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...2015, la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement a formalisé le statut d'aidant et permis une meilleure prise en compte de la difficulté à concilier vie professionnelle et accompagnement d'un proche dépendant. La reconnaissance du dévouement des aidants s'est alors traduite par une extension de leurs droits. Cette loi constitue une avancée, mais elle est muette sur le cas des étudiants aidants. Parmi les 9, 3 millions d'aidants recensés en France, près de 8 % seraient âgés de moins de 25 ans. Selon les estimations ministérielles, entre 10 000 et 12 000 aidants seraient étudiants. Malheureusement, ces données ne sont que des estimations, à défaut à ce jour d'un outil nous permettant d'identifier avec exactitude le nombre précis d'étudiants aidants. Le quotidien de certains é...
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, cette proposition de loi a le mérite de mettre le doigt sur un véritable problème, celui de la précarité étudiante. Plus qu’une nécessité, agir est un devoir. C’est du reste pourquoi je salue vos récentes annonces à destination des étudiants, madame la ministre. Si la crise sanitaire a aggravé cette précarité et accentué les inégalités au sein d’une population étudiante très hétérogène, elle a aussi révélé les failles structurelles de la restauration universitaire : un maillage territorial de l’offre qui e...
...ns le département du Rhône, nous réfléchissons au regroupement des diverses universités, notamment pour qu'elles travaillent moins en silos dans leurs disciplines, et pour favoriser un brassage des cultures. Y a-t-il un intérêt économique et de gouvernance à regrouper quelques universités, quitte à leur adjoindre des antennes ? Vous avez cité l'exemple d'un campus connecté ne comptant qu'un seul étudiant. Quels sont les chiffres moyens ? Quid de l'orientation au bout d'un ou deux ans ? Je connais des exemples de réussite et de progression d'effectifs dans des campus connectés.
...primerons un vote positif, mais vigilant, car la vertu de cette proposition de loi est de mettre le doigt sur un véritable problème. De plus, l'ensemble des acteurs doit être responsabilisé : la présence de lycées comprenant des classes de brevet de technicien supérieur (BTS) ou des classes préparatoires dans les zones blanches doit favoriser une réflexion globale sur l'accompagnement de tous les étudiants.
J'aimerais avoir un éclairage sur les architectes formés à l'étranger qui exercent en France. Quelle est leur part au sein des architectes ? Quelles sont les conditions ? Doivent-ils s'inscrire au Conseil de l'Ordre ? Ont-ils des validations ? Quelle est la part d'étudiants français qui partent faire leurs études à l'étranger pour revenir exercer chez nous ? Au contraire, formez-vous beaucoup d'architectes qui partent exercer à l'étranger ? Par ailleurs, pouvez-vous m'éclairer sur les relations entre la formation d'architectes et l'urbanisme ? Existe-t-il beaucoup de passerelles ? Pour le Conseil de l'Ordre, combien faudrait-il d'architectes en France ?
Madame la ministre, vous vous fixez comme objectif de contribuer à promouvoir l’égalité des chances des différentes classes sociales dans l’accès aux formations de l’enseignement supérieur ; c’est très bien. Parlons-en ! Au sein des grandes écoles, la diversité sociale n’a pas progressé en dix ans. Si l’on devait brosser le portrait de leurs étudiants, on pourrait dire que leurs parents sont issus des catégories socioprofessionnelles supérieures et que, le plus souvent, ils résident en Île-de-France. Cette année, 83 000 étudiants sont inscrits en classes préparatoires aux grandes écoles. À étudier le classement des dix meilleures classes préparatoires dans chaque filière, que remarque-t-on ? Si, pour ce qui est des filières scientifique et l...
...mendement tend à relever le montant de l’enveloppe accordée aux établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général (Eespig), fixé à 94, 9 millions d’euros dans la mission « Recherche et enseignement supérieur ». Ces établissements participent en effet pleinement à la mission de service public de l’enseignement supérieur : ils contribuent notamment à absorber la hausse des effectifs étudiants. Ainsi, pour l’année 2021-2022, le nombre d’élèves scolarisés en leur sein a augmenté de 10 %, ce qui représente au total près de 160 000 étudiants supplémentaires. L’augmentation des effectifs étudiants en formation initiale dans ces établissements ne s’est pas accompagnée de l’effort budgétaire correspondant. Rapportées au nombre d’étudiants, les subventions publiques octroyées par l’État aux...
...n respecte-t-il un principe républicain fondamental, celui de l’égalité des chances pour l’accès aux études supérieures ? Des orientations ne seraient-elles pas davantage subies plutôt que voulues ? Ainsi, 28 % des élèves se déclarent insatisfaits de leur sort d’admission dans le supérieur. Parcoursup n’évite pas la sélection, selon un rapport de la Cour des comptes de 2020 sur l’orientation des étudiants. Certains de mes collègues l’ont rappelé, la façon dont procèdent les commissions d’examen des vœux n’est pas totalement transparente. La publication ex post des critères retenus à l’issue de la procédure d’inscription ne suffit pas à garantir un traitement non sélectif. Si le Conseil constitutionnel a approuvé le principe du secret de la délibération des jurys, il serait cependant souha...
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, l’augmentation continue du nombre d’étudiants, associée à une situation sanitaire exceptionnelle, a révélé l’urgence d’une nouvelle réflexion sur la vie étudiante. Cette réflexion a été menée au sein de la mission d’information « Conditions de la vie étudiante en France », présidée par notre collègue Pierre Ouzoulias. Le rapport d’information fait au nom de la mission par Laurent Lafon et la proposition de résolution dont nous discutons auj...
Je m'associe aux félicitations de mes collègues. Je voudrais revenir sur l'accès des étudiants à la santé. On l'oublie parfois dans notre pays, mais certaines visites en médecine préventive peuvent être effectuées par des infirmiers. En outre, une partie du suivi psychologique pourrait, à mon avis, être accompli par les tuteurs et les pairs : ces modes d'accompagnement ne doivent pas être négligés. Il faudrait en tout cas prendre le temps de préciser et chiffrer les besoins dans ce domain...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, la crise sanitaire a profondément aggravé la précarité étudiante : troubles psychologiques, perte de revenus d’appoint, décrochage scolaire… Les conséquences sont nombreuses et jettent les étudiants dans des situations matérielles difficiles. L’été dernier, le Gouvernement a pris une mesure essentielle d’accompagnement des étudiants en mettant en œuvre des repas à 1 euro dans les restaurants universitaires, pour les étudiants boursiers d’abord. Cependant, l...
La question de l'hébergement et de la santé des étudiants me parait constituer davantage une problématique nationale que spécifiquement étudiante. L'ensemble de la population est confrontée au problème des déserts médicaux et de l'accès aux soins. Les questions de santé doivent donc être repensées au niveau territorial, sans viser uniquement certaines populations, comme les étudiants. Il en est de même pour le logement. Je souhaiterais également évoqu...
Les étudiants d'aujourd'hui se servent tous très bien des smartphones et de tous les outils numériques : qu'ils aient du mal à accéder à l'information me surprend. Par ailleurs, le moment de l'inscription dans l'enseignement supérieur est très important pour transmettre des informations aux étudiants sur tous les aspects de leur vie quotidienne liée à l'établissement où ils vont faire leurs études. C'est un t...
L'hétérogénéité des situations des étudiants a été évoquée. Elle existe, me semble-t-il, dès la première année. La délégation à la prospective a entendu Olivier Babeau. Selon lui, deux années de propédeutique devraient être imposées aux étudiants à l'entrée dans le supérieur pour renforcer leur autonomie. Ce point pourra-t-il être éclairé par l'observatoire ?
...’enseignement supérieur, qui, comme la recherche, porte les germes de la richesse d’une nation. Nos collègues rapporteurs ont rappelé les chiffres ; je soulignerai simplement les 2, 3 % de hausse des crédits de paiement pour 2021. Cette hausse est bien entendu positive ; mais suffira-t-elle à répondre aux difficultés, en particulier économiques et sociales, que rencontrent d’ordinaire beaucoup d’étudiants, et que la crise sanitaire n’a fait qu’aggraver ? Madame la ministre, est-il normal, dans le pays développé qu’est la France, de voir des étudiants affluer dans les Restos du cœur ou renoncer à des soins médicaux, faute d’argent ?
...upplémentaires, dont les trois quarts alimenteront la revalorisation des bourses, le ticket U à 1 euro ou encore le gel des loyers des résidences universitaires. Mais tout cela sera-t-il à la hauteur des enjeux, alors qu’est souvent évoquée la triste prévision du sacrifice d’une génération dite « covid » ? Pour ce qui est, enfin, de la qualité de la formation, garante de la bonne intégration des étudiants, comment la pandémie va-t-elle affecter le « contrat de réussite » créé par la loi de 2018 relative à l’orientation et à la réussite des étudiants ? On peut avoir des craintes concernant en particulier les élèves de première année de faculté, plus enclins au décrochage. Vous le savez, madame la ministre, la Conférence des présidents d’universités appelle à une reprise des cours en présentiel au...