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Monsieur le Président, mes chers collègues, cet accord relatif à la mise en oeuvre des centres d'excellence dans le cadre de la stratégie de rationalisation du secteur des systèmes de missiles entre la France et le Royaume-Uni s'inscrit dans le cadre plus global de la coopération de défense très étroite existant entre nos deux pays et à laquelle le Sénat prend toute sa part, via des réunions périodiques conjointes entre les commissions parlementaires françaises et britanniques chargées de la défense - la dernière édition s'est tenue au Sénat le 12 juillet dernier. Je tiens à vous ind...
...té nationale. Je veux rassurer mon collègue Robert del Picchia : l'accord prévoit que nos partenaires européens, allemand et italien, qui sont actionnaires de MBDA, pourront être invités à rejoindre cette coopération par le biais des centres d'excellence, sous réserve de la conclusion d'accords intergouvernementaux. Depuis les traités de Lancaster House, le projet « One MBDA » dans le domaine des missiles a permis le rapprochement des structures française et britannique. C'était un premier pas vers ce que nous officialisons aujourd'hui. C'est une avancée importante dans la confiance partagée en matière de défense. Le travail de l'entreprise Nexter et de son homologue allemand, dans le domaine des véhicules terrestres, va un peu dans le même sens, même s'il s'agit de la fusion de deux entreprises....
Sur le point précis de l'utilisation éventuelle d'uranium dans un missile, je reviendrai vers vous ultérieurement, après de plus amples recherches. La pénétration du marché américain des missiles est très difficile du fait du protectionnisme, mais aussi parce que le leader mondial est l'entreprise américaine Raytheon. MBDA fait un gros travail en direction du marché américain. Pour la signature des contrats à l'exportation, comme ceux concernant le Rafale déjà évoqués,...
...crédits ? A quoi cela va-t-il servir ? Était-ce nécessaire au moment même où l'on parle de réduire encore le format des armées d'augmenter celui de la DGA ? J'étais à Euronaval la semaine dernière et j'ai été frappé par l'évolution des frégates ces dernières années, notamment par le développent de radars à antenne fixe - du type de ceux que l'on trouve sur les frégates Aegis - et à capacité antimissile. Or sur les onze FREMM que le Gouvernement français a commandées, une a été livrée, une autre est en construction, et la onzième, si tout va bien, ne sera livrée qu'en 2022. Aucune évidemment n'a de radar à antenne fixe. Autant dire que dans dix ans, ces frégates seront technologiquement dépassées. Autant dire qu'en matière de programmes d'armement il s'écoule des dizaines d'années entre le momen...
...face à un dilemme : - ne pas se laisser entraîner dans des voies inutiles et coûteuses, qui ne correspondent ni à ses besoins, ni à ses moyens ; - ne pas sacrifier ses intérêts stratégiques, qu'ils soient politiques, militaires ou industriels. Constatons tout d'abord que la France a surtout cherché à retarder le moment où elle devrait prendre position et arrêter ses choix face à la défense antimissile. Le Livre blanc de 2008 ne tranche pas la question. Il prévoit l'alerte avancée, mais dans une optique de renseignement sur la menace, et non pas de défense active contre les missiles balistiques. Pourtant, on l'a souligné, la question était posée à l'OTAN dès 2002, et elle n'a fait que devenir plus pressante jusqu'à la décision de Lisbonne. Il faut donc s'adapter à la situation nouvelle sans a...
...sieur le président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, mes chers collègues, à ce stade du débat, mon intervention recoupera forcément celles de mes prédécesseurs, dont je partage de nombreuses analyses, notamment celles de MM. Josselin de Rohan et Xavier Pintat. Je vous prie donc d’excuser le caractère redondant de certains de mes propos. La défense anti-missile balistique, ou DAMB, vise à se protéger des attaques par missiles balistiques, que ces attaques menacent des troupes déployées sur des théâtres d’opérations ou des populations à l’échelle d’un territoire. Depuis des mois, partisans et opposants d’un tel système de défense placent le débat sur un plan théorique, dans le droit fil de l’éternel débat entre l’épée et le bouclier. En France, les opp...
de la présente communication, a rappelé que les réflexions précédentes sur les besoins opérationnels, avant le déploiement des forces en Afghanistan, avaient orienté l'industriel vers un missile du même type que le MILAN avec des performances améliorées, et non pas un nouveau type de missile. Cela avait conduit l'industriel à s'engager, sur fonds propres, dans le projet MILAN ER. Par la suite, quelques incidents de tir ont eu lieu sur le théâtre afghan, du fait de munitions qui n'avaient pas explosé, vraisemblablement en raison de mauvaises conditions de stockage en métropole. Ces incide...
En réponse, M. Jacques Gautier, co-rapporteur de la communication, a indiqué que lui-même et son collègue Daniel Reiner s'étaient posés la même question au début de leurs investigations, à savoir : est-il vraiment nécessaire d'utiliser des missiles de type « tir et oublie », très sophistiqués et donc très onéreux, en tous cas beaucoup plus que le missile MILAN, afin de cibler des tireurs isolés taliban dans les montagnes de l'Afghanistan ? Néanmoins, la question doit être appréhendée indépendamment du théâtre afghan, même si c'est à l'occasion de ce déploiement de nos forces que l'état-major français a redéfini son besoin. Le missile MILAN...