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...ers collègues, le Gouvernement a l’ambition de s’engager, en 2024, dans une stratégie permettant à l’État de sortir le plus vite possible de la période inflationniste et de la logique du « quoi qu’il en coûte » : cette stratégie est celle du rétablissement des finances publiques, du retour du déficit public à 3 %, de la réduction de la dette et du retour au plein emploi, c’est-à-dire à un taux de chômage qui s’élèverait à 5 %, et non plus à 7 %. La majorité sénatoriale est déterminée à encourager l’exécutif dans cette voie, principalement celle de la réduction de la dépense publique, pour donner de la force à notre économie et encourager l’emploi, ainsi que le travail. Un effort de sincérité budgétaire de 22, 9 milliards d’euros en autorisations d’engagement – en hausse de 12, 7 % par rapport à...
...ers collègues, le Gouvernement a l'ambition de s'engager, en 2024, dans une stratégie permettant à l'État de sortir le plus vite possible de la période inflationniste et de la logique du « quoi qu'il en coûte » : cette stratégie est celle du rétablissement des finances publiques, du retour du déficit public à 3 %, de la réduction de la dette et du retour au plein emploi, c'est-à-dire à un taux de chômage qui s'élèverait à 5 %, et non plus à 7 %. La majorité sénatoriale est déterminée à encourager l'exécutif dans cette voie, principalement celle de la réduction de la dépense publique, pour donner de la force à notre économie et encourager l'emploi, ainsi que le travail. Un effort de sincérité budgétaire de 22, 9 milliards d'euros en autorisations d'engagement – en hausse de 12, 7 % par rapport à...
...Fichet, et de remercier le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain d’avoir inscrit à notre ordre du jour cette proposition de loi visant à créer une garantie d’emploi pour les chômeurs de longue durée, dans les activités utiles à la reconstruction écologique et au développement du lien social. Le texte a certes le mérite de proposer un projet de société, de s’engager pour la lutte contre le chômage, d’y apporter des réponses et de rappeler à cet hémicycle que le chômage de masse sur plusieurs générations mine la société de l’intérieur et qu’à force de s’inscrire dans le paysage français, il a fini par rendre l’élite du pays apathique, découragée, voire, pis, a conduit à ce que l’on s’y habitue et que l’on se réjouisse d’un taux à 8 %. Le plan de lutte contre le chômage de longue durée est ...
...se fondant sur un principe constitutionnel affirmant le « droit d'obtenir un emploi », a un objectif louable, et porte témoignage d'une volonté compréhensible. Dans mon discours lors du débat en séance au Sénat sur le thème « Le partage du travail : un outil pour le plein emploi ? », j'ai rappelé, même si je ne suis ni communiste ni marxiste, que les élites de notre pays s'étaient habituées à un chômage structurel établi autour de 7 %, faisant de cette donnée une caractéristique quasi naturelle de notre pays, considérant ce pourcentage non comme une alerte, mais comme un chiffre de référence. Je rappelais aussi le concept d'« effet d'hystérèse du chômage » défini par l'économiste Ashoka Mody, c'est-à-dire les séquelles que peut provoquer le chômage de masse. J'appelais le Gouvernement à réorien...
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je tiens à remercier le groupe CRCE pour le débat qu’il propose. La question du partage du temps de travail comme levier pour atteindre le plein emploi à la fin du quinquennat implique d’abord de faire le bilan de l’action du Gouvernement. La politique de l’emploi en France est un échec total. Le chômage se stabilise dans notre pays, mais à un niveau trop élevé, auquel nous avons trop tendance à nous habituer. Je présume que le Gouvernement vantera les bons chiffres d’un taux de chômage se stabilisant à 8 %, c’est-à-dire « mieux qu’avant la crise ». C’est exact, mais c’est encore insuffisant ! Dans notre pays, le plein emploi s’établit à environ 7 % de taux de chômage, alors qu’il est de 4 % che...
...us n’y croyons pas : les 32 heures n’auront pas davantage d’effet que les 35 heures. Certains grands économistes annoncent que l’automatisation implique une réduction de l’emploi et, par conséquent, une nouvelle répartition du temps de travail. Pour ma part, j’estime que le partage du travail n’est pas le premier outil pour tendre vers le plein emploi. En effet, lorsqu’une société a un niveau de chômage structurel se situant aux alentours de 9 % à 10 %, elle est dans une phase de son existence dans laquelle l’outil du partage du travail n’est pas une solution. Dans cette phase, appelée « l’hystérèse du chômage » par l’économiste Ashoka Mody, et qui se définit par une croissance faible qui perdure, les travailleurs restent continûment sans emploi. Ceux-ci perdent peu à peu leur savoir-faire. L’é...