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Interventions sur "sport" de Jacques Grosperrin


26 interventions trouvées.

...ture globale. En effet, la vérification de l'honorabilité, qui signifie « mériter estime et considération d'autrui », constitue un élément important. Je suis heureux de cette prise de conscience, sans doute tardive, de ce que subissent certains enfants. Il fallait et il faut contrôler tous les bénévoles. Si le contrôle de l'honorabilité est une prérogative de l'État, l'inscription dans le champ sportif de mesures du secteur social et médico-social relatives à la protection de l'enfant est une nécessité. Les présidents de club qui fermaient les yeux auront désormais l'obligation de signaler. Les exemples sont nombreux, qu'il s'agisse du silence des présidents de club ou de leur implication dans des violences sexuelles sur des enfants. Je voterai donc sans état d'âme cette proposition de loi....

...e cela peut être puni d'un an de prison et de 15 000 euros d'amende par l'article 431-4 du code pénal. Un éducateur se doit d'être exemplaire. Comment peut-il partir manifester avec un masque et revenir faire cours à des élèves comme si de rien n'était ? §Cela révèle, me semble-t-il, un certain type de personnalité. Chacun a le droit de faire ce qu'il veut, mais l'exemplarité doit primer dans le sport. De même, les enseignants et les éducateurs doivent respecter une certaine déontologie. Je voterai contre cet amendement.

 « Célébrer », c'est fêter un événement : 51 jours de fête et de sport. N'oublions pas que 2023 marque le bicentenaire de la création de ce sport. On parla longtemps d'un sport de voyous pratiqué par des gentlemen, avant de se rendre compte que les voyous n'étaient pas sur le terrain... Ce sentiment d'impatience, en tout cas, nous l'avons. Nous avons été trois fois en finale sans jamais gagner ; une victoire, en France, aurait du sens. Vous avez « purgé » beaucoup ...

Le budget est en hausse mais il y a des interrogations sur les jeux olympiques et sur les moyens qui seront consacrés au sport après 2024. J'ai trois questions qui portent sur la situation difficile des bénévoles employeurs, sur la continuité des activités sportives entre l'école et l'extra-scolaire et sur les raisons qui conduisent le rapporteur à proposer un avis de sagesse.

Madame la ministre, vous dites que la France doit être une nation plus sportive. Est-ce à dire qu'elle ne l'est pas assez ? Quoi qu'il en soit, j'espère que les résultats seront à la hauteur et meilleurs que les jeux de Rome, en 1960, qui ont fait que le Président de la République de l'époque, Charles de Gaulle, a véritablement mis en place un grand plan sport à l'école. Vous avez fort bien expliqué que ce budget est en hausse pour couvrir la montée en puissance des jeux...

Cet amendement vise à créer une base de données recensant l’ensemble des formations qui permettent aux sportifs de haut niveau de suivre un cursus à horaires aménagés. On rendrait ainsi la voie d’un double projet plus accessible aux sportifs en leur indiquant quels cursus spécifiques ils peuvent suivre et en mettant en avant les offres de formation des établissements à destination des sportifs. Cette proposition est issue du rapport d’information du député Maxime Minot sur l’évaluation de la loi n° 201...

Je suis ravi d’entendre, madame la ministre, que vos projets convergent avec ma proposition, mais la loi sert justement à graver les choses dans le marbre. Il me semble en l’occurrence important de le faire : cela ne mettra pas en cause l’autonomie des universités ; bien au contraire, cela permettra d’offrir à nos sportifs de haut niveau une vision beaucoup plus claire et objective de la situation. En tout cas, je me réjouis que nous travaillions tous en ce sens.

Pour une nation qui va recevoir les jeux Olympiques en 2024, une loi aussi peu ambitieuse à moins de cinquante jours de la fin de la session parlementaire, c'est tout de même très léger. Je m'interroge sur les objectifs d'un texte qui n'a pas l'assentiment du mouvement sportif. S'il s'agit simplement d'une loi d'affichage pour laisser à une ministre la possibilité de marquer son passage, c'est problématique. Le volet financier pèche, qu'il s'agisse des référents, de l'activité physique ou des équipements. Il faudrait d'ailleurs plus de concertation avec les chefs des établissements scolaires, le sport et l'éducation nationale faisant partie du même périmètre d'actio...

...es, nous avons des raisons légitimes de nous inquiéter. Il n'est qu'à se reporter aux réponses de Claude Onesta. Je m'interroge aussi sur l'indépendance des fédérations. Il semblerait que les directeurs techniques nationaux des fédérations de judo et d'athlétisme n'aient pas encore été désignés, parce que le ministère n'en voudrait pas. Est-ce le signe d'une nouvelle ingérence de l'État dans le sport ? Enfin, je me demande si la fusion des ministères des sports et de l'éducation nationale a réellement contribué à rehausser le budget consacré au sport. On a plutôt le sentiment que c'est l'ANS aujourd'hui qui est mobilisé pour financer les grandes opérations et les grands événements sportifs.

Sans vous faire offense, madame la ministre, il aurait été important que la ministre chargée des sports soit présente. Je me suis abstenu en commission, car je souhaitais un véritable débat, où l’on s’interroge sur les responsabilités de chacun et les manières d’honorer. Ne faut-il pas plutôt continuer à jouer, prévoir une minute de silence et le port de brassards pour ne pas oublier cette catastrophe, comme le souligne Stéphane Piednoir ? Ne faut-il pas aller encore plus loin avec cette proposit...

... les enfants de cet âge à la maison. Certains enfants sont hors radar et il faudrait donc absolument scolariser tous les enfants... C'est grave puisque cela atteint la liberté de conscience. C'est liberticide et cela ne règle pas le problème. On assistera à la création d'écoles confessionnelles. Or, le ministre a déclaré qu'il n'avait pas les moyens de diligenter les inspections nécessaires. Le sport et la vie associative sont les grands oubliés de ce projet de loi. On dénombre pourtant 10 millions de licenciés. La radicalisation est très forte dans le sport et une fois de plus le projet de loi est faible sur ce point.

... également Mme le rapporteur pour la qualité de son rapport. Je suis scandalisé par l'attitude du Gouvernement. Le travail aurait pu être fait en amont. La méthode qui consiste à recourir aux ordonnances paraît toujours très cavalière. On demande au Sénat et à l'Assemblée nationale de rattraper les difficultés rencontrées. Le programme de contrôle a été suspendu du fait de la covid. De nombreux sportifs disent redouter la reprise du sport. Certains athlètes n'ont pas été contrôlés depuis des années... L'aspect préventif est lui aussi important. C'est un vrai défi que nous devons relever. Enfin, je m'interroge sur le régime juridique de l'inversion de la charge de la preuve, issue du droit anglo-saxon, que l'on rencontre dans les contrôles antidopage. Nous pourrions y réfléchir.

J'ai le souvenir, il y a de longues années, qu'on empêchait les jeunes qui avaient du diabète de faire du sport ; or c'est le meilleur antidote. Aujourd'hui, un patient opéré est vêtu d'un survêtement, et non plus d'un pyjama. Mais le dualisme corps-esprit imprègne toujours profondément nos façons de penser : tout ce qui relève du corps est sale, tout ce qui relève de l'esprit est propre. Il suffit de voir de quelle considération jouissent, dans les collèges, les professeurs d'éducation physique par rapp...

J'ai le souvenir, il y a de longues années, qu'on empêchait les jeunes qui avaient du diabète de faire du sport ; or c'est le meilleur antidote. Aujourd'hui, un patient opéré est vêtu d'un survêtement, et non plus d'un pyjama. Mais le dualisme corps-esprit imprègne toujours profondément nos façons de penser : tout ce qui relève du corps est sale, tout ce qui relève de l'esprit est propre. Il suffit de voir de quelle considération jouissent, dans les collèges, les professeurs d'éducation physique par rapp...

Dans un rapport récent, le Conseil national consultatif des personnes handicapées demandait que le sport pour les personnes en situation de handicap ne soit pas conçu sur la base du seul principe d'inclusion. Un grand nombre de sénateurs se sont mobilisés en faveur des CTS, qui sont un maillon essentiel de la politique sportive. Pouvez-vous me donner des précisions sur l'impact de la covid sur la livraison des sites olympiques ? Quid de la mise en oeuvre du plan héritage ? Après le rattachemen...

...leurs, pourquoi avoir choisi ces quatre académies pour l'expérimentation ? On aurait très bien pu retenir la Seine-Saint-Denis ou la région lyonnaise... Enfin, je crains que les conditions politiques et sanitaires ne soient pas réunies pour mener à bien cette expérimentation. Êtes-vous en phase sur la suppression des 70 REP, l'« académisation » et les choix concernant les éducateurs physiques et sportifs (EPS) ? Des moyens supplémentaires - le nerf de la guerre - seront-ils alloués ?

J'aurai deux questions relatives aux mesures annoncées par le Président de la République en novembre dernier. Les 100 millions d'euros pour la création du « Pass sport » ne sont apparemment pas financés : pourriez-vous nous préciser cela ? Il est prévu d'attribuer 5 000 services civiques au secteur « sport ». Or on a l'impression qu'il y a une cavalerie de trésorerie ; les associations sont inquiètes et n'ont pas la visibilité suffisante pour s'engager dans de nouveaux projets.

Michel Savin a eu raison de dire que la ministre de plein exercice n'a pas répondu aux questions que nous lui posions dans la lettre adressée au Président de la République, sur le sport en détresse. C'est peut-être un signal qui montre que le ministère du sport n'a pas le même poids politique que le ministère de la culture. Vous avez dit qu'il n'était pas dans la culture du CNOSF ni dans la vôtre de réagir par rapport cette distinction. Cependant, je pense qu'il convient de se demander pourquoi la culture reçoit autant, ou au moins a la chance de recevoir ces aides-là, à l'inv...

Je remercie Jean-Jacques Lozach et l'ensemble du groupe pour le travail accompli. Je souhaiterais simplement faire un focus sur les sports de combat et plus particulièrement sur le judo. Le fait qu'il n'y ait pas eu de reprise a généré pour nos clubs amateurs, qui accueillent beaucoup de pratiquants, un réel problème économique. Actuellement, en Belgique, les moins de 12 ans ont repris et la Fédération française de judo (FFJ) est prête, elle aussi, à permettre à nouveau cette pratique en respectant les conditions sanitaires en vigu...

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, le budget 2020 consacré au programme « Sport » affiche une nette hausse – +35, 5 % –, après deux baisses successives en autant d’années. Si nous nous trouvions dans un stade, nous devrions vous applaudir mais, dans ce stade de France, ce ne sont pas des Jeux, mais ce sont des enjeux forts qui se jouent pour notre pays. L’attribution des jeux Olympiques de 2024 devrait susciter un formidable élan vers une France sportive rêvant, comme le P...