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Interventions sur "langue" de Claudine Lepage


13 interventions trouvées.

... secrétaire général de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, qui défend ce projet depuis plusieurs années. On ne peut que se féliciter qu'Emmanuel Macron ait annoncé son souhait de faire du château de Villers-Cotterêts un laboratoire de la francophonie. A priori, tout le monde soutient ce projet ambitieux. Concrètement, quelle forme prendront les activités de la Cité internationale de la langue française ? La francophonie est multiple. Des partenariats sont-ils envisagés avec d'autres régions francophones, notamment avec certains États d'Afrique de l'Ouest ou avec le Québec ? Quel sera l'apport de l'OIF ? Sera-ce un apport technique ou financier ? Quelle forme prendra le partenariat que vous avez conclu avec celle-ci ? D'autres partenariats institutionnels sont-ils envisagés, par exem...

Il ne faut pas baisser les bras. Publier en français, s’exprimer en français ne veut pas dire que l’on n’est pas entendu. Et cela ne s’oppose pas à la maîtrise d’autres langues. En outre, comme l’a dit Mme Lienemann, il est toujours possible de traduire un texte publié en français, ce qui fait travailler des traducteurs. Ce qui n’est donc pas une mauvaise idée !

Nous abordons dans cet article 6 la création des établissements publics locaux d’enseignement international, ou EPLEI. En tant que sénatrice représentant les Français établis hors de France, attachée au plurilinguisme, je ne peux qu’approuver la création d’écoles qui promeuvent des enseignements en langue vivante étrangère. Nous ne pouvons en effet que nous réjouir de voir de futurs élèves devenir parfaitement bilingues, voire trilingues à la sortie de leurs études secondaires, comme c’est souvent le cas dans les établissements du réseau d’enseignement français à l’étranger. De plus, il convient que les enfants des salariés des organisations européennes ou internationales, à qui ces EPLEI s’adres...

...ent pour en avoir visité. L’un de mes fils a été scolarisé dans une école européenne à Munich. C’était mon idée initiale, mais je crois que, si l’on veut répondre à vos exigences et à ce que vient de dire Mme Cartron, c’est dans cette direction qu’il faut aller : accueillir des enfants du secteur, mais aussi développer les sections internationales. Nous avons besoin d’étendre l’enseignement des langues au-delà de deux heures par semaine. Nos enfants doivent être en mesure de mener une vraie discussion et de conduire un vrai travail dans des langues étrangères.

Merci pour ce rappel historique du développement de l'audiovisuel extérieur français. Je porte un regard un peu différent en tant que Française à l'étranger dans la mesure où TV 5 et France Médias Monde jouent un rôle important pour la communauté des expatriés. La diffusion des émissions françaises en langue étrangère en France doit être soutenue, notamment en ce qui concerne les émissions en arabe. En Afrique, RFI joue un rôle important et est diffusée dans des langues locales. Cet aspect ne doit pas être négligé. Par ailleurs, au sein de l'Union européenne, RFI a lancé un rapprochement avec la Deutsche Welle qui pourrait servir de modèle à d'autres acteurs de l'audiovisuel. Ma question est la suiva...

S'agissant du Plan langue française, j'ai bien noté les partenariats avec l'AFD, conjointement avec le CIEP et l'OIF. La formation d'enseignants ne concerne-t-elle que les pays francophones d'Afrique, ou d'autres pays sont-ils concernés ? Il me semble que les difficultés de la Fondation Alliance française ont bien aidé au rapprochement avec l'Institut français, ce qui suscitera des économies, tant en matière de ressource...

...nstituts franco-nationaux, 27 instituts français de recherche à l’étranger, 161 services de coopération et d’action culturelle, 10 services pour la science et la technologie, 135 espaces Campus France… Inutile de poursuivre l’énumération : la France possède, encore, l’un des réseaux culturels les plus denses du monde. Il s’agit d’un atout formidable pour notre pays ! C’est bien la culture et la langue française qui font notre force à l’étranger, cette « influence douce », je n’ose dire soft power, qui contribue assurément à la place de la France dans le monde et constitue, avec notre politique d’exception culturelle, la « marque de fabrique » de la diplomatie française. Mais, depuis plusieurs années, le cœur n’y est plus ; un profond mal-être est apparu. Certes, la présidence de Nicola...

L'AEFE et la MLF accueillent des enfants non français dans une proportion assez élevée. L'enseignement des langues, dans leurs établissements, y est de fait, très développé. Notre modèle d'éducation nationale gagnerait, selon moi, à dialoguer davantage avec ces deux institutions. Face aux contraintes budgétaires, dans la plupart des cas, le maintien de l'activité se traduit par une hausse des frais de scolarité, les familles contribuant à ce fabuleux réseau. Mme Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée aup...

est revenue sur l'enseignement des langues étrangères en soulignant les bénéfices qui pourraient être tirés du recrutement de locuteurs natifs et du développement des échanges internationaux d'élèves.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, « l’unité dans la diversité », telle est la devise que s’est choisie l’Europe, aux côtés de son drapeau et de son hymne. Cette devise symbolise l’esprit même de la construction européenne, qui a toujours veillé à respecter tant la diversité des cultures que les langues de chacun des États membres. D’ailleurs, rappelons-le, le premier acte législatif de la Communauté européenne, le règlement CE n° 1/1958 publié le 6 octobre 1958 et fixant le régime linguistique de l’Union européenne, est extrêmement clair sur le sujet, en proclamant le principe d’égalité des langues de la Communauté. Ainsi l’Union européenne compte-t-elle aujourd’hui 23 langues officielles et d...

...éseau, véritable soft power – permettez-moi ce clin d’œil ! – de notre diplomatie. Le ministre des affaires étrangères et européennes nous présente actuellement les grandes lignes de la réforme de l’action culturelle extérieure. Cette réforme suscite déjà de grandes inquiétudes ou, pour le moins, de nombreuses interrogations. Ne perdons pas de vue que, pour inciter à la pratique de notre langue, et également contribuer à l’imprégnation de nos valeurs, il faut savoir « donner l’envie » de notre culture. Cette envie de culture française est indispensable au développement de l’apprentissage de la langue française. Or celui-ci est en net recul en Europe. Des études menées ces dernières années ont montré que seuls 6 % des élèves scolarisés apprenaient le français, ce qui représente une baiss...

Déjà, en 1994 et en 2003, les rapports d’information remis par notre collègue Jacques Legendre, au nom de la commission des affaires culturelles, exprimaient une vive inquiétude face aux enjeux relatifs à l’apprentissage des langues étrangères dans un environnement mondialisé. Aujourd’hui, cette inquiétude n’est pas dissipée. Une telle situation ne peut que nous inciter à mener une réflexion sur la pédagogie de l’apprentissage des langues en France. Dans le système éducatif français, seulement 10 % de l’emploi du temps des élèves est consacré aux langues. En comparaison, les Allemands, qui donnent beaucoup plus d’importan...

s'est félicitée du succès rencontré sur le terrain par le programme FLAM, qui permet de mettre en oeuvre des actions garantissant aux enfants français scolarisés en langue étrangère des contacts réguliers avec la langue française, et ce, pour un financement modique.