue de la maîtrise du socle commun par leur enfant à l’issue de la période d’instruction obligatoire telle que prévue par la loi. Cet amendement a donc pour objet d’instaurer un climat de confiance et de dialogue entre les services de l’éducation nationale et les parents ayant choisi l’instruction à domicile, et de permettre aux élèves instruits à domicile de s’habituer aux conditions d’évaluation du système scolaire.

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

Je demande le rétablissement de l’intitulé « Les écoles supérieures du professorat et de l’éducation ». Cette demande peut paraître bizarre, mais, après avoir vu se succéder les écoles normales et les instituts universitaires de formation des maîtres, puis ce que j’ai appelé le « vide sidéral » et, enfin, les Espé, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation, je ne suis pas sûre qu’un nouveau changement de nom soit vraiment utile ; en revanche, il serait très coûteux. C’est la rais...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Comme les amendements relatifs à ce même rétablissement sont en grand nombre, les propos que je vais tenir vaudront une fois pour toutes, si vous me le permettez, mes chers collègues, afin que nous gagnions du temps. Il est vrai que la commission a débattu du changement de nom des Espé en Inspé, pour « instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation ». Il est vrai aussi que les Espé n’ont pas six ans d’existence, et déjà nous modifions leur nom. Mais, dans la réalité, madame Laborde, nous nous sommes aperçus que la portée d’une telle modification était toute relative, puisque, lorsque nous nous sommes rendus ensemble à l’Espé de Créteil, il était indiqué « IUFM », pour « institut universitaire de formation des maîtres », …

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Nous proposons que la concertation entre les services de l’éducation nationale et les communes aille jusqu’à ce qu’on sollicite la délibération du conseil municipal sur les mesures de retrait ou de maintien de postes au moment de l’élaboration de la carte scolaire. Nous pensons, monsieur le ministre, que cette mesure serait de nature à redonner du crédit à l’annonce du Président de la République selon laquelle plus une école, notamment en milieu rural, ne sera fe...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...une délibération du conseil municipal, elle serait sans portée juridique. Avis défavorable. L’amendement défendu par M. Karoutchi tend à soumettre toute proposition de modification de la carte scolaire dans les communes éligibles à la dotation d’équipement des territoires ruraux à l’autorisation préalable du préfet. Instaurer cette règle créerait une confusion des rôles, la gestion des moyens de l’éducation nationale relevant du recteur et du directeur académique des services de l’éducation nationale. Si l’amendement n’est pas retiré, j’y serai défavorable.

Photo de Roger KaroutchiRoger Karoutchi :

M. Roger Karoutchi. J’ai cosigné cet amendement par amitié pour Édouard Courtial, mais, à la réflexion, placer l’éducation nationale sous l’autorité des préfets me gênerait quelque peu. Je retire donc l’amendement avec bonheur !

Photo de Mireille JouveMireille Jouve :

Nous proposons de puiser dans le bon exemple sectoriel de la montagne un dispositif utile spécifique, afin de l’appliquer aux zones particulièrement rurales. L’article 15 de la loi du 28 décembre 2016 de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne a intégré dans le code de l’éducation une logique de différenciation salutaire pour les écoles en espace montagneux. Dans cet esprit, le présent amendement vise à conditionner davantage les fermetures de classes et à faciliter les ouvertures en milieu particulièrement rural.

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Dans le master MEEF, « Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation », les étudiants voient leur deuxième année de cursus organisée en un mi-temps d’enseignement, exerçant, en responsabilité, devant les élèves dans un établissement scolaire, et un mi-temps de formation. Après une première année de master essentiellement consacrée à la préparation intensive des concours de recrutement, l’organisation de cette deuxième année conduit de nombreux ...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

S’agissant de l’amendement de M. Mouiller, l’article L. 721-2 du code de l’éducation prévoit déjà que les Espé – demain, les Inspé – organisent des formations de sensibilisation à la scolarisation des élèves en situation de handicap. Cet amendement est donc satisfait par l’état actuel du droit. J’en demande le retrait. Concernant l’amendement de M. Ouzoulias, les stages sont un élément essentiel de l’apprentissage du métier d’enseignant. C’est au cours des stages que le futur en...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Ces amendements visent à traduire l’engagement formulé par le Président de la République de ne plus fermer d’école, sauf accord du maire, d’ici à 2022 – ou au 31 décembre 2021 pour l’amendement de Mme Bonfanti-Dossat. L’inscription de cette disposition dans la loi, a fortiori dans le code de l’éducation, ne me paraît pas nécessaire. En outre, le dispositif prévu par l’amendement n° 17 rectifié bis reste en deçà de l’engagement présidentiel, puisque sa mise en œuvre permettrait la suppression d’une classe entraînant la fermeture d’une école entre le 1er janvier et la rentrée de 2022. Je sollicite donc le retrait des deux amendements. S’ils sont maintenus, j’y serai défavorable.

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

Il s’agit d’un amendement de repli. Actuellement, la faculté de proposer des noms de personnalités susceptibles d’occuper les fonctions de directeur de ces écoles appartient au conseil des écoles supérieures du professorat et de l’éducation. La disposition visée prévoit une recentralisation de la nomination des directeurs, ce qui ne paraît ni nécessaire ni souhaitable. Le présent amendement tend à maintenir une partie de la réforme souhaitée par le Gouvernement, à savoir l’audition des candidats à cette fonction de directeur par un comité, dont les modalités de désignation seront précisées par décret, coprésidé par le recteur et p...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...ur souhait d’une remise à niveau disciplinaire. Ils en ont parfois besoin pour accompagner les élèves, car leurs propres études sont souvent anciennes. Par ailleurs, il faudrait sans doute explorer l’idée que les formations des AESH puissent s’effectuer au sein des Espé, que je vais vous faire le plaisir de d’ores et déjà appeler Inspé, monsieur le ministre. §D’une part, il s’agit d’un métier de l’éducation à part entière ; il a donc toute sa place dans les instituts de formation des métiers de l’éducation. D’autre part, le contact et les synergies susceptibles de se développer avec les AESH pourraient être formateurs pour les enseignants eux-mêmes. En effet, des enseignants nous font régulièrement part du fait qu’ils sont démunis face à des handicaps. L’expérience et le savoir-faire des AESH pourra...

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

Cet amendement vise à traduire dans les faits l’une des préconisations du rapport Prendre en main notre destin numérique : l ’ urgence de la formation, que j’ai remis, au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, au mois de juin 2018. Nous sommes confrontés à des défis sociaux, comme l’évolution des métiers et des compétences, à des défis stratégiques, notamment celui de la souveraineté numérique appliquée à l’éducation, à des défis démocratiques, en particulier les risques d’aggravation de la manipulation par internet, et à des défis éthiques. Nous constatons un effort louable, g...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

... effet bienvenu. Les maquettes des Inspé vont toutes être révisées prochainement. Comme cela vient d’être souligné, il est indispensable que celles-ci intègrent toute l’importance de la maîtrise des outils et des ressources numériques, conformément aux préconisations du rapport de Catherine Morin-Desailly sur la formation au numérique. Le présent amendement vise à compléter un article du code de l’éducation, dont le vocabulaire était, monsieur le ministre, quelque peu obsolète. C’est un peu la même démarche que celle de M. Maurey au travers de son amendement relatif à l’éducation au développement durable et à l’environnement. L’avis de la commission est évidemment favorable.

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

... structurante pour l’usage des outils et des ressources numériques en classe. À ce propos, j’estime que la priorité devrait être accordée à l’utilisation de logiciels libres dans le service public de l’enseignement, ce qui n’est pas souvent le cas. La loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République avait modifié l’article L.131-2 du code de l’éducation et prévu que, dans le cadre de ce service public, la détermination du choix des ressources utilisées devait tenir compte de l’offre de logiciels libres et de documents au format ouvert. Mais ce simple encouragement n’a pas réellement eu d’effet en pratique. J’avais déposé un amendement visant à inscrire dans la loi la priorité accordée à l’utilisation de logiciels libres dans le service public d...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Il va obtenir le même avis que l’amendement précédent, car il partage la même ambition d’élargir et de moderniser le code de l’éducation. Il existait déjà une sensibilisation à la scolarisation des élèves en situation de handicap. Néanmoins, la notion d’« enjeux de l’école inclusive » est plus large. La commission émet un avis favorable.

Photo de Jean-François LongeotJean-François Longeot :

En favorisant dès le plus jeune âge les comportements vertueux et respectueux de l’environnement, l’éducation au développement durable constitue une dimension essentielle de la transition écologique. Si elle a été inscrite parmi les missions de l’école dès 2013, sur l’initiative du Sénat, par le biais de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, il semble qu’elle n’est pas toujours dispensée dans les écoles. La sensibilisation des futurs professeurs aux en...

Photo de Antoine KaramAntoine Karam :

...si coexister une pluralité de langues aux côtés du français. Pour cette raison, des approches pédagogiques spécifiques ont été mises en œuvre, notamment en Guyane avec le déploiement des intervenants en langue maternelle qui effectuent un travail fondamental auprès des enfants allophones. Dans cet esprit, le présent amendement vise à ce que les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation préparent les enseignants aux enjeux du plurilinguisme dans les académies d’outre-mer.

Photo de Pierre OuzouliasPierre Ouzoulias :

Il s’agit d’un amendement rédactionnel, qui vise à remplacer l’expression « des milieux économiques » par les mots un peu plus vagues « d’autres secteurs que l’éducation nationale en qualité d’intervenants extérieurs ». Il serait dommage, par exemple, que l’on ne puisse pas solliciter les personnes du monde associatif.

Photo de Max BrissonMax Brisson :

Mme Laborde soulève une question qui mérite un vrai débat. Je suis bien sûr défavorable à une demande de rapport. Néanmoins, je suis très favorable à la généralisation de la visite médicale. Le ministère de l’éducation, qui compte plus d’un million de fonctionnaires, n’a pas assez de médecins. L’encadrement médical est un vrai problème, mais ce n’est pas nouveau, et M. le ministre n’en est pas totalement responsable.