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Votre rapport nous conduira à voter cet accord, même si je partage les doutes que vous avez émis. Pour être allé trois fois en Afghanistan, je m'interroge comme vous sur la possibilité d'y implanter une démocratie « Jeffersonnienne ». Mon intervention dans le débat de demain portera sur l'environnement régional : l'Inde, le Pakistan, l'Iran, la Russie et la Chine sont les clés du noeud gordien afghan. Je crois comme vous que la vraie difficulté sera de gagner la paix. Pour les entreprises françaises, je me demande s'il n'est pas déj...
...ux drames, comme celui survenu le 20 janvier à Gwan avec la mort tragique de quatre soldats français assassinés par un taliban infiltré au sein de l'armée afghane ? Par ailleurs, je souhaiterais connaître votre sentiment sur les conséquences d'un éventuel retour au pouvoir des Républicains aux Etats-Unis. Faut-il s'attendre à des inflexions de la position américaine, en particulier concernant l'Afghanistan et la défense anti-missiles ?
Les 21 et 22 novembre 2011, nous avons participé, avec mon collègue Jacques Gautier, au séminaire Rose Roth organisé à Londres par l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, en partenariat avec le Parlement britannique et avec le soutien du gouvernement helvétique, qui était consacré à la transition en Afghanistan. Je rappelle que Rose Roth provient du nom d'un parlementaire américain qui est à l'origine de ce type de séminaire car il estimait qu'il y avait une place pour une réunion particulière dans la période assez longue située entre la session de printemps et la session d'automne de l'assemblée parlementaire de l'OTAN. Alors que généralement les séminaires Rose Roth étaient surtout destinés à étudi...
J'ajouterai trois observations à ce compte rendu exhaustif. L'Union européenne a été la grande absente des discussions lors de ce séminaire, malgré le rôle important qu'elle joue en matière d'aide financière. Par ailleurs, nous avons relevé la très grande méfiance, sinon l'hostilité, des autorités afghanes à l'égard des organisations non gouvernementales présentes en Afghanistan. Enfin, les parlementaires français ont eu parfois assez de mal à partager l'optimisme de certains intervenants et les récents évènements dramatiques, notamment l'assassinat de quatre de nos soldats et les nombreux blessés causés par un militaire afghan, semblent démontrer les difficultés rencontrées dans le processus de transition et les progrès qu'il reste à accomplir. A l'issue de ce compte ...
Nous nous étions rendus, il y a déjà quelques années, avec le Président Serge Vinçon, et nos anciens collègues Josselin de Rohan, Hélène Luc et Gisèle Gautier, en Afghanistan, et nous avions visité plusieurs provinces du Sud, avec l'ambassadeur de France de l'époque, S. Exc. M. Jean-Pierre Guinhut, éminent spécialiste de ce pays. Nous avions rencontré de nombreux responsables afghans d'origine pashtoun avec lesquels nous avions passé d'agréables moments. A notre retour à Kaboul, l'ambassadeur de France nous avait indiqué que la plupart d'entre eux étaient d'anciens re...
Je tiens à rendre, à mon tour, hommage à nos soldats et nous nous réjouissons également de la libération de nos deux compatriotes journalistes. Monsieur le ministre, la conclusion que je tire de vos propos est que la France s'est adaptée au calendrier américain. Nous aurions souhaité une décision en amont et, depuis longtemps, s'agissant de la diminution de nos troupes en Afghanistan. Que constatons-nous sur le terrain, où je me suis rendu il y a une dizaine de jours avec l'assemblée parlementaire de l'OTAN : les Américains décident et on exécute. Nous sommes à leur remorque, alors que, politiquement parlant, il eut été préférable d'anticiper. La décision française a-t-elle été discutée avec nos partenaires européens ? Y a-t-il une coordination européenne ? Vos propos rejoig...
Monsieur le ministre, ma question portera sur la communication publique de la mission française dans le cadre de la FIAS, la force internationale d’assistance et de sécurité, en Afghanistan. Le sujet a été déjà évoqué par mon collègue Jacques Gautier, à qui vous avez apporté un certain nombre de réponses, mais celles-ci, malheureusement, ne nous ont pas convaincus.
Quand on veut communiquer, on trouve les moyens pour le faire. Savez-vous, monsieur le ministre, que, tous les mois, le général français qui commande nos troupes en Afghanistan est invité ou, plus exactement, convoqué par le Pentagone pour rencontrer les journalistes américains et s’entretenir avec eux ? Savez-vous, monsieur le ministre, que, tous les trois mois, le gouvernement canadien remet à tous les parlementaires un rapport public de plusieurs dizaines de pages, parfois même de plusieurs centaines de pages. Il est trop facile, monsieur le ministre, de faire port...
... ceux de la DICOD, la délégation à l’information et à la communication de la défense, en direction de la presse de manière que celle-ci puisse faire son travail dans de meilleures conditions. Par ailleurs, monsieur le ministre, je vais empiéter sur le temps de parole qui m’est alloué pour la réplique à votre réponse pour vous poser une dernière petite question, relative elle aussi, bien sûr, à l’Afghanistan. Dans le cadre du plan de relance, cinq hélicoptères Caracal ont été financés. Or, nous avons appris qu’un de ces hélicoptères, au lieu d’être attribué à l’armée de l’air, était destiné à l’exportation. Considérez-vous, monsieur le ministre, que c’est le moment d’exporter des hélicoptères dont nous avons le plus grand besoin sur les théâtres d’opération, en particulier en Afghanistan ? Pouvez-...
Monsieur le président, votre rappel me fournit l'occasion de souligner la divergence de nos points de vue sur la politique que la France mène en Afghanistan ! Merci, Monsieur l'ambassadeur, des informations utiles que vous nous avez données ; celles-ci nourrissent notre frustration de ne pas obtenir le débat parlementaire en présence des ministres des affaires étrangères et de la défense que nous réclamons à cor et à cri depuis longtemps. J'ai été frappé, dans vos propos, par la difficulté qu'éprouve la France à entrer dans les cercles décisionnels....
a lui aussi rendu hommage aux trois soldats décédés en Afghanistan, alors qu'il y effectuait une visite avec le président Josselin de Rohan et M. Jean-Pierre Chevènement. Il a relevé la détermination au combat de nos troupes et leurs conditions de vie difficiles. Il s'est interrogé sur l'adéquation de rotations semestrielles. Il a également demandé des précisions sur la nature de la participation de l'armée de terre à la base française des Emirats arabes unis. E...
...les à protéger, ce qui explique qu'elle mène une politique d'équipement militaire active. D'une manière générale, l'Inde est confrontée à la Chine, l'autre grand géant asiatique, avec lequel elle est en concurrence directe sur pratiquement tous les sujets. a ensuite indiqué qu'il traiterait principalement de deux questions : les relations entre l'Inde et le Pakistan et la politique de l'Inde en Afghanistan. S'agissant de la première question, la question du Cachemire et de la lutte contre le terrorisme est au centre du différend entre les deux Etats. L'avantage militaire classique de l'Inde fait que le Pakistan est plus une nuisance qu'une menace. L'équilibre de la dissuasion nucléaire rend un affrontement majeur peu probable. L'Inde affiche clairement une doctrine de non-emploi en premier, alors...
a salué la détermination et le courage des troupes françaises, qu'il a pu constater par lui-même lors de ses déplacements au Tchad et en Afghanistan. Il a souligné l'importance de l'effort demandé aux armées, qui succède à celui déjà accompli lors de la professionnalisation, en 1996, mais a exprimé la crainte que le financement de cette réforme soit bâti sur un « château de cartes » budgétaire. Il s'est interrogé sur d'éventuelles difficultés techniques rencontrées pour les livraisons de Rafale. Il a souhaité obtenir des précisions sur les co...
s'est interrogé sur le renforcement en catimini de la présence militaire française en Afghanistan, avec l'arrivée d'hélicoptères Tigre et d'effectifs de la gendarmerie nationale.
a souhaité des précisions sur la mise en place des renforts militaires américains en Afghanistan et sur un éventuel appel à des contributions européennes supplémentaires. Il a également évoqué la politique américaine à l'égard de la sécurisation des capacités nucléaires militaires du Pakistan.
évoquant les propos du Président Obama, s'est interrogé sur la possibilité de mettre en oeuvre le plan de retrait des troupes américaines d'Irak en seize mois. Il a regretté que les alliés ne soient pas associés à l'évaluation globale de la situation en Afghanistan actuellement conduite par les Américains et dont les conclusions ne devraient être présentées qu'au prochain sommet de l'OTAN. Soulignant que le programme nucléaire iranien restait une préoccupation majeure, il s'est interrogé sur la réalité de la dangerosité militaire de l'Iran. Le général David Petraeus a indiqué que la revue stratégique actuellement en cours avait pour but de vérifier la vali...
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, je voudrais en préambule rendre hommage à la mémoire des vingt-quatre soldats français morts en Afghanistan depuis le mois d’octobre 2001, ainsi qu’à celle des autres victimes de ce conflit, quelle que soit leur nationalité. En demandant la vérité sur les causes de leur sacrifice ultime et en faisant en sorte que la nation soit correctement informée des risques et des périls de la mission assignée par l’autorité politique à nos soldats, nous leur rendons hommage et nous nous inclinons devant leur mémo...
Nous sommes pour un véritable changement de stratégie. Dans un souci de clarté, et afin d’éviter qu’elle ne soit caricaturée et détournée, je veux ici résumer notre position. Le Parlement se prononce aujourd'hui sur la prolongation de l’intervention des forces armées en Afghanistan. Nous sommes aussi conscients que quiconque de l’impossibilité de quitter l’Afghanistan dans la précipitation, en laissant derrière nous la guerre et le chaos. Mais nous sommes opposés à une prolongation de l’intervention qui ne serait pas accompagnée d’un changement de stratégie. Ceci est au cœur de notre position : parce que nous soutenons l’action de nos soldats, encadrée par un mandat de l’O...
a souligné l'influence que conservaient les Talibans dans la société afghane et s'est déclaré convaincu qu'une victoire militaire était impossible en Afghanistan. Il a interrogé le ministre de la défense sur le niveau de nos moyens de contre-renseignement, notamment les capacités de nos services à s'immerger dans la société civile. Par ailleurs, il a relevé que la coalition prétendait livrer en Afghanistan un combat mondial contre le terrorisme, mais qu'en pratique, elle restait étroitement limitée aux pays occidentaux. Il s'est interrogé sur les possibil...
...chers collègues, en premier lieu, il y a la forme : le Gouvernement avait d'abord refusé le débat ; or l'isolement de l'exécutif n'est pas un bon signe quand il s'agit de l'engagement de nos militaires. Le Président Sarkozy lui-même semble avoir changé de position, puisque, pendant la campagne électorale présidentielle, il avait évoqué l'idée d'un retrait des 1 100 militaires français engagés en Afghanistan : « Il était certainement utile qu'on les envoie dans la mesure où il y avait un combat contre le terrorisme. Mais la présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive. » Aujourd'hui, il fait volte-face, en annonçant un renforcement de nos troupes en Afghanistan, annonce qui, faite à l'étranger, est en outre une faute politique.