7 interventions trouvées.
...t en tout cas le dernier sur un sujet proche avant la prochaine législature... Mon seul regret est que les députés vont découvrir cette disposition en commission mixte paritaire. Elle est une mesure d'accompagnement d'une transition. De même qu'on sélectionne sur son smartphone les premières applications qui apparaissent, chaque téléspectateur choisira, dans l'avenir, un ordre de présentation des chaînes de télévision. SFR, Numericable ont leur bouquet de chaînes : Public Sénat, LCP ou d'autres se sentent légitimement menacées. L'amendement n° 89 est adopté.
...d’hui de plus en plus ces programmes sur internet, où n’existe aucune régulation. Je suis donc étonné que le dispositif d’une proposition de loi affichant la grande ambition de protéger les enfants ne touche qu’une infime partie de ceux-ci, en visant le seul service public de l’audiovisuel, sans que ses auteurs aient envisagé de renforcer la régulation pour l’ensemble du secteur audiovisuel, les chaînes privées concurrençant de plus en plus fortement le service public, ou pris en compte les conséquences de la révolution numérique, avec par exemple 500 millions de vidéos vues sur YouTube ! Il ne suffit plus d’éduquer les enfants à la manière de regarder la télévision, comme je l’ai fait avec les miens : dorénavant, il faudrait aussi leur apprendre comment regarder les images diffusées sur interne...
Alors que nous avions prévu cette audition pour réagir sur votre rapport, le gouvernement, hier, a déjà tranché. S'il vous a suivi sur certaines recommandations, il s'est, en revanche, démarqué sur d'autres. Il va, de fait, dans votre sens sur la question des canaux bonus, promis à titre gratuit aux chaînes historiques lors du passage à la TNT, cadeau aux entreprises bénéficiant déjà d'une position solide contre lequel nous avions protesté à l'époque. Le gouvernement vous suit aujourd'hui, sous l'effet de la décision européenne, en faveur de l'abrogation. En revanche, il ne vous suit donc pas sur le passage rapide au DVB-T2, qu'il reporte à plus tard. Il y a là un vrai sujet. Est-il sage, en effet...
Le rachat de Direct Star et Direct 8 par Canal + a déclenché une polémique, en révélant que des chaînes acquises gratuitement sont ensuite revendues fort cher ! Ne pourrait-on envisager une taxation des plus-values ? Autre solution, que les appels à candidature incluent des clauses relatives à la revente. Pensez-vous qu'un encadrement légal soit nécessaire ?
...l’État, qu’il faut se serrer la ceinture, réduire les dépenses publiques et les dépenses sociales, et leur annoncer que l’on va supprimer la recette de 430 millions d’euros apportée par la publicité diffusée avant 20 heures, d’autant que les taxes qui devaient permettre à l’État de financer la suppression de la publicité après 20 heures ne sont pas au rendez-vous. Avec la crise, le report sur les chaînes privées n’est pas ce qu’il aurait dû être et les rentrées sont moindres. Quant à la deuxième recette, la taxe sur les opérateurs de télécommunications – 300 millions d’euros – elle est attaquée par la Commission européenne. La France n’est pas sûre de gagner car cette attaque est argumentée et nous risquons d’être sanctionnés. Par conséquent, le produit de cette taxe ne sera pas perçu dans les a...
...bjectif irréaliste, mais tout simplement de ce qui se pratique en Grande-Bretagne, en Allemagne et dans d’autres grandes démocraties. Une seconde option, qui prévalait jusqu’à présent, consistait à financer le service public de l’audiovisuel conjointement par des recettes publicitaires et par la redevance, l’existence de celle-ci empêchant la dictature de l’audimat et assurant l’indépendance des chaînes publiques. Il est faux de prétendre que c’est depuis la réforme que France Télévisions diffuse des programmes de qualité, propose des pièces de théâtre à des heures de grande écoute : voilà vingt ans que le service public s’est engagé dans une conquête progressive de l’audience, en imposant sa marque de fabrique dans le paysage audiovisuel. J’apprécie que cette tendance se poursuive aujourd’hui,...
A l'article 20 qui institue une taxe sur la publicité diffusée sur les chaînes de télévision, M. David Assouline a rappelé que le taux initialement proposé par le Gouvernement pour cette taxe était de 3 %. Dans ces conditions, il a souligné que le taux adopté par l'Assemblée nationale constituait un recul aboutissant à réduire le produit de la taxe.