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... En effet, l’Europe est attendue sur au moins trois dossiers essentiels : le conflit israélo-arabe, le programme nucléaire iranien, ainsi que la lente et dangereuse désintégration du Yémen. Permettez-moi, mes chers collègues, de formuler un bref commentaire sur ces trois dossiers. S’agissant du conflit israélo-arabe, son importance centrale et la menace qu’il fait peser sur le destin du peuple palestinien sont au cœur des relations entre l’Occident et le monde arabe. Ce dernier reproche aux États-Unis et à l’Europe de faire constamment deux poids et deux mesures, de tout accepter d’Israël, notamment de fouler aux pieds les résolutions du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, mais de faire preuve d’intransigeance à l’égard des Arabes. Pour ne prendre qu’un exemple, l’Occident co...
a souligné que le développement des colonies de peuplement israéliennes en territoire palestinien conduisait à s'interroger sur la possibilité d'y établir un Etat. Devant cette situation, il a estimé que l'hypothèse selon laquelle le démantèlement des colonies devait être un préalable à la constitution d'un Etat pourrait laisser place à une séquence qui verrait le tracé des frontières placer ces colonies sous souveraineté palestinienne.
... sens que les Chrétiens devraient être les arbitres des prochaines élections. Les Chiites d'un côté, les Sunnites de l'autre, font, paraît-il, le plein des voix dans leurs circonscriptions respectives, et ce sont les Chrétiens qui feront pencher la balance d'un côté ou de l'autre ; - s'agissant d'Israël, le sentiment de la délégation est qu'Israël se débat dans une impasse. Israël refuse un État palestinien viable dans les frontières de 1967, mais refuse également la solution alternative d'un État multiconfessionnel intégrant la population arabe. Dans ces conditions, on ne peut que s'interroger sur la stratégie à moyen et long terme d'Israël. En l'absence d'une stratégie claire, le double refus d'Israël l'accule à poursuivre sa politique actuelle qui le conduit dans le mur. L'évolution de la situat...
En réponse, M. Jean François-Poncet a indiqué qu'il ressortait de son entretien, à Damas, avec le chef du Hamas, Khaled Mechaal, qu'il n'y avait pas de grande différence entre les revendications du Hamas et celles du Fatah et de l'OLP concernant les droits nationaux des Palestiniens : tous exigent un Etat palestinien viable dans les frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale et le droit au retour des réfugiés. Il avait eu le sentiment que le Hamas était disposé à entrer dans une logique de négociations, dès lors qu'il serait reconnu comme interlocuteur.
...ourd'hui très difficile à envisager compte tenu de leur importance. On peut s'interroger sur l'attitude de l'armée si le gouvernement israélien décidait leur démantèlement. a fait observer que, dès lors que le Hamas entrerait dans la négociation, il reconnaîtrait implicitement Israël. Pour Israël, le meilleur moyen d'assurer sa sécurité et de faire la paix serait d'accepter l'existence d'un État palestinien. S'agissant de l'Iran, M. Jean François-Poncet a estimé que la question centrale était de savoir si les Etats-Unis, l'Europe, les pays arabes et Israël pouvaient accepter l'idée d'un Iran nucléarisé, disposant de la bombe atomique. Il a considéré que l'Europe et les Etats-Unis pourraient finir par s'accommoder d'une telle situation. Mais en irait-il de même pour Israël, compte tenu du discours d...
...ique à la frontière. Le président Saleh a été élu à deux reprises au suffrage universel sans que la sincérité du scrutin ait été mise en cause, mais son pouvoir ne s'étend pas très au-delà de la capitale, ce qui ne donne pas du pays une image très rassurante. Evoquant enfin la perception par les Etats de la péninsule arabique des grands problèmes du Moyen-Orient, il a observé que si la question palestinienne était mise en avant, la véritable préoccupation de ces Etats était la nucléarisation de l'Iran. L'Arabie saoudite suit de près les événements du Liban avec le sentiment que l'Iran ne renoncera pas à son influence et fera durer les négociations. Questionnés sur ce qu'il convient de faire, les officiels font part de leur opposition à des frappes sur l'Iran, tandis que les think tanks considèrent ...
revenant sur la notion « d'agenda caché », a souhaité savoir comment Israël voyait l'évolution de la question palestinienne à long terme. Il a fait part de son sentiment selon lequel Israël ne souhaitait pas négocier en vue de la création d'un Etat palestinien. L'alternative ne peut être celle d'un Etat binational et les Palestiniens n'accepteront jamais une « cantonisation ». Dans la stratégie israélienne, l'OLP a toujours été l'ennemi ; Arafat a été marginalisé comme l'est aujourd'hui Abou Mazen. Il s'est interrog...
... grande sagesse, en rappelant les principes fondamentaux d'un accord, dans des termes proches de ceux auxquels les parties étaient parvenues à Taba. Les termes d'un accord sont parfaitement identifiés, mais une des données fondamentales de la situation est la faiblesse politique des gouvernements israéliens. Il a enfin observé qu'une série d'autres questions avaient surgi aux côtés de la question palestinienne : l'opposition entre Sunnites et Chiites, le programme nucléaire iranien, Al Qaeda et l'Iraq rendent la situation régionale beaucoup plus complexe et ont pour effet de relativiser la question palestinienne. Il a souligné la difficulté de l'effort de synthèse entrepris sur la région et la qualité des spécialistes français.
...t essai nucléaire pouvait conduire à une banalisation de la prolifération, mais aussi à une prise de conscience, par la Russie et la Chine, de la gravité du phénomène. Il s'est interrogé sur la nature des sanctions propres à susciter une inflexion de la position de la Corée du Nord et sur le rôle de la Chine à cet égard. Evoquant la situation au Proche-Orient, il a regretté qu'aucun interlocuteur palestinien ne se dégage vraiment et s'est interrogé sur la capacité du Président Abbas à engager son peuple. Il a considéré que l'attitude adoptée par la communauté internationale à l'égard du Hamas, porté au pouvoir par des élections libres, avait été une erreur et que les franges les plus modérées du mouvement auraient pu être amenées à des positions plus raisonnables par la négociation. Par ses positions...
s'est interrogé sur l'attitude des Etats-Unis dans le conflit israélo-palestinien, sur la disposition de la Russie et de la Chine à accepter des sanctions à l'égard de l'Iran dans l'hypothèse où les propositions des Six ne seraient pas acceptées par ce pays, ainsi que sur l'évolution de la situation en Irak qui pourrait conduire à un éventuel retrait des forces américaines avant les prochaines élections aux Etats-Unis.
...entre, d'une part, le refus du Hamas de renoncer officiellement à son objectif ultime de destruction d'Israël et, d'autre part, le fait qu'Israël trouvait là un prétexte idéal pour ne pas négocier, renforçant sa tentation d'une politique multilatérale, qui se traduisait notamment par l'achèvement du mur de séparation et l'imposition des frontières. Or, a-t-il estimé, seul le règlement du problème palestinien permettrait d'enrayer le « clash des civilisations » qui se dessine.
s'est interrogé sur l'attitude que les nouveaux dirigeants palestiniens seraient amenés à adopter sur la question du retour des réfugiés dans le cadre d'éventuelles futures négociations avec Israël. Evoquant les relations entre chiites et sunnites, en particulier à la suite de l'accentuation des violences en Irak, il a souhaité savoir comment ce facteur pouvait peser sur l'évolution de la région. Enfin, il s'est demandé si les mouvements islamistes qui arrivent au p...
a considéré que le Hamas paraissait peu disposé à souscrire aux trois conditions posées pour le versement des aides internationales à l'Autorité palestinienne. Il s'est interrogé sur le volume résiduel d'une aide européenne, supprimée dans son principe, mais partiellement maintenue aux fins d'éviter le chaos. Il a relevé que l'Iran était disposé à remplacer l'Union européenne dans son rôle de bailleur de fonds et en avait vraisemblablement les moyens. Un tel résultat, qui aurait en outre pour conséquence de ne laisser à Israël que le choix d'applique...