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Comme la commission, nous voulons supprimer cet article. Contrairement à ce que vous avez dit voilà quelques instants, monsieur le ministre, je ne vous ai jamais mis en cause personnellement.
Monsieur le ministre, si vous trouvez un texte émanant de moi et dans lequel je vous mets en cause...
Dans une tribune publiée par Libération, j'ai effectivement développé un point de vue contraire au vôtre.
Oui, mais je ne vous ai pas mis en cause personnellement !
Il n'y a jamais rien eu d'insultant, de diffamatoire, d'injurieux à votre encontre dans l'article publié par ce journal.
Vous le savez bien, monsieur le ministre, cela fait partie du débat d'idées, que je m'honore de mener. Par ailleurs, je suis favorable à la définition des conditions d'exercice de la profession de psychothérapeute
J'ai toujours pensé que la manière dont on traitait le sujet, par le biais de l'amendement à la loi de 2004, n'était pas positive.
Je l'ai dit à de nombreuses reprises dans cet hémicycle, et ce n'est donc pas une surprise. J'ai mis en évidence, comme beaucoup de collègues, le fait que, par une incohérence - qui se produit parfois -, la commission mixte paritaire a adopté un texte contradictoire. C'est la réalité ! À partir de là, les décrets d'application que vous prépare...
Si vous pensez, en vertu du dernier alinéa de l'article, que toute personne qui veut porter le titre de psychothérapeute doit avoir suivi des formations en psychopathologie, il est très simple de l'écrire dans le décret. Mais, dans ce cas, la règle doit s'appliquer aux psychologues, aux psychanalystes, aux médecins et, évidemment, aux psychoth...
De plus, il suffira de changer d'appellation pour continuer la même activité. Comment lutter alors contre les charlatans, les sectes ? On a tout à fait raison de s'insurger contre le mal qui peut être fait par des gens incompétents à des personnes qui deviennent des victimes. Il faut traiter le sujet, mais pas de cette façon ! Or, lorsque je ...
Monsieur le président, le groupe socialiste votera également l'amendement de la commission, puisqu'il a présenté un amendement identique.
Monsieur Giraud, je partage un certain nombre de vos propos. Cependant, ce qui m'a frappé dans votre intervention, c'est que vous n'avez évoqué que les psychothérapeutes.
Si le débat n'avait concerné que les psychothérapeutes, cela aurait peut-être été plus simple ! En effet, personne ne conteste, je ne conteste pas, nous n'avons jamais contesté le fait qu'il faut définir des conditions de formation, des règles de bonne pratique, une déontologie, un respect des personnes qui viennent s'adresser à ces profession...
Aux termes de l'amendement qui a donné naissance à l'article 52, pour être psychothérapeute, il fallait être médecin. Quant à la disposition dont nous parlons puisqu'il est question de la supprimer, et tout le monde est d'accord pour ce faire, ...
On retombe dans l'ornière qui a porté tort à ce débat.
Aussi, nous voterons ces amendements de suppression.
M. Jean-Pierre Sueur. Non, monsieur le président !
Je n'interviens dans ce débat que sur cette question et le point qui concerne l'université est tout de même très important. Monsieur le ministre, vous avez fait référence à la loi Savary de 1984, que je m'honore d'avoir soutenue et votée lorsque j'étais député. Cette loi prévoit, à juste titre, qu'il peut y avoir des conventions et que celles-...
J'ai dit ce que j'avais à dire, mon cher collègue !