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Je serai très bref !
Mais nous sommes vaillants quelle que soit l’heure ! Même si l’explication de vote de notre collègue a été logique et pointue, je serai beaucoup plus court, en affirmant que je me trouve sur la même longueur d’ondes qu’elle. En effet, je représente ici un département particulièrement difficile, la Seine-Saint-Denis, le 93, et je sais que, dan...
M. Jacques Mahéas. J’ai la triste impression de me répéter…
M. Jacques Mahéas. … et j’ai également la triste impression d’être très peu compris par la majorité sénatoriale ! J’ai même la triste impression que les Français ne comprennent pas, globalement, la position de la majorité sénatoriale sur cette loi.
Cela vous étonne peut-être, mais les contacts que j’ai et les sondages publiés le prouvent amplement ! Ne vous réjouissez donc pas trop vite même si j’ai l’impression de me répéter ! Vous proposez dans cet article que les règles de calcul de la surcote soient alignées sur les modalités en vigueur dans le régime général : seules les périodes de...
Il y a un argument, monsieur le rapporteur ?
Alors que ce projet de loi est à l’étude depuis plusieurs mois, on peut regretter que le Gouvernement n’ait pas présenté dans les temps ses propositions d’amélioration des conditions de départ à la retraite des personnes en situation de handicap. Au détour d’un amendement du rapporteur pour avis de la commission des finances à l’Assemblée nati...
M. Jacques Mahéas. Je souhaite, non pas faire une explication de vote en tant que telle, mais plutôt interroger M. Georges Tron sur la situation des polypensionnés.
À l’Assemblée nationale, le Gouvernement a promis la remise d’un rapport dans un an environ. Certes, la question des polypensionnés évoluant du secteur privé vers le secteur public a été partiellement résolue. Mais il existe d’autres situations de polypensionnés, et certains problèmes ne sont pas réglés, notamment pour ceux qui auront accumulé ...
À coups de phrases chocs, monsieur le ministre, quitte à verser dans l’inexactitude, vous essayez de faire passer votre réforme des retraites. Tout à l’heure encore, vous nous avez dit, en substance, que puisque la durée de la vie s’allonge, travailler deux ans de plus, le cas échéant jusqu’à l’âge de 67 ans, ne pose pas de problème. Cette pos...
C’est exactement ce que vous venez de dire, monsieur le ministre, à la suite de M. Xavier Bertrand, qui s’était toutefois un peu moins pris les pieds dans le tapis en déclarant : « Quand vous preniez votre retraite à 60 ans en 1982, vous aviez dix ans d’espérance de vie, aujourd’hui vous avez vingt ans d’espérance de vie. Cette formidable bonne...
M. Jacques Mahéas. En effet, vous calculez l’espérance de vie à partir de la naissance, or il faut la mesurer à compter de l’âge de 60 ans.
C’est tout à fait évident ! La semaine dernière, dans ma ville, j’ai eu l’occasion de discuter avec une femme d’un certain âge qui avait commencé à travailler à 14 ans dans une entreprise de blanchisserie et n’avait jamais manqué une seule journée depuis. Elle s’était imaginé partir à la retraite à 60 ans, après quarante-six années de cotisati...
Telle est la vérité !
M. Jacques Mahéas. Par conséquent, je vous demande, comme l’ensemble des organisations syndicales, comme tous ces gens qui ont défilé ces derniers jours, de retirer votre texte !
Belle démonstration !
Ce que vous nous dites n’est pas nécessairement positif !
Oui !
Je n’ai jamais dit ça ! Vous étiez absent lorsque j’ai abordé ce sujet !
Permettez-moi de vous interrompre, monsieur le ministre !