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Interventions en hémicycle de Jean-Vincent Placé


761 interventions trouvées.

Il y a vraiment une forme de pensée unique sur ces questions ! À titre de comparaison, le nombre d’emplois concernés par la filière diesel, au nom desquels on se refuse à abandonner cette technologie à l’origine de plusieurs dizaines de milliers de morts prématurées par an, est évalué à moins de 10 000. Sur la même base de 60 000 euros par emp...

Seulement voilà, il faut vouloir sortir du modèle dominant ! Cette démarche aurait la triple vertu de préserver la santé de nombre de nos concitoyens, de préparer notre industrie à l’économie de l’avenir et de faire des économies. Monsieur le Premier ministre, il n’y a pas que le Gouvernement qui veuille faire des économies ; tout le monde a ...

Si ce programme de stabilité, vous l’aurez compris, n’emporte pas l’adhésion franche et massive des écologistes, …

… non plus que leur hostilité ou leur défiance, je forme le vœu, monsieur le Premier ministre, que nous puissions nous retrouver, dans les mois qui viennent, autour du constat que l’écologie, bien qu’elle nécessite d’investir, n’est pas l’ennemie des économies, bien au contraire. Notre pays, la France a besoin de réformes, de mutations, de mou...

M. Jean-Vincent Placé. Vous êtes le Premier ministre affiché du volontarisme, du retour de la politique puissante, d’une certaine force. Pour ma part, je suis prêt, avec mes amis écologistes, à vous suivre sur cette voie

… mais sans les visions du passé, sans les politiques industrielles du passé. Pour en revenir à Alstom, mesdames, messieurs les sénateurs de l’opposition, il faut bien voir qu’il s’agit d’un sujet particulièrement révélateur de ce qu’est la France industrielle. Voilà dix ans, à coup d’argent public en réalité…

M. Jean-Vincent Placé. … et de solutions pour le coup extrêmement traditionnelles, que d’aucuns auraient pu qualifier de gauchistes, de marxistes

… vous avez choisi d’écarter Siemens du renouveau industriel d’Alstom. Il s’agissait pourtant de la solution européenne, qu’aujourd’hui nous devons appeler de nos vœux. En effet, demain, nous devons construire l’Europe, autour d’Airbus de l’énergie et d’Airbus des transports collectifs. C’est cette réalité qui doit nous conduire à sortir des vi...

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, cher André Vallini, mes chers collègues, je suis particulièrement satisfait que nous, sénateurs et sénatrices, puissions nous saisir de nouveau de la question des règles relatives à la perception de la TCCFE, après les difficultés rencontrées en décembre dernier.

En effet, nous nous en souvenons tous, notre opposition aux dispositions prises dans le projet de loi de finances rectificative pour 2013 n’avait pas été entendue, notamment en raison du rejet du texte au Sénat. Or les arguments que nous avions alors avancés me semblent toujours pertinents. C’est pourquoi je tiens à saluer l’initiative de Jacqu...

– n’avaient pas fait l’objet d’un dialogue et avaient été insérés unilatéralement dans le texte. Il est essentiel de revenir sur cette situation et je me réjouis que nous relancions le débat aujourd’hui. Je nuancerai toutefois mon propos en disant qu’il est sans doute prématuré de modifier l’équilibre de cette taxe alors que vont démarrer les ...

Je comprends les deux positions en présence : d’un côté, celle du Sénat tout entier, de l’autre, celle du Gouvernement, seul. Certains défendent la concentration des ressources au niveau de l’autorité exerçant la compétence organisatrice de la distribution publique d’électricité ; d’autres défendent la liberté laissée aux communes de toutes tai...

Mais ensemble, nous avons eu également de nombreux différends ; je n’ai jamais manqué de le dire depuis quelques mois. Et ensemble, nous n’avons pas encore écrit la page que l’on attendait de nous, celle du grand changement, écologique, social, démocratique de notre société, celle qui nous fera dire qu’il y a eu un « avant » et un « après ».

Prétendre redresser les comptes publics était louable – ça l’est toujours, naturellement. Seulement, le remède employé était pire que le mal.

Asphyxiées par la réduction drastique des commandes publiques, nos entreprises françaises n’ont pu soutenir la croissance que l’on attend d’elles. La rigueur ordonne des sacrifices, et que chacun prenne sa part, bien sûr, mais certains n’ont plus rien à offrir, quand d’autres s’alarment de voir leurs efforts s’évaporer dans un ralentissement éc...

Nous n’avons pas été entendus. Les Françaises et les Français ont joint leurs voix pour protester contre ces mesures, soit en boudant les urnes, soit en soutenant certaines de nos analyses. Eux non plus n’ont pas été entendus. Car le discours du Président de la République a esquissé des lignes qui nourrissent toutes nos craintes. Voulant teni...

La deuxième priorité, qui découle de la première, c’est notre économie. L’épuisement des ressources est une règle économique mondiale qui existe de longue date, mais elle n’a jamais été aussi violente. C’est elle qui détermine désormais les vainqueurs des vaincus, ceux qui emprunteront les chemins du rebond et de la relance, et les États qui s’...

J’ai eu l’occasion d’être en charge des transports de la région Île-de-France §, d’aéroports, de la ligne Lyon-Turin ! §Voilà la réalité ! Vous voulez faire des économies, nous vous en trouvons ! Vous voulez faire des économies sur la sécurité sociale ?

Intervenez sur le prix des médicaments, et renoncez à confier les deniers publics à une quelconque « main invisible » censée faire des prodiges ! Notre troisième et ultime priorité, c’est le ciment de notre société : la République – un thème qui vous est cher, monsieur le Premier ministre. Exemplarité, sobriété, parité, diversité, non-cumul de...