Interventions sur "réserviste"

46 interventions trouvées.

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau :

Pour ma part, je soutiendrai l’amendement défendu par notre collègue Pierre-Antoine Levi. Tout d’abord, cela a été rappelé, les réservistes citoyens portaient l’uniforme dans la marine nationale. Cela était utile lors des stages militaires auxquels ils participaient. On pourrait d’ailleurs envisager qu’ils portent l’uniforme à l’issue de ces stages. Ensuite, la marine nationale n’est présente que dans certains secteurs, eu égard à sa spécificité maritime. Le port de l’uniforme lors des commémorations aurait alors un certain sens. ...

Photo de Philippe FolliotPhilippe Folliot :

Je comprends vos propos sur l’uniforme, monsieur le ministre. Pour autant, je partage les préoccupations de notre collègue Pierre-Antoine Levi concernant un signe réellement distinctif. À titre personnel, j’ai l’honneur de servir comme réserviste citoyen auprès de la 11e brigade de parachutistes. Le pin’s que nous portons n’est en effet pas très visible. Une solution de compromis serait de faire porter aux réservistes citoyens, dans certaines circonstances, une sorte d’écharpe, afin de les identifier visuellement. Ils pourraient ainsi jouer leur rôle, qui est un rôle d’influence. Comme vous l’avez souligné, monsieur le ministre, à la di...

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

Je fais partie de la réserve citoyenne de la gendarmerie depuis 2009. Je ne porte pas d’uniforme, et cela ne me pose aucun problème particulier. Par ailleurs, quelques collègues l’ont souligné, l’activité des réserves citoyennes est extrêmement hétérogène d’une arme à l’autre, voire d’un régiment ou d’un rattachement à l’autre. Je connais des réservistes de la marine qui font régulièrement des exercices, des formations et des réunions. Dans la gendarmerie, il en va autrement : si le chef de corps, en poste pour deux ou trois ans, veut nous faire travailler, nous travaillons pendant deux ou trois ans ; en revanche, si son successeur n’en voit pas l’utilité, nous ne nous rencontrons plus ensuite pendant deux ou trois ans. Peut-être, monsieur le m...

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

...le réseau de la réserve citoyenne. Il n’y a pas de doute, je m’en suis clairement rendu compte, les choses dépendent beaucoup – comme l’a souligné le sénateur Allizard – de la manière dont les chefs de corps ou les commandants de groupement de gendarmerie décident de mener la réserve. Ce problème peut d’ailleurs également valoir pour la réserve opérationnelle, puisque le degré de convocation des réservistes dépend aussi parfois du commandement. En tout état de cause, je dispose d’une marge de manœuvre interne importante avec les DMD, les gouverneurs militaires ou les préfets maritimes pour remédier à cette difficulté. Plutôt que de tout renvoyer à la commission mixte paritaire, je vous propose d’adopter un sous-amendement de séance visant à supprimer le terme « uniforme ». Il serait ainsi rédigé :...

Photo de Christian CambonChristian Cambon, rapporteur :

...a écrit noir sur blanc que, pour comprendre l'objectif, en termes d'effectifs, de 80 000 à l'horizon 2030, il fallait tenir compte du recrutement de 15 000 volontaires supplémentaires du service national universel, dans le cadre de la montée en puissance de ce dispositif. Toutefois, si je comprends bien vos propos, monsieur le ministre, vous vous engagez devant nous à ce que l'objectif de 80 000 réservistes en 2030 soit atteint sans prise en compte des volontaires du SNU ?

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Monsieur le sénateur Perrin, si les réservistes citoyens de la marine ne sont plus autorisés à porter l’uniforme, c’est non pas sur décision ministérielle, mais sur décision des chefs d’état-major en raison des dérives et des graves problèmes qui ont été constatés. Il faut donc se montrer attentif. Enfin, si l’on confond réserve citoyenne et réserve opérationnelle, cela tuera inévitablement l’une des deux à la fin. Or les missions ne sont pa...

Photo de Joëlle Garriaud-MaylamJoëlle Garriaud-Maylam :

...quoi pas ? Mais ce qui importe, c’est de faire connaître la réserve citoyenne et surtout de la faire mieux accepter. Il est essentiel, monsieur le ministre, d’engager une véritable réflexion sur le sens de la réserve citoyenne – voilà des années que je le demande, en vain –, afin de définir ses missions, de l’encourager et d’insister sur cette question de service. Je connais en effet beaucoup de réservistes citoyens à qui l’on ne demande strictement rien, ce qui est dommage.

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

Monsieur le ministre, il s’agissait de maintenir en service au-delà de la limite, pendant une durée maximale de trois ans, des réservistes opérationnels qui ont une compétence particulièrement recherchée. Cela pourrait bénéficier à la fois aux armées et aux réservistes qui en font la demande, toujours sur le même principe du volontariat. Il n’y a nulle raison cachée à cette disposition, il s’agit simplement de vous aider à monter en puissance sur le plan de la réserve.

Photo de Sébastien LecornuSébastien Lecornu :

Cela nous amènera à maintenir des réservistes en activité jusqu’à 75 ans, mais je n’y suis pas opposé… Je retire mon amendement.

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

...ge de manœuvre paraît réelle. En vérité, le changement à impulser dans ce domaine semble avant tout une affaire de mentalité, et le travail à mener est celui d'une sensibilisation accrue aux enjeux de la réserve militaire. Il importe de faire comprendre aux employeurs que l'activité d'un salarié au sein de la réserve opérationnelle ouvre un processus triplement gagnant : pour les armées, pour le réserviste, mais aussi pour eux-mêmes. En effet, les qualités, compétences, savoir-faire et acquis que les salariés enrichissent en étant réservistes peuvent directement profiter à l'entreprise. Cette valeur immatérielle des réservistes mérite d'être mieux reconnue. De plus, nous avons préconisé de rendre la réserve plus attractive pour les étudiants en sensibilisant les chefs d'établissement à la dimensi...

Photo de Christian CambonChristian Cambon, rapporteur :

La rédaction adoptée en commission est conforme à la décision du 30 mars 2023 du Conseil d'État, lequel a recommandé de ne pas retenir la rédaction du Gouvernement et de mentionner les différentes catégories de personnes morales pouvant accueillir les réservistes. La rédaction proposée étant imprécise, l'avis est défavorable.

Photo de Christian CambonChristian Cambon, rapporteur :

Monsieur le ministre, l'amendement déposé en commission par le groupe socialiste prévoyait d'introduire non pas une obligation, mais une possibilité. Ainsi, au terme de la réserve de cinq ans, le réserviste a la possibilité d'accepter une nouvelle disponibilité de cinq ans. En vérité, cet amendement s'inscrit plutôt dans le sens que vous souhaitez, à savoir la montée en puissance des réserves opérationnelles de premier et de deuxième niveau. En offrant une telle possibilité, on s'adresse à des réservistes qui choisiront – il n'est pas question d'obliger qui que ce soit, à commencer par vous ou par ...

Photo de Gisèle JourdaGisèle Jourda :

Je souhaite apporter quelques précisions sur la réserve. Voilà quelques années, Jean-Marie Bockel et moi-même avions rédigé un rapport d'information sur la garde nationale. Or cet amendement vise plus particulièrement la garde nationale, dont les réservistes sont non pas exclusivement militaires, mais relèvent également de la police nationale. Par cet amendement, il s'agit simplement, en cas de menace et sans obligation particulière, d'ouvrir un engagement supplémentaire aux réservistes qui le souhaitent, eu égard à leur âge et à leur catégorie. Ce serait non pas une contrainte, mais une ouverture qui vient conforter ce que vous souhaitez, à savoir...

Photo de Pierre-Antoine LeviPierre-Antoine Levi :

La réserve citoyenne créée par la loi du 22 octobre 1999 portant organisation de la réserve militaire et du service de défense constitue une initiative louable, qui renforce les liens entre civils et militaires. En effet, le réserviste citoyen, en tant que collaborateur occasionnel du service public, contribue efficacement au service des forces armées. Il existe de nombreuses réussites dans ce domaine, bien que leur nature varie en fonction des régiments. Certains réservistes citoyens ont l'opportunité d'accomplir des missions particulièrement intéressantes pour le régiment en détachement. C'est le cas dans mon département, qu...

Photo de Christian CambonChristian Cambon, rapporteur :

Je veux bien adhérer à votre raisonnement concernant le port de l'uniforme, mais engagez-vous à ce que l'insigne ne ressemble pas à un insigne de supermarché ! Ces réservistes qui participent à notre vie locale méritent une distinction particulière.

Photo de Pierre-Antoine LeviPierre-Antoine Levi :

J'ai envie de laisser cet amendement en l'état, et je vais vous dire pourquoi. J'ai bien entendu les explications de M. le ministre. Il existe un signe distinctif d'appartenance, un pin's, qui n'est pas très cohérent. Je ne sais pas quel autre signe vous pourriez proposer. Un uniforme – ou une tenue, pour le dire autrement –qui viendrait différencier ces réservistes est attendu. J'en ai discuté avec les chefs de corps, et l'idée leur paraît intéressante. Nous pourrions donc voter cet amendement en l'état et réfléchir sur le sujet au cours de la discussion.

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin :

Jusqu'à très récemment, les réservistes de la marine pouvaient porter l'uniforme au cours de certaines cérémonies. Je crois que ce n'est plus le cas, sauf pour ceux qui le faisaient auparavant. Je ne porterai pas de jugement sur l'uniforme. J'insiste néanmoins sur un point : il est nécessaire, voire urgent, de créer les conditions pour que les réservistes citoyens soient reconnus. Je suis moi-même réserviste citoyen dans un régiment...

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin :

L'amendement de M. Levi constitue également un appel, pour faire en sorte que les réservistes citoyens soient davantage associés, convoqués et mis en avant. L'engagement en tant que réserviste citoyen n'est pas un geste neutre. Il peut ouvrir des portes et offrir des services à nos armées. J'insiste donc sur la nécessité de valoriser la réserve.

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau :

Pour ma part, je soutiendrai l'amendement défendu par notre collègue Pierre-Antoine Levi. Tout d'abord, cela a été rappelé, la réserve citoyenne portait l'uniforme dans la marine nationale. Cela était utile puisque des stages militaires, auxquels participent les réservistes citoyens, sont organisés. On pourrait d'ailleurs envisager qu'ils puissent porter l'uniforme à l'issue de ces stages. Ensuite, la marine nationale n'est présente que dans certains secteurs, eu égard à sa spécificité maritime. Ainsi, la représentation par l'uniforme lors des commémorations aurait un certain sens. Enfin, l'uniforme n'est pas spécifiquement militaire. Combien le portent dans d'au...

Photo de Philippe FolliotPhilippe Folliot :

Je comprends vos propos sur l'uniforme, monsieur le ministre. Pour autant, je partage les préoccupations de notre collègue Pierre-Antoine Levi concernant un signe réellement distinctif. À titre personnel, j'ai l'honneur de servir comme réserviste citoyen auprès de la 11e brigade de parachutistes. Le pin's que nous portons n'est en effet pas très visible. Une solution de compromis serait de faire porter aux réservistes citoyens, dans certaines circonstances, une sorte d'écharpe, afin de les identifier visuellement. Ils pourraient ainsi jouer leur rôle, qui est un rôle d'influence. Comme vous l'avez souligné, monsieur le ministre, à la di...