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Le phénomène le plus spectaculaire de ces trente dernières années réside sans conteste dans l'utilisation massive des données, qui modifie en profondeur la société. Les applications scientifiques sont d'usage varié : chacun peut désormais mesurer, via une application sur un smartphone, la qualité de l'air ou connaître les composants d'un aliment. En conséquence, l'approche de l'information scientifique a changé, même si les éléments dont nous disposons n'apportent pas forcément une réponse scientifiquement significative. Je suis, par exemple, originaire d'une région calcaire. Les tuyaux ...
J'ai vraiment quelques scrupules à m'exprimer à cet instant car, sortant d'une rencontre à Matignon, je n'ai pu entendre l'ensemble des interventions, ce que je regrette parce que le « plateau » des scientifiques invitées ce matin est d'une éminente qualité. Longtemps, j'ai cru que les femmes étaient des hommes comme les autres. Je dois reconnaître que chaque expérience personnelle vous marque. Il se trouve que j'ai été élevé par ma mère, j'ai été challengé intellectuellement par ma soeur ainée, je suis marié depuis cinquante ans avec une femme, ce qui reste majoritaire, et j'ai quatre filles. En tout c...
...capitule les travaux législatifs successifs. Depuis 1988, il y a presque eu une loi par an sur ces sujets, ce qui donne de la force aux propos du professeur Delfraissy : il faut faire connaître la loi et mesurer son application effective avant de la changer. Notre travail collectif doit consister à sédimenter les différents apports. Il incombe en particulier à l'Office de se pencher sur les faits scientifiques objectifs incontestables qui créent des situations profondément différentes. Lorsque les moyens de contraception généraux ont été développés, ce qui a abouti à la loi Neuwirth, il a fallu accepter l'idée suivante : dès lors qu'un procédé scientifique devenait suffisamment sûr et accessible et qu'il correspondait à un besoin très largement répandu, il était impensable que la science ne soit pas d...
...t en soi tout à fait légitime, ont sauté sur cette occasion pour peser dans le débat. Alain Milon a, à juste raison, mis en avant cette volonté très claire de bien distinguer, d'une part, ce que l'on sait faire et qui relève du choix de société, d'autre part, ce qu'évoquait à l'instant Jean-François Eliaou, ce que l'on ne sait pas faire et que l'on doit s'autoriser à approfondir par la recherche scientifique pour pouvoir le maîtriser. Mon expérience d'homme politique me conduit à penser que, à partir du moment où vous ouvrez la voie à une technologie, il est peu vraisemblable, voire impossible, qu'elle reste confinée. Cela ne veut pas dire que l'on peut faire n'importe quoi, mais il faut savoir que la pression sera forte.
Douleur et souffrance sont-elles, d'un point de vue scientifique, deux conceptions différentes ? Existe-il, si toutefois elles sont distinctes, des méthodes scientifiques pour mesurer l'une et l'autre ?
...n, une vingtaine d'auditeurs, qui s'immergent deux jours par mois dans le travail parlementaire. Puisse celui-ci les convaincre de sa nécessité, de sa complexité et de sa valeur ajoutée alors que l'antiparlementarisme semble un fonds de commerce inépuisable dans la vie politique française. L'Office vise à permettre aux parlementaires d'éclairer leurs choix par la connaissance de l'état de l'art scientifique et la maîtrise de sujets techniques. Sous l'impulsion du premier vice-président, des notes courtes permettent désormais aux membres de l'Office de compléter leur réflexion et leur fournissent matière à s'exprimer sur des enjeux complexes - tel, récemment encore, celui de la technologie blockchain. Ce matin, nous ferons d'abord un point d'étape sur le rapport « Expertise des risques sanitaires et...
Je remercie à mon tour nos rapporteurs pour leur engagement, qui permet à l'Office de tenir son rôle : participer au débat public scientifique en demeurant détaché des passions immédiates. J'ai particulièrement apprécié, monsieur Ouzoulias, votre réflexion sur la pensée complexe. Veillons toutefois à ce que la modestie n'entraîne pas le découragement. Quant à votre proposition de renforcer les investissements publics, le libéral que je suis n'y est pas opposé ! Sur l'enfouissement des déchets nucléaires, par exemple, je considère utile ...
Nous accueillons Michel Cosnard, président du Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (Hcéres), et Frédérique Sachwald, directrice de l'Observatoire des sciences et techniques (OST), pour la présentation de leur rapport sur la position scientifique de la France dans le monde.
Cette étude démontre que, avec des politiques scientifiques pertinentes, il n'y a pas d'impossibilité d'accéder à un bon classement, même si la taille est significativement plus petite.
Merci d'avoir participé à nos travaux. Soyez certains que nous réfléchirons à l'engagement de notre pays dans les secteurs scientifiques et technologiques et aux moyens de donner aux parlementaires les informations dont ils ont besoin pour imaginer, contrôler, suggérer et parfois même critiquer ! La réunion est close à 12 h 30.