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... l’imposture consistant à mettre cette démarche idéologique sur le compte des droits de la religion tout en déniant partout dans le monde la liberté religieuse à ceux qui ne partagent pas les croyances salafistes. Comme l’a démontré Jacqueline Eustache-Brinio dans le rapport de notre commission d’enquête sur les réponses apportées par les autorités publiques au développement de la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre, le projet islamiste est un projet totalitaire. Il bafoue la liberté de conscience. Il porte atteinte à l’indivisibilité de la République et aux libertés. Il bat en brèche nos droits fondamentaux à travers l’asservissement de la femme. Et il comporte, dans sa forme extrême, une dimension terroriste tragiquement présente en ce jour. La coexistence organisée des relig...
...litologue Jérôme Fourquet décrit la France comme un « archipel » d’îles s’ignorant entre elles. Cette fragmentation remet en cause notre pacte social, fondé sur l’indivisibilité de la République, la souveraineté nationale et l’unité du peuple. Sur le terrain, les comportements communautaristes se font de plus en plus pressants, comme l’a démontré notre commission d’enquête sur la radicalisation islamiste. Je tiens d’ailleurs à saluer le travail fourni, sous la présidence de Nathalie Delattre, par son rapporteur, notre collègue Jacqueline Eustache-Brinio, dont chacun connaît l’engagement sur ce dossier. Le communautarisme défie la République dans tous les secteurs de la vie quotidienne, en particulier dans les services publics, dans les entreprises et dans le monde sportif. Ce phénomène, longtemp...
...nistre, mes chers collègues, le hasard du calendrier législatif aura voulu que nous débattions aujourd’hui de « la prééminence des lois de la République » trois jours seulement après l’abomination de Conflans-Sainte-Honorine. Rendons hommage, à l’entame de cette discussion, à la 267e victime de l’islamisme depuis 2012 dans notre pays, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité par un islamiste tchétchène. « Ils ne passeront pas ! » : voilà la seule réponse de l’exécutif dans ces circonstances de guerre. Quelle pitoyable farce, car ils sont déjà là ! Ils sont déjà là, monsieur le ministre, dans les écoles, les hôpitaux, les associations sportives, culturelles et cultuelles, les entreprises, les services publics et, bien sûr, les partis politiques… Plus aucun pan de notre société n’est...
...ermeté en criant à la discrimination et à la stigmatisation. Il est difficile aussi de s’opposer à ce qui est en train de devenir le cancer de nos sociétés démocratiques. Ce n’est plus seulement dans les mosquées salafistes ou dans les prisons que se recrutent les djihadistes, c’est sur le web, devenu l’écosystème des fake news, du complotisme, de la haine et, désormais, des influenceurs islamistes. L’assassinat de Samuel Paty a été préparé, et peut-être programmé, par une salve d’appels aux meurtres sur les pages salafistes. La mise au pas des réseaux « antisociaux » est une urgence, et il ne faut pas compter sur les milliardaires opérateurs de ces plateformes pour le faire spontanément, eux qui voudraient nous faire croire, parce que ça fait plus de clics, donc plus de fric, que les dél...
...rs judiciaires coûteux et longs. D’autant qu’une communauté est le plus souvent revendiquée comme telle par des militants pour parler au nom de personnes qui n’ont rien demandé, et qui se retrouvent assignées à leur origine ou à leur religion supposée. Par ailleurs, tous les partis dits « communautaires » auront vite fait de « se draper » de propositions généralistes pour échapper au radar. Les islamistes politiques pourront continuer à être présents sur d’autres listes républicaines, voire négocier de petits arrangements avec nos règles communes. Le groupe du RDSE proposera, pour sa part, dans un autre texte d’interdire, sur le modèle de l’article 141-5 du code de l’éducation, des signes distinctifs manifestement religieux dans la propagande électorale. Aujourd’hui, mes chers collègues, nous d...
...ers collègues, ainsi, aujourd’hui, en France, on peut mourir décapité pour avoir fait un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression. Cette décapitation, ce meurtre horrible de Samuel Paty vient « percuter » notre agenda législatif et, par là même, le justifie. Car nous avons bien fait, cher Philippe Bas, d’inscrire en priorité ce combat pour la loi républicaine, contre le totalitarisme islamiste. Au-delà des larmes, sans doute légitimes, des rassemblements et des marches, les discours…
Il faut réagir, et c’est ce à quoi nous vous invitons aujourd’hui, mes chers collègues. Nous avons de quoi être préoccupés quand nous voyons le chef de l’État attendre la quatrième année de sa présidence pour inscrire à l’ordre du jour un texte contre le séparatisme islamiste. Il faut entendre les préoccupations évoquées il y a quelques minutes par le garde des sceaux, que la règle commune semble gêner…
...dans cet hémicycle, que ce combat n’est pas partisan. Je me sens plus proche de Jean-Pierre Chevènement, de Manuel Valls et de bien d’autres représentants de la gauche républicaine que de certains membres de ma famille politique. Que prévoit le texte ? Son article 1er précise ce que doit être la laïcité dans une période de confusion, de brouillage des repères et de revendications identitaires et islamistes. Il explicite la définition de la laïcité, non pas celle que l’on connaît avec la loi de 1905, dirigée vers l’État, mais celle qui s’adresse à chaque citoyen, qui ne peut évoquer ni son origine ni sa religion pour s’exonérer du respect de la règle commune. Voilà quelle est la règle ! Elle vaut d’être rappelée au sommet de la hiérarchie de nos normes non seulement pour adresser un signal clair a...
...ur l’Église catholique, dont l’implication dans l’exercice du pouvoir politique en France remontait à la nuit des temps. Mais la loi ne lui a pas laissé le choix : l’Église s’est donc soumise à l’autorité de la République. Le rêve de Victor Hugo – l’État chez lui et l’Église chez elle – devenait une réalité. Depuis quelques années, la République doit faire face à la menace inédite du séparatisme islamiste, qui remet en cause un à un ses principes fondateurs et tend à éloigner certains de nos concitoyens de nos valeurs communes. En voulant fragmenter notre unité, l’islam politique constitue un danger pour l’égalité de tous les Français – hommes, femmes, croyants et non-croyants – et utilise toutes les forces et faiblesses de la philosophie des droits de l’homme. L’émergence sur notre sol de cet is...
Madame Jourda, ce n’est pas l’islam qui fait l’agenda ; c’est le terrorisme islamiste.
...ublique, des enfants soient déscolarisés pour n’être pris en charge que par des écoles coraniques. Tous ces sujets touchent à la religion. L’initiative que nous avons prise est totalement différente, car elle porte sur les règles de la vie en société. Il s’agit d’empêcher que, à l’école de la République, on récuse un enseignement de biologie de la reproduction, parce que cela ne convient pas aux islamistes ; que, dans un atelier, on demande une pause pour la prière ; qu’à l’hôpital, on exige que ce soit une femme qui examine une autre femme. Loin de concerner la religion, ces sujets relèvent tous du savoir-vivre. Par conséquent, nos deux initiatives pourraient fort bien être jugées complémentaires si vous ne vous ingéniiez pas à exclure la nôtre pour des raisons que je ne veux pas croire politici...
Notre pays traverse un temps de crise sans précédent. La crise est sanitaire ; elle est aussi économique, aggravée par des décisions gouvernementales absurdes ; elle est sécuritaire, identitaire et civilisationnelle, comme l’atteste la recrudescence des crimes barbares, puisque 267 personnes sont tombées sous les balles ou les lames des islamistes, depuis 2012. S’y ajoute une crise démocratique profonde, dont l’abstention massive aux élections n’est que l’un des symptômes. Le mouvement des « gilets jaunes » en fut un autre, lorsque des milliers de Français, honnêtes et travailleurs, niaient au Gouvernement sa légitimité issue des urnes. Nos concitoyens sont d’ailleurs de moins en moins nombreux à reconnaître les résultats électoraux. Com...
Cet amendement vise à exclure des dispositifs d’asile les étrangers condamnés, même à mort, pour participation à une organisation terroriste. Vendredi dernier, le sang français a encore coulé. Une nouvelle fois, notre beau pays de France a subi une attaque barbare lors de laquelle un professeur a été assassiné. Il est tombé sous les coups d’un terroriste islamiste pour avoir simplement voulu défendre la liberté d’expression. Ce ne sera jamais que la trente-troisième attaque que nous subissons depuis janvier 2015, soit à peu près une tous les deux mois. Malheureusement, je constate que les Français ont entendu Manuel Valls, alors Premier ministre, et qu’ils se sont « habitués au terrorisme ». Une attaque, puis une autre, et encore une autre… On sort les bo...
...te en toute tranquillité. Certains de nos collègues, parmi ceux qui siègent à droite, haussent le ton dans l’hémicycle, mais s’accommodent de l’islamisme dans les arrière-salles. Ils le font depuis des années, à l’abri des regards. Il est temps que les Français sachent ! Je pense notamment à une sénatrice des Alpes-Maritimes, accessoirement membre de la commission d’enquête sur la radicalisation islamiste. En décembre 2019, elle a accueilli au Sénat des membres niçois d’une association de jeunesse liée à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), la branche française des Frères musulmans. Dois-je rappeler que dans de nombreux pays, y compris musulmans, on les classe parmi les organisations terroristes ? Je pense aussi à l’une de nos collègues, nouvellement élue, qui a laissé une mosqu...
Le groupe du RDSE votera pour cette proposition de loi. Lors des travaux de la commission d’enquête sur la radicalisation islamiste que j’ai eu l’honneur de présider, et dont Mme Jacqueline Eustache-Brinio était la rapporteure, nous nous sommes penchés sur un sondage de l’Institut français d’opinion publique (IFOP), dévoilé en septembre 2019. Il révélait que 27 % des musulmans interrogés approuvaient l’idée selon laquelle la loi islamique, la charia, devait être placée au-dessus des lois de la République. L’Institut Montaign...