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Interventions sur "maladie" de Florence Lassarade


24 interventions trouvées.

Les maladies neurodégénératives, en premier lieu celles d'Alzheimer et de Parkinson, sont au coeur des préoccupations de nos concitoyens. La première touche 5 % des plus de 65 ans, la seconde, 1 %. Nombreuses sont les familles à être confrontées à la maladie d'un proche, qui peut entraîner une grande dépendance. Les maladies neurodégénératives sont mal soignées, excepté les maladies de Parkinson et la sclér...

Tout dépend de la maladie considérée. On peut prévenir à hauteur de 30 % l'arrivée de ces maladies par une hygiène de vie exemplaire. Certaines techniques de méditation mentionnées durant les auditions peuvent également avoir des effets positifs sur la prévention de la maladie d'Alzheimer.

Quand j'ai commencé mes études, la maladie d'Alzheimer était considérée comme une démence précoce. Puis, cette qualification a été étendue à toutes les démences séniles. Cette dernière notion n'existe plus : plusieurs types de démence sont aujourd'hui diagnostiqués, notamment la démence vasculaire. Par ailleurs, la cause des dépôts d'amyloïdes n'est pas encore identifiée, sachant que la quantité des dépôts n'indique pas le niveau de démen...

Concernant l'errance médicale, le meilleur endroit pour diagnostiquer la maladie d'Alzheimer est un centre mémoire. Or, ces centres de référence ne sont pas forcément connus des médecins généralistes. De plus, de nombreuses personnes n'ont plus de médecin traitant. Le malade d'Alzheimer s'ignore. Le diagnostic peut venir de sa famille, s'il en a une, ou le cas échéant d'une institution, un EPHAD par exemple. La détection n'est pas très difficile : le médecin donne, en début d...

En 1981, nous disions que la sclérose en plaques était causée par le virus de la rougeole. L'hypothèse d'une origine virale de cette maladie revient de manière récurrente, sans être formellement attestée. De multiples facteurs peuvent être considérés. La vaccination peut être un moment de bascule en révélant une maladie sous-jacente. De plus, certaines maladies virales ne possèdent pas de vaccin. Faut-il traiter chaque adolescent développant une mononucléose ? Nous ne nous sommes pas penchés de nouveau sur les diagnostics, même si nou...

Un diagnostic dès 45 ans me semble en effet trop précoce pour la maladie d'Alzheimer. Lorsqu'une personne commence à perdre la mémoire à cet âge, elle sera très vite détectée du fait de ses activités professionnelles. Il existe d'autres priorités. De même, la maladie de Parkinson présente très vite des symptômes.

...errance médicale est d'abord due à l'absence de médecin traitant. Ensuite, les médecins traitants ne sont pas forcément familiers des centres mémoires, alors qu'il en existe une trentaine en France, ou des consultations mémoire ayant lieu notamment dans les maisons de retraite. Ce réseau doit être mieux connu. De plus, les hôpitaux sont dans une situation très difficile. La prise en charge de la maladie de Parkinson par méthode chirurgicale est compromise par la diminution du nombre de médecins capables de réaliser cette opération. Voilà pourquoi je recommande de mettre en place des centres hyperspécialisés. Je souhaiterais revenir sur le diagnostic de la maladie Alzheimer. Pour l'obtenir, il faut réaliser une ponction lombaire. Or, ce geste peut entraîner des conséquences négatives graves et n...

...s définies à l’article L. 138-11 et à concurrence de 50 %, en fonction de la progression de son chiffre d’affaires. Cette évolution permettrait de remédier au déséquilibre de la régulation macro-économique au détriment des produits les plus matures et des génériques, dans la mesure où certaines classes de médicaments pèsent plus fortement que les autres dans la dynamique des dépenses d’assurance maladie. Elle permettrait également de tirer les leçons de la crise du covid-19, en préservant la capacité d’approvisionnement du marché français, notamment pour des médicaments anciens.

...cice « à plein temps » des professionnels de santé. Je proposerai personnellement un amendement pour limiter la période d’intérim à cinq ans dans le service public hospitalier. L’article 22, qui est censé rénover la vie conventionnelle, ne modifie en réalité qu’à la marge les règles encadrant les conventions conclues entre les organisations représentatives des professions de santé et l’assurance maladie. La mesure la plus discutable est sans doute l’ajout, parmi les thèmes pouvant être abordés à l’occasion des négociations pour la plupart des professions, du conventionnement conditionnel. Ma conviction, en tant que médecin, est que ce type de mesure ne sert pas à grand-chose dans un contexte de pénurie médicale généralisée. Près de 90 % du territoire manque de médecins libéraux ! L’exaspération...

...traitements modifiés. Néanmoins, l'importance du maintien de la prise en charge du cancer a été rapidement reconnue. Les choix de priorisation des patients qui ont dû être réalisés l'ont été dans un souci de minimisation des pertes de chances. C'est surtout à travers la baisse du dépistage que la crise devrait avoir le plus lourd impact. Un dépistage tardif intervient à un stade plus avancé de la maladie et cause donc une perte de chance pour le patient. Indirectement, le bilan de la pandémie Covid-19 devrait donc s'alourdir de plusieurs milliers de décès additionnels. Nous formulons deux recommandations : conduire rapidement d'importantes campagnes de dépistage, afin de compenser ou de rattraper les baisses de participation dues à la crise, et de promouvoir ces campagnes dans les médias ; maint...

...otection des personnes afin d’introduire la notion d’éthique dans leur dénomination, conformément à ce qui se pratique chez nos voisins. L’article 3 propose de rattacher systématiquement ces comités à un centre hospitalier universitaire, afin de leur garantir les moyens matériels nécessaires à l’exercice de leurs missions. Il prévoit également la spécialisation de certains CPP en pédiatrie et en maladies rares. Il s’agit là de compétences spécifiques, dont la bonne identification permettra de soutenir le développement des recherches. Les articles 11 à 13 visent à faire du développement de la médecine personnalisée un objectif commun aux politiques de recherche et de santé publique. L’article 14 introduit un mécanisme original visant à mieux prendre en charge le diagnostic d’un cancer. La dern...

...écret n° 2021-848 du 29 juin 2021 relatif au traitement de données à caractère personnel dénommé « système national des données de santé » prévoit les modalités de gouvernance et de fonctionnement du SNDS, dont le périmètre est étendu à de nouvelles bases de données. Il permet ainsi au Health Data Hub d’être coresponsable du traitement du SNDS, au même titre que la Caisse nationale de l’assurance maladie. Structure publique, le Health Data Hub a pour ambition d’accompagner des porteurs de projets en leur permettant d’accéder à des données de santé pour trouver des solutions améliorant la santé des personnes. Ces données proviennent majoritairement du SNDS, en particulier de sa « base principale », qui rassemble les données issues de l’assurance maladie : données de prise en charge des soins, co...

Nous recevons ce matin Samuel Alizon, directeur de recherche au CNRS, et Mircea Sofonea, maître de conférences à l'université de Montpellier, chercheurs au laboratoire «Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle», ainsi que Florence Débarre, chargée de recherche au CNRS dans l'équipe «Écologie et évolution des réseaux d'interactions» de Sorbonne-Université, et Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon et membre du Conseil scientifique Covid-19.

...ents qui sont sous oxygène, et dont les pathologies associées au Covid sont très importantes : on voit ainsi beaucoup de myocardites, d'inflammations du coeur, en consultation. Les symptômes post-Covid ont à l'évidence une part organique, mais comme les symptômes persistent, les troubles fonctionnels s'installent. Ce n'est donc pas dichotomique. Souvenons-nous, dans ce débat, que l'on parle d'une maladie émergente ; on aimerait avoir très vite des réponses tranchées, or la première phase de l'épidémie a montré que cela ne marchait pas comme ça. Il y a des incertitudes, il faut de la nuance, et plusieurs hypothèses physiopathologiques se superposent probablement. Sur la persistance de l'inflammation et le caractère purement lésionnel, certaines personnes ont pu ne pas être hospitalisées mais avoi...

...e situation s’explique en partie par le fait que le mode de rémunération n’y est pas favorable. Actuellement, le modèle de financement de la radiothérapie est inadapté, car il repose sur un système de double tarification qui engendre des distorsions tarifaires et une mauvaise allocation des ressources. Ce constat, qui n’est pas nouveau, est dressé à la fois par les pouvoirs publics, l’assurance maladie, les professionnels de radiothérapie et les fédérations hospitalières. Une expérimentation d’une durée de quatre ans a été lancée en vertu de l’article 43 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2014. Elle a permis de confirmer l’évolution vers un modèle de financement forfaitaire, mais la concrétisation de cette réforme se fait encore attendre. L’assurance maladie le soulig...

...exigerait un statut spécifique, doit être mieux rémunéré. Malgré les manifestations et les grèves, que propose ce PLFSS ? Il dispose que la première consultation lors d’une demande de stérilisation à visée contraceptive puisse se faire auprès d’une sage-femme, et non plus seulement d’un médecin. Il prévoit également des campagnes de communication organisées par la Caisse nationale de l’assurance maladie pour informer la population sur leurs compétences ! C’est stupéfiant ! J’en viens à un autre sujet de mécontentement : quid de la construction d’une psychiatrie humaine ? L’état psychiatrique du pays s’est aggravé avec la crise sanitaire et, là encore, les besoins sont criants. Alors que les maladies psychiques touchent chaque année une personne sur cinq, soit 12 millions de Français, d...

...s métiers : on impose de plus en plus la rémunération sur objectifs de santé publique (RSOP) aux médecins et aux spécialistes qui ne pratiquent pas d'actes techniques, en les obligeant à intégrer des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) ou des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Pour les médecins libéraux, les contraintes sont chaque année aggravées par l'assurance maladie. Deuxièmement, on ne trouve plus de sages-femmes. Ce métier connaît un défaut de vocations. J'ai reçu une délégation de sages-femmes d'un hôpital qui en comptait 27 et qui a enregistré neuf arrêts définitifs. Il n'y a plus assez d'élèves sages-femmes. Les secteurs hospitalier et libéral connaissent une totale détresse. Or j'ai l'impression que l'assurance maladie est déconnectée de cette situati...

Je précise en préambule que je suis également pédiatre. Je me demande tout d'abord si la stratégie des anticorps monoclonaux a été inspirée par la maladie de Kawasaki qui est traitée par les immunoglobulines de façon très efficace. Ma deuxième question est destinée au docteur Xavier Anglaret : les essais cliniques que vous avez évoqués s'inspirent-ils de l'exemple de l'Association française de pédiatrie ambulatoire qui mène très activement des enquêtes auprès de ses membres (ceux-ci étant relativement nombreux) ? Enfin, les anticorps monoclonaux ...

J'ai bien noté l'enthousiasme de M. Chasseing, mais les médecins que j'ai rencontrés semblent plus perplexes. La rémunération supplémentaire proposée par l'assurance maladie de quelques euros par cas contact renseigné est curieuse. Qu'en sera-t-il aussi des patients qui n'ont pas de médecin traitant ? Finalement, j'étais beaucoup plus favorable à l'application StopCovid, qui était anonyme, grâce à son fonctionnement décentralisé, et qui avait un champ plus large.

En Gironde, région dont je suis issue, les viticulteurs peuvent difficilement se passer de ce type de substance. Existe-t-il une épidémiologie des maladies mitochondriales par région ?