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...es, de gestion patrimoniale ou de contrôle de gestion. L'autorité centrale, qui a délégué ses fonctions aux autorités de terrain par le fait de l'autonomie, a-t-elle eu réellement la volonté de transformer ce transfert en une réussite ? Le système de financement montre ses insuffisances. Dans le système antérieur, le montant des dotations dépendait de deux critères : la superficie et le nombre d'étudiants. Il en avait résulté une « inflation des mètres carrés » et du nombre d'étudiants inscrits en début d'année universitaire, dont le suivi n'était pas assuré dans le temps - avec même, dans certains cas, le recours à des inscriptions massives d'étudiants étrangers... Le changement de critères est une affaire délicate et ceux-ci, en outre, doivent évoluer dans le temps. Il s'agit de trouver des crit...
...mbre du comité de suivi de la LRU, j'ai rencontré les présidents des trois universités - universités de tailles différentes - qui ont eu recours à la dévolution patrimoniale. Ils m'ont fait part des difficultés techniques rencontrées pour mettre en place cette dévolution, mais ils ne le regrettent pas et indiquent même qu'elle leur a permis de surmonter certains problèmes, notamment d'accueil des étudiants, qu'ils n'auraient pu résoudre autrement vu le contexte financier. La suspension du processus me choque : pourquoi ne pas laisser cette possibilité à toutes les universités ? Une des difficultés de notre pays tient à la succession rapprochée des réformes qui s'annulent. Laissons du temps au temps. Les réformes ne doivent pas obéir à une logique de remise en cause systématique mais être inspirée...
a approuvé les grandes orientations de la réforme, mais s'est inquiété de la date d'organisation du concours en soulignant les difficultés que les étudiants de master 2 pourraient rencontrer pour mener de front la validation de leur diplôme et les épreuves du concours.
...tion de médecine générale, au sein de la sous-section de médecine interne du conseil national des universités, constitue une étape supplémentaire vers la création d'une telle filière. Mais comme celle-ci n'existe toujours pas aujourd'hui, aucun généraliste enseignant n'a pu être titularisé. Le fait que la médecine générale, considérée comme peu attractive, soit souvent choisie par défaut par les étudiants constitue une autre préoccupation majeure. En effet, l'analyse des résultats aux épreuves de classement national de 2006 montre la désaffection des étudiants pour cette discipline. Celle-ci est, avec la médecine du travail, choisie en dernier rang par les étudiants ! Cela pose un problème crucial pour notre système de santé, comme l'a d'ailleurs souligné M. Pierre-Jean Lancry, directeur de la sa...
...et à l'en remercier. En effet, dans un contexte de sous-effectif des enseignants universitaires dans ce domaine, mais d'un nombre croissant d'étudiants à former, ce texte prévoit de créer un nouveau corps de personnels enseignants en médecine générale. Suivant les recommandations d'un récent rapport de l'Inspection générale de l'enseignement supérieur et de la recherche et de l'Inspection générale des affaires sociales, leur statut présenterait les caractéristiques suivantes. En premier lieu, il s'appuierait, comme pour les autres spécialités ...
...t réformé le troisième cycle des études médicales et que la commission s'était d'ailleurs saisie pour avis de ce texte, son rapporteur étant M. Jacques Legendre. Il a expliqué que, depuis cette réforme : - l'accès au troisième cycle était désormais subordonné à la validation de la totalité des modules d'enseignement, c'est-à-dire à l'obtention du diplôme de fin de deuxième cycle ; - tous les étudiants voulant effectuer un troisième cycle d'études médicales devaient se présenter aux épreuves de l'internat. Celui-ci est un concours national classant, qui permet à tous les étudiants ayant obtenu le diplôme national de fin de deuxième cycle de choisir une discipline et un poste d'interne dans un centre hospitalier universitaire, en fonction de leur rang ; - la médecine générale était donc soumise...
...s d'euros supplémentaires dans les cinq années à venir, ajoutant que le Parlement veillera, à l'occasion de l'examen du projet de loi de finances pour 2008, à ce que se concrétise cet engagement. s'est réjoui, par ailleurs, que la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche ait lancé cinq grands chantiers, sur des sujets essentiels pour l'avenir des universités, des personnels et des étudiants, le projet de loi ne pouvant suffire à lui seul à répondre à l'ensemble des défis posés. Il a souhaité, toutefois, qu'à l'occasion de ces concertations, puissent être abordés les sujets, jusqu'ici tabous en France, de la sélection par le travail et la réussite, plutôt que par l'échec, ainsi que des frais de scolarité, en lien avec la nécessaire refonte du système d'aide sociale aux étudiants. I...
a déploré que le recrutement d'étudiants stagiaires dans les bibliothèques se heurte en pratique à de grosses difficultés et a souhaité connaître les solutions qui pourraient être envisagées pour y remédier.
...ement supérieur. Il a ensuite considéré, que si l'initiative du ministre en matière de pré-inscription aux universités était salutaire afin d'assurer une meilleure orientation des bacheliers lors de leur première année d'études, il était nécessaire de mener une action plus forte. Il a, ainsi, souhaité l'extension des mesures d'information mises en place par certaines universités à l'intention des étudiants afin que le choix d'une filière des futurs étudiants soit effectué en connaissance de cause. Après avoir approuvé la nouvelle organisation mise en place par la loi de programmation pour la recherche, il a exprimé son inquiétude quant à la diffusion des brevets dans notre pays et insisté sur les difficultés à valoriser les résultats de recherche. Il a estimé nécessaire de créer, notamment autour ...