Photo de Jacques Legendre

Interventions en hémicycle de Jacques Legendre


1102 interventions trouvées.

La lutte contre l’absentéisme est un devoir non seulement pour l’école, mais également pour les parents d’élèves. C’est par l’action concertée des différents acteurs que l’on pourra faire reculer ce fléau.

L’action concertée de l’institution scolaire et des parents contre l’absentéisme nous semble un sujet très important. Nous demandons donc un scrutin public sur cet amendement.

La violence existe dans l’école. C’est devenu un sujet de société. La formulation proposée dans le texte met en cause une approche sécuritaire et propose un « traitement global et une action à long terme ». Le traitement de la violence en milieu scolaire exige certainement une réflexion et une approche globales, mais il faut également affirmer...

Il convient de revenir à la rédaction initiale de l’alinéa concernant la participation des parents dans le système éducatif, qui ne nécessitait pas, selon nous, de modification.

M. Jacques Legendre. Cet amendement a pour objet le retour à la rédaction initiale du Gouvernement, qui avait le mérite d'être plus simple. Sur ce point, nous préférons votre version, monsieur le ministre.

Nous proposons de supprimer une formule dont nous n’avons toujours pas compris l’usage.

Je suis très surpris du style et du ton des derniers alinéas du rapport annexé. Je n’hésite pas à le dire, c’est un assemblage pompeux de déclarations d'intention. Cela n’a pas sa place, nous semble-t-il, dans ce qui visait plus simplement à être une loi de réforme scolaire. Nous proposons donc d’alléger le texte en supprimant les alinéas 278...

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous voici parvenus au terme de ce débat. Nous avons maintenant une vision claire du contenu du texte. Je ne reviendrai pas sur la question de savoir s'il s'agit d'une grande loi refondatrice ou d'un toilettage des dispositions existantes, comme on en a connu d’autres, et cela n’a...

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame le rapporteur, mes chers collègues, nous ne pourrons pas non plus voter l’article 7, qui modifie le dispositif prévu par la loi Fillon pour garantir aux élèves l’acquisition d’un socle commun de connaissances et de compétences durant leur scolarité. Il y a à cela deux raisons. Premièrement, ...

… l’enseignement religieux – pourquoi pas ? –, les médias… De plus, selon l’opinion des linguistes, ce n’est pas la culture ou l’identité qui fait la langue ; c’est la langue qui engendre la culture et l’identité. Aussi, si nous faisons porter nos efforts sur l’apprentissage des vraies connaissances et des compétences fondamentales, à savoir l...

Il s’agit, une fois de plus, d’inciter le Parlement à se saisir des affaires concernant l’école, à la lumière des rapports qui lui sont fournis. Nous souhaitons que le rapport du Conseil supérieur des programmes soit remis au Parlement au cours du dernier trimestre de la session ordinaire, c’est-à-dire avant le débat budgétaire, afin que nous ...

Je crois nécessaire de rappeler à Mme le rapporteur que le dernier trimestre ne se limite pas au mois de décembre ; à ma connaissance, il comporte également les mois d’octobre et de novembre… Si nous étions informés en novembre, nous aurions le temps d’intégrer ces informations à notre réflexion. Il n’y a pas, d’un côté, les moyens, et, de l’a...

Je confirme que je ne pourrai voter cet article 7. M. le ministre a mentionné l’expression utilisée par certains de « SMIC culturel », pour désigner le socle. C’est une expression détestable, que nous ne voulons absolument pas voir concrétisée. Notre objectif n’est pas de donner à des élèves un « SMIC culturel », il est de s’assurer qu’ils di...

Cela me paraît d’ailleurs préférable à la notion de « culture commune ». Chacun doit pouvoir se construire sa culture pour être un citoyen du XXIe siècle. C’est tellement important, monsieur le ministre, qu’il me semble impensable de laisser à un organisme de l’éducation nationale le soin de rédiger le contenu du socle commun, pour la simple r...

Nous demandons de nouveau qu’il soit précisé – cela constituerait une garantie – que les deux sénateurs désignés pour siéger au sein du Conseil national d’évaluation soient respectivement choisis parmi les membres de la majorité et de l’opposition. Ce n’est pas que nous soyons méfiants ; nous préférons simplement que les choses soient précisées.

La nomination des membres du Conseil national d’évaluation assure une représentation moins équilibrée encore que celle du Haut Conseil de l’Éducation qu’il a vocation à remplacer. En effet, outre les deux députés, deux sénateurs et deux membres du Conseil économique, social et environnemental, les huit personnalités qualifiées qui y sont nommé...

Ces deux amendements sont parfaitement identiques. La seule différence tient au fait que Mme la rapporteur a manifesté pour le premier, déposé par le groupe CRC, une certaine tendresse ; pour ce qui est du second, déposé par le groupe UMP, elle ne pouvait évidemment pas l’approuver !

Ce qui compte, c’est la proposition faite et non son origine. Puisque le Gouvernement approuve l'amendement n° 90, soyons heureux, le nôtre sera adopté aussi !

Je voulais répéter combien il nous paraît surprenant que l’on veuille, par un amendement du Gouvernement, combattre la possibilité pour les commissions compétentes de l’Assemblée nationale et du Sénat de donner un avis sur ces nominations. Au fil du débat, nous avons le sentiment que le Parlement est progressivement écarté d’une partie de son ...