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Interventions sur "scolaire" de Gérard Longuet


22 interventions trouvées.

...prévisions d'accueil. Il ressort du rapport de la Cour des comptes que la circulaire de 2012 qui constitue le cadre juridique actuel aurait besoin d'être actualisée, sur des questions liées d'abord et avant tout à la connaissance statistique et au suivi des élèves. Il est nécessaire d'être informé de la répartition des élèves allophones, de leur évolution démographique, mais aussi de leur niveau scolaire. Les Casnav ont des moyens différenciés, du fait de la pression démographique contrastée entre les rectorats. Dans les rectorats où la pression est forte, il y a toutefois un vrai besoin de suivi sur les arrivées et les performances des différents établissements. En ce qui concerne plus précisément les moins de six ans et l'obligation de scolarisation dès trois ans, leur apprentissage est plus a...

...ois qu'il faut être lucide, c'est vrai pour tous les élèves. C'est pour cela que ma conviction personnelle est que l'apprentissage du français, de la langue française, de la lecture française, de l'écriture française est un devoir absolu parce que c'est la meilleure façon d'approfondir ses propres connaissances. Deuxième élément fort, je crois simplement que la famille est indispensable au succès scolaire des enfants. C'est la raison pour laquelle je défends la politique familiale, mais je n'ouvrirai pas ce débat à cet instant.

Le SNU est devenu une sorte d'arlésienne au fil du temps. Si le SNU devait s'opérer sur le temps scolaire, il est à craindre qu'il s'effectue au détriment de la qualité de la formation. Je reste très favorable au volontariat, à l'expérience humaine que représente ce SNU, à condition qu'il ne nuise pas à l'enseignement. L'année scolaire en France est parmi les plus brèves dans le monde et très dense. Elle suppose donc déjà des efforts scolaires intenses.

...au travers des amendements qu’ont présentés avec beaucoup de conviction Mme de Marco et M. Brisson. Elle milite dans le sens de la position de la commission des finances, qui est de demander le retrait de ces amendements, en attendant que nous ayons une vision plus globale et que les collectivités locales s’expriment. Ces dernières assument en effet très largement la responsabilité du temps périscolaire, qu’elles définissent à la fois selon leurs moyens et selon leurs propres politiques. Je le répète, les situations sont très diverses. La question de l’accompagnement des enfants en situation de handicap doit rester au cœur de nos préoccupations, mais nous devons prendre le temps d’approfondir le sujet dans sa complexité. Je ne me sens pas en mesure de demander à notre assemblée de traiter, en ...

Avis défavorable. Le budget de l’enseignement scolaire n’est pas le bon véhicule pour protéger les collectivités contre la hausse des prix des combustibles.

Je salue le président de la troisième chambre de la Cour des comptes et toute l'équipe qui a conduit cette étude sur l'enseignement scolaire dans les départements d'outre-mer, ainsi que mes interlocuteurs habituels du ministère de l'éducation nationale, puisque je rapporte le budget de l'enseignement scolaire. J'ai écouté attentivement votre présentation d'un sujet extraordinairement difficile. Au fond, il s'agit de l'histoire de la poule et de l'oeuf. Est-ce que l'enseignement est difficile parce que les départements le sont, ou les...

... La Réunion, la Martinique et la Guadeloupe, en revanche, se différencient par leur stabilité démographique, qui leur permet de mieux adapter les moyens dont ils disposent. Ils peuvent ainsi faire un effort de proximité et d'adaptation dans la gestion des équipes et calibrer leur effort pédagogique. Je salue par ailleurs votre politique de soutien et d'affirmation de l'identité des établissements scolaires, qui est certainement un bon relais pour tenir compte des réalités locales. Je découvre le projet EOL, qui est très intéressant. Il est vrai que, dans ces territoires, on retrouve une forme de bilinguisme de fait. Dans ce contexte, l'utilisation du français académique peut être une façon de progresser et d'être plus à l'aise dans l'ensemble des enseignements. En revanche, j'ai moins compris la...

...doption d’un amendement relatif à l’enseignement agricole. Nous l’avons adopté non pas seulement parce que vous l’augmentez légèrement – à 55 milliards d’euros hors compte d’affectation spéciale « Pensions », il est en hausse de 2, 5 %, ce qui est au demeurant significatif –, mais d’abord et surtout parce que nous partageons avec vous des orientations majeures pour la politique de l’enseignement scolaire. La première est le soutien à l’enseignement primaire, une volonté constante et réaffirmée de notre assemblée : nous considérons qu’œuvrer en faveur de l’enseignement primaire est une priorité absolue. Ce soutien se traduit par une augmentation de 2, 6 % des dépenses du programme « Enseignement scolaire public du premier degré », tandis que les crédits du secondaire progressent certes, mais de ...

Je serais incapable d’en faire le compte par moi-même… Or il apparaît très clairement que 15 de ses 428 combinaisons représentent 80 % des effectifs des candidats au baccalauréat. En d’autres termes, une remise en ordre est nécessaire dans l’organisation de l’offre scolaire secondaire, évidemment chapeautée par le baccalauréat. Monsieur le ministre, jusqu’où voudrez-vous aller en la matière ? Étant entendu que vos établissements sont divisés entre deux logiques : répondre à une offre réelle, celle des élèves, conseillés par leurs parents ou leur environnement, et assurer une couverture géographique de l’offre. Celle-ci avait peut-être atteint une dispersion trop gr...

Le temps scolaire est un temps limité. Au détriment de quels enseignements le vélo serait-il enseigné ? Par quels moyens et avec quelles compétences ? J’ajoute que, heureusement, les parents – qui existent – et les enfants – qui ne sont pas dépourvus de sens de l’initiative – ont en partie réglé le problème. Il suffit de constater dans les rues de Paris, je le dis en tant qu’élu de province, la présence cadenassé...

Monsieur le ministre, je comprends parfaitement votre préoccupation, qui est de protéger l’équilibre difficile du budget de l’éducation nationale en général et, en particulier, les crédits de la mission « Enseignement scolaire ». Cela étant, une solution vous permet de placer les uns et les autres face à leurs responsabilités : levez le gage !

Ma chère collègue, à l’origine, cet amendement avait pour objet les auxiliaires de vie scolaire (AVS), lesquels n’existent plus. Désormais, vous mentionnez les AESH, qui relèvent de l’État. Pour les activités périscolaires, la cantine ou la garderie – en particulier en fonction des transports scolaires –, le Conseil d’État a confirmé dans une décision du 20 novembre dernier la responsabilité des collectivités territoriales. Il s’agit là d’un problème technique. Les AESH peuvent être prése...

De la même façon, il est assez vain de proposer 250 000 euros pour régler le problème du personnel de santé scolaire, qui est lancinant, ancien et difficile à régler. Nous sommes des hommes ou des femmes politiques, nous prenons date sur tel ou tel sujet, je peux le comprendre. Reste que l’examen du budget n’est pas non plus la voiture-balai de toutes les difficultés du pays.

Les crédits de la mission « Enseignement scolaire » doivent être examinés dans le contexte de la crise sanitaire. En termes budgétaires, celui-ci n'est pas particulièrement marquant pour cette mission, même si les événements nous ont amenés à réfléchir sur certaines formes d'enseignement. 76 milliards d'euros sont demandés pour 2021. En dehors du compte d'affectation spéciale « Pensions », nous arrivons à 55 milliards d'euros. Il s'agit de la pr...

... - dont elles sont heureusement chargées -, se mobilisent tout autant dans l'équipement numérique, afin de donner leur chance aux élèves vivant dans des territoires en difficulté. Marc Laménie m'a interrogé sur la différence entre les effectifs globaux et le nombre d'enseignants. À l'intérieur d'un établissement, des personnels qui ne sont pas des enseignants participent pleinement à la réussite scolaire : je pense aux documentalistes, aux assistants d'éducation (AED), aux AESH. L'encadrement est de 1 pour 10 : les personnels administratifs sont au nombre d'environ 100 000. Je n'ai pas suffisamment d'information pour juger si ce nombre est excessif. S'agissant des enseignants mis à disposition ou en disponibilité personnelle, leur nombre a été considérablement réduit. Cette catégorie a été la pre...

La commission des finances souhaite entendre l’avis du Gouvernement, car elle n’est pas d’une pleine compétence sur le problème ancien, récurrent et sans véritable solution satisfaisante de la médecine scolaire.

Sous le bénéfice de ces observations, la commission des finances du Sénat a décidé de donner un avis favorable à l’adoption des crédits de la mission « Enseignement scolaire ».

M. Gérard Longuet, rapporteur spécial. J’aime beaucoup l’enseignement agricole. J’ai présidé pendant douze ans le lycée agricole public Philippe-de-Vilmorin à Bar-le-Duc : j’y ai appris l’essentiel de ce que je sais en matière de direction d’un établissement scolaire, c’est-à-dire pas grand-chose.

...gricole ont augmenté de 820 postes. En d’autres termes, chaque fois que l’on perd dix élèves, on gagne un poste. Il arrive un moment où il faut se poser des questions. Je pense profondément que les lycées agricoles publics, les lycées agricoles privés, les maisons familiales rurales, par la diversification de leur offre, parce qu’ils proposent à la fois de l’enseignement initial – l’enseignement scolaire, qui nous rassemble aujourd’hui –, de l’apprentissage et de la formation permanente, sont en mesure de rebondir et, à travers ce réseau de services rendus et reconnus, qui sont des réseaux de qualité, d’augmenter leurs effectifs. La commission des finances – j’y suis décidé – comme la commission de la culture soutiendront tout projet d’effectifs supplémentaires d’enseignants qui s’adossera à une...

La commission a émis un avis défavorable sur cet amendement. J’en comprends le sens, mais je rappelle qu’il vise à abonder une mission qui est d’ores et déjà dotée de 512 millions d’euros, soit 400 fois la somme en question. Il n’y a donc aucun problème pour développer la médecine scolaire, au regard de l’ensemble des études, des observations et des enquêtes menées. Cet amendement est un amendement d’éclairage, d’alerte, utile pour alimenter le débat. Toutefois, la commission des finances estime que son rôle n’est pas de soutenir ce type d’amendement et de se substituer, par exemple, à la commission de la culture.