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Certes, mais le rapport aborde bien des sujets qui n'ont jamais été évoqués lors des auditions.
L'énergie et l'industrie sont intimement liées !
Raison de plus pour prendre position dès aujourd'hui ! M. Borloo vient lui aussi de déposer une proposition de loi.
Ce que je retiens de l'intervention de M. Mirassou, c'est que les entreprises au capital desquelles l'État est présent doivent favoriser le sol français pour leurs installations. C'est loin d'être déjà le cas : Renault est moins vertueux à cet égard que PSA.
On touche là un problème de fond !
Les délocalisations sont souvent la marque du refus de l'innovation. En outre, on ne parle jamais du coût des délocalisations : certains industriels dans ma région ont préféré relocaliser leurs productions. En outre, quand une entreprise est en partie sous capitaux publics, elle ne devrait pas délocaliser.
L'État doit encourager la production sur le sol français.
Il faut préciser qu'Airbus et ses sous-traitants doivent rester sur le territoire national.
Certaines banques refusent d'accompagner des donneurs d'ordre si leurs équipementiers n'ont pas de chaînes de productions à l'étranger.
On est ici sur un désaccord fort. Quand l'État est au capital d'une entreprise, il doit intervenir systématiquement en cas de délocalisation. Et c'est justement ce qu'il n'a pas fait pour Renault.
Il y a des dérives insupportables : comment se fait-il que le patron de Renault, qui se fait payer une fortune, n'ait pas été débarqué par l'État après cette lamentable affaire d'espionnite ? L'attractivité insuffisante des métiers industriels Ajouter après «enseignement de seconde zone» : «Par ailleurs des formations ainsi que des formatio...
Au global sourcing, il faudrait ajouter un code de bonne conduite. L'innovation technologique doit être mise en commun afin que les équipementiers et les sous-traitants en bénéficient. Il est vrai que cela commence à se faire.
Amendement n° 29 du groupe socialiste qui s'interroge, p. 44, sur le pourcentage mentionné : 16% ou 14% ?
Ce point est très important car les choses ne se sont pas passées comme cela en France. En Allemagne, les procédures de chômage partiel se sont multipliées alors que chez nous, les effectifs des entreprises ont été réduits de 20 à 30%, grâce notamment aux départs volontaires. Dans ce domaine, les Allemands ont été exemplaires.
Je ne partage pas du tout cet avis ! Je reconnais que la rédaction a évolué depuis la première version, qui était provocatrice, mais nous en restons à un désaccord de fond : alors que le pouvoir d'achat se dégrade toujours plus dans notre pays, il est insupportable de culpabiliser les salariés en leur disant qu'ils coûtent trop cher. S'attaquer...
Pensez-vous vraiment que nous allons reconstruire une grande industrie avec des salaires proches du Smic ?
Mais vous aviez dans un premier temps dit le contraire !
Ce serait d'autant plus une erreur que nous avons d'autres avantages face à nos concurrents, comme le prix de l'énergie. Lorsque nous avons rencontré des industriels italiens à Sophia Antipolis, ils nous l'ont d'ailleurs dit. De plus, l'Allemagne fait la démonstration qu'avec une protection sociale de qualité et des salaires élevés, son indus...
Les Allemands nous ont bien dit que le coût de la main d'oeuvre en France était moins élevé que chez eux.
Sur ce point, notre désaccord avec la majorité est profond.