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L'agriculteur s'équipe-t-il de protections pour utiliser le pulvérisateur ?
Les pulvérisateurs terrestres aussi passent souvent trop près des maisons.
Par ailleurs, le Certiphyto apprend à bien manier le pulvérisateur mais il n'oblige pas l'agriculteur à avoir un pulvérisateur en bon état de fonctionnement.
Par qui vous sont proposés ces produits ?
Des contrats vous lient-ils à ces grands fabricants ?
Utilisez-vous, par exemple, un système de type SMS, gratuit, qui conseille l'agriculteur, en fonction, entre autres, de la météo ?
Vous prônez donc « le bon conseil au bon moment » pour l'utilisation de produits chimiques ?
Dans quelle mesure est-il possible de réduire la consommation de produits phytosanitaires, parcelle par parcelle ?
Concernant la santé des agriculteurs, vous considérez que les produits utilisés étant dangereux, ils nécessitent l'usage de protections, notamment de gants. Pourtant, pendant des années, les agriculteurs qui manipulaient ces produits ne portaient ni gants ni masques. Ils ont donc mis leur santé et l'environnement en danger. Qu'en pensez-vous ? ...
Parlez-vous des agriculteurs ?
En général, les inscriptions figurent en tout petits caractères et pas toujours de manière explicites. Il n'est pas écrit sur l'étiquette que tel ou tel produit est cancérogène.
De quels codes parlez-vous ?
Les agriculteurs n'en connaissent pas forcément la signification. Ils ne sont pas formés à lire les étiquettes. Pendant des années, ils ont fait confiance à l'industrie phytosanitaire, aux coopératives et à leurs conseillers, qui leur assuraient qu'un produit était bon. Ils considèrent sans doute aujourd'hui qu'ils n'ont pas été suffisamment in...
Vous connaissez le résultat de son procès en première instance contre Monsanto. La condamnation ne tient pas uniquement compte du fait qu'il n'a pas suffisamment lu l'étiquette du produit.
Est-il exact que des contrats liant l'agroalimentaire aux agriculteurs incluent des clauses prévoyant des modalités détaillées de recours obligatoire aux pesticides ?
Vous avez évoqué des campagnes de communication menées par In Vivo avec l'UIPP, pour inciter les agriculteurs à se protéger. Ne pensez-vous pas que communiquer avec l'UIPP entretient une forme de confusion entre fabricants de produits phytosanitaires et coopératives ?
Pensez-vous que les équipements suffisent à eux seuls à protéger les agriculteurs ?
J'oubliais qu'il fallait aussi lire les étiquettes...
N'est-ce pas plutôt la nature des produits ?
Certes, mais je vous demande votre position à ce sujet.